Fil info

Initialement prévu pour le début du mois d’avril, le paquet de mesures de la Commission européenne pour le secteur vitivinicole sera finalement dévoilé le 28 mars. Cette date a été confirmée par le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de l’Agriculture de l’UE, le 24 mars à Bruxelles. « Comme promis, on a travaillé rapidement pour proposer des mesures permettant de soutenir le secteur et d’aider les producteurs à gérer leur production de manière plus efficace et plus flexible », s’est félicité le Luxembourgeois en conférence de presse. Et d’ajouter : « Le secteur vitivinicole doit s’adapter à une réalité changeante de plus en plus complexe et saisir les occasions qui se présentent à lui ». Selon un premier projet de texte, en circulation début mars et obtenu par Agra Presse, la Commission européenne devrait reprendre les principales recommandations du groupe à haut niveau sur le vin, qui a rendu ses conclusions en décembre.

Agra

Un cas d’influenza aviaire hautement pathogène (virus H5N1) a été confirmé sur un mouton dans le Yorkshire, dans le nord de l’Angleterre, a annoncé le gouvernement britannique dans un communiqué le 24 mars. Il s’agit du premier cas au monde sur cette espèce, selon le Département à l’environnement, à l’alimentation et aux affaires rurales (Defra). La contamination a été détectée après « plusieurs tests positifs sur le lait », dans le cadre de la surveillance de routine menée dans les élevages déjà atteints par l’influenza sur des volailles. Comme le rappelle le Defra, les autorités britanniques ont instauré ce suivi des autres espèces animales à la suite de l’épizootie chez les vaches laitières aux États-Unis – qui a causé un premier décès humain outre-Atlantique. Le mouton infecté dans le Yorkshire a été abattu « pour permettre des tests approfondis ». Aucune autre contamination n’a été observée dans l’élevage concerné. « Le risque pour l’élevage [au Royaume-Uni] reste faible », estime Christine Middlemiss, la chef des services vétérinaires britanniques (CVO), citée dans le communiqué. Elle appelle toutefois les éleveurs à la vigilance (surveillance des signes cliniques de l’influenza aviaire, maintien de la biosécurité).

Agra

Dans une décision rendue le 21 mars, le Conseil d’Etat a décidé de maintenir la définition faite par l’Inao (Institut de l’origine et de la qualité) de l’« élevage industriel », dont ne peuvent provenir les engrais organiques utilisés en agriculture biologique. S’appuyant sur un jugement de la cour de justice européenne (CJUE) d’octobre, le rapporteur publique avait indiqué lors de l’audience que cette définition ne pouvait être confondue avec le seul « élevage hors sol », même si c’est ainsi que le règlement a été traduit dans certaines langues, autres que le français. Le Conseil d’Etat valide également les exclusions des exploitations en « système caillebotis », « grilles intégral », cages, ou dépassant les seuils mentionnés dans la directive 2011/92/UE ; la rapporteure les considérait comme valable au titre d’un « faisceau d’indices » permettant de définir « l’élevage industriel ». La CJUