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Trois ans après avoir lancé son programme de revitalisation des sols Gaïago Carbone, la start-up bretonne Gaïago a dressé le bilan du test, grandeur nature, de son prébiotique des sols Nutrigeo, le 11 juin. Mené en partenariat avec 771 agriculteurs, le programme évalue l’influence du prébiotique sur le stockage du carbone dans les sols agricoles. Près de 43 300 ha ont déjà été traités, et les premières mesures révèlent un résultat de « 9,3 t de carbone organique stocké en trois ans par hectare, soit l’équivalent de 3,1 teqCO2/ha/an», indique l’entreprise. L’offre Gaïago Carbone repose sur trois leviers : l’application du prébiotique « qui revitalise les sols par l’activation des champignons bénéfiques du sol », un « mécanisme de financement » (crédits carbone, en dehors du Label Bas Carbone) et un accompagnement expert. L’entreprise précise qu’elle ne se rémunère pas grâce aux crédits carbone, ceux-ci étant reversés aux agriculteurs (il y a simplement des frais de projet et des frais liés à la vente des crédits). La tonne stockée est valorisée autour de « 30 € ». Gaïago utilise sa propre méthodologie, « basée sur des protocoles rigoureux établis par la FAO », et conforme au Gold Standard du WWF.

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« On s’attend à une collecte de lait de chèvre en France stable en 2025 par rapport à 2024, grâce à un rebond espéré en 2e semestre, en lien avec une amélioration des fourrages », indique Mickaël Lamy, président de l’Anicap (interprofession du lait de chèvre), après l’assemblée générale tenue le 17 juin. Les fourrages de mauvaise qualité à cause de la météo humide en 2024 expliquent en partie la baisse de production. « Les débouchés se tiennent et les prix du lait sont stables en 2024 et début 2025 après plusieurs années de hausse », indique le président, qui constate une tenue de la fabrication et de la consommation de fromage en volume, mais qui baisse en valeur, à cause des marques de distributeurs et des AOP qui se sont moins bien vendues. « L’export se porte bien, mais les ventes à la restauration hors foyer sont plus difficiles », selon Mickaël Lamy. Pour l’avenir, il constate qu’il n’y a « pas de pénurie de lait mais on est tout juste à l’équilibre, ce qui doit renforcer la vigilance sur la création de valeur ». Après la stabilité en 2025, il espère un rebond de la collecte en 2026. Un espoir qu’il faut toutefois mettre en balance avec l’émergence de la fièvre catarrhale ovine (FCO), au sujet de laquelle Mickaël Lamy dit qu’il faut « être en veille ».

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Santé publique France a apporté des précisions sur l’étude qu’elle a récemment lancée sur les accidents du travail en lien avec la chaleur dans le régime général et agricole. « Les impacts de la température sur la sinistralité au travail sont décrits dans la littérature internationale mais n’ont pas été étudiés à ce jour pour la France », explique l’organisme. L’étude se donne trois objectifs. Il s’agira en premier lieu de construire une base de données des accidents du travail inter-régimes. Elle devrait permettre aussi de construire une relation température-sinistralité au travail et estimer la relation entre le nombre d’accidents du travail toutes causes attribuables à la chaleur et au froid. Enfin il s’agira d’identifier « les perspectives possibles à partir des données pour caractériser les travailleurs les plus affectés par les températures extrêmes et selon les causes d’accidents du travail ». Un décret est paru le 1er juin, qui renforce la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur. Plusieurs décès lors des vendanges 2023 avaient engendré des travaux de réflexion sur l’aménagement du travail en cas de forte de chaleur.

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En marge de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture qu’elle organise à Varsovie du 15 au 17 juin, la Pologne a réitéré son opposition à l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. « Aujourd’hui, l’ensemble du gouvernement polonais maintient une position négative sur la ratification de cet accord », a déclaré le ministre polonais de l’Agriculture Czesław Siekierski. La Pologne attend de savoir si la Commission européenne va intégrer des mesures de sauvegarde pour tenter de faciliter la ratification. Cette déclaration intervient au moment où la France, par le biais de sa ministre de l’Agriculture, mène une campagne, depuis plusieurs semaines, auprès de ses homologues dans les autres Etats membres (Hongrie, Autriche, Belgique, Grèce) afin de bâtir une minorité de blocage contre l’adoption du texte en l’état. De son côté, le chef de l’Etat a conditionné le soutien français à la mise en place de mesures miroirs ou de sauvegarde. Le texte pourrait atterrir entre les mains du Conseil de l’UE « avant la pause estivale », comme l’a rappelé le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, le 5 juin à Reuters.

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A l’instar des émissions de gaz à effet de serre de la France dont la baisse a ralenti en 2024, l’organisme Citepa a indiqué le 16 juin, dans son rapport consolidé pour l’année 2024, que les émissions de la Ferme France avaient baissé de 0,5%, contre 1,6% l’année précédente, en lien avec la hausse des livraisons d’engrais. En effet, comme l’an passé, les émissions ont baissé dans le sous-secteur de l’élevage, «avec un repli de 1,6 % pour les émissions de N2O et de 1,9% pour les émissions de CH4, notamment en lien avec le recul du cheptel bovin et dans une moindre mesure avec le recul du cheptel porcin», commente le Citepa. Mais contrairement à l’an passé, les émissions de CO2 du secteur augmentent de +4,8% «en lien avec la hausse des livraisons d’engrais». Sur la période 2019-2023, le budget carbone fixé pour le secteur dans le cadre de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC-2) «semble respecté avec 79 Mt CO2e/an en moyenne», calcule le Citepa: «principalement expliqué par le recul du cheptel bovin (-9% entre 2019 et 2023 pour les vaches laitières, -7% pour les autres bovins), les émissions de GES de l’agriculture diminuent de 7% (-5,5 Mt CO2e) entre 2019 et 2023».

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Dans un communiqué de presse du 13 juin, la FNSEA annonce avoir été une nouvelle fois reconnue comme unique organisation représentative des employeurs de la branche de la production agricole, des CUMA et des parcs zoologiques privés ouverts au public. Le syndicat assure qu’un arrêté devrait paraître prochainement le confirmant. La FNSEA représentera les employeurs dans les instances de l’emploi, animera le dialogue social à l’échelle nationale et territoriale, et « portera la voix des entreprises agricoles pour défendre leur compétitivité et favoriser le recrutement ainsi que la fidélisation des salariés ». Pour mémoire, pour accéder à la représentativité patronale, un syndicat doit déjà se porter candidat et doit respecter une certain nombre de critères inclus dans le Code du travail (audience, indépendance, transparence financière, implantation géographique…). Ces critères sont vérifiés par le ministère du Travail suite à l’avis du Haut conseil du dialogue social. La FNSEA a déjà été reconnue en 2017 et en 2021 (la disposition est renouvelée tous les quatre ans)

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Après l’aval du Parlement européen, le Conseil de l’UE a formellement entériné, le 12 juin, le règlement imposant de nouveaux droits de douane sur les produits agricoles restants et certains engrais en provenance de Russie et de Biélorussie. A présent, le texte va être publié au Journal officiel de l’UE et entrera en vigueur le 1er juillet. Bruxelles va donc imposer un droit ad valorem de 50 % pour les importations de produits agricoles non concernés par les mesures de 2024 à l’encontre des céréales, soit environ 15 % des importations agroalimentaires russes de 2023. Mais surtout, une augmentation progressive des droits de douane sur les engrais sera mise en place. Cette hausse débutera à 40 euros ou 45 euros par tonne (€/t), selon le type d’engrais, jusqu’à un droit additionnel prohibitif pouvant aller jusqu’à 315 € ou 430 €/t trois ans après le début de l’application des mesures. L’objectif de l’UE est de réduire sa dépendance à ces importations ainsi que les recettes d’exportation russes afin de limiter ses capacités à financer sa guerre d’agression contre l’Ukraine.

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La présidente de la commission de l’Agriculture du Parlement européen (Comagri), Veronika Vrecionová, a adressé – comme prévu – le 12 juin une lettre à la Commission européenne pour lui faire part de l’inquiétude des eurodéputés quant à la présentation simultanée, le 16 juillet, des propositions législatives sur la future Pac et sur le cadre financier pluriannuel 2028-2034. Soutenue par une large majorité des groupes politiques, ce courrier précise que « les propositions législatives sur la future Pac devraient suivre, et non coïncider, avec la présentation du prochain CFP » afin d’assurer leur « qualité juridique » et leur « cohérence » ainsi que faire l’objet d’un processus de consultation inclusif avec les États membres, les agriculteurs et les parties prenantes. La Comagri prépare un rapport d’initiative sur l’avenir de l’agriculture européenne qui ne sera adopté que le 15 juillet, veille de la présentation des propositions de Bruxelles. « Il est important que cette réflexion soit menée à bien et dûment examinée avant le lancement officiel de nouvelles propositions législatives », prévient Veronika Vrecionová. Elle rappelle également que de nombreux travaux sont déjà en cours (réforme de l’OCM, paquet de simplification, paquet vin…) et qu’une « réforme complète de la Pac à ce stade mettrait à rude épreuve les capacités institutionnelles ».

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L’organisation de producteurs (OP) APLBC (Association des producteurs de lait pour le bien collectif) compte attirer environ une centaine de nouveaux éleveurs laitiers au cours des deux prochaines années. Elle rassemble déjà 739 exploitations dans 29 départements et a collecté 600 millions de litres (ML) de lait en 2024, contre 400 ML un an avant, comme le précise un communiqué publié à l’issue de l’assemblée générale tenue le 10 juin. Cette forte hausse est liée à l’arrivée début 2024 de 134 exploitations normandes, et début 2025 de 130 éleveurs de l’OP historique de Novandie (ultra-frais MDD et à marques Mamie Nova et Bonne Maman) situés dans la Somme et de Pas-de-Calais. L’OP a aussi fait entrer des producteurs qui ont quitté Lactalis, industriel engagé dans un politique de réduction de sa collecte. Au cours de l’année 2024, l’APLBC a noué plusieurs contrats tripartites incluant LSDH et les marques MDD de lait de consommation d’Auchan, d’Aldi, de E. Leclerc et de Carrefour. Le prix moyen payé du lait a été de 494 €/1000 L et désormais les contrats tripartites couvrent 80% du lait d’APLBC contre 50% il y a 18 mois. « Nous avons besoin de visibilité et de sérénité pour investir, continuer à produire un lait de qualité, et faire face aux défis climatiques », souligne Jérôme Chapon, le président de l’OP. source: Agra

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Dans une lettre publiée le 10 juin dans la revue scientifique Environmental Science & Technology, repérée par Le Monde (article payant), un groupe de 20 chercheurs d’universités européennes et nord-américaines s’inquiètent de manœuvres pour modifier la définition des per et polyfluoroalkykés (PFAS, ou « polluants éternels ») et in fine affaiblir la réglementation. Les scientifiques affirment que la définition actuelle de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) « est scientifiquement fondée, sans ambiguïté et parfaitement adaptée à l’identification » des PFAS. « Nous craignons que certaines personnes et organisations ne cherchent à obtenir une redéfinition des PFAS approuvée par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) afin d’exclure certains sous-groupes de produits chimiques fluorés du champ d’application de la définition existante », préviennent-ils. Une démarche « motivée par des raisons politiques et/ou économiques plutôt que scientifiques ». Alors que la définition de l’OCDE « repose uniquement sur les caractéristiques moléculaires intrinsèques », des « définition alternatives » des PFAS comme celle de l’IUPAC « pourraient exclure les gaz fluorés (gaz F), l’acide trifluoroacétique (TFA) et/ou les polymères » du champ des PFAS. source: Agra

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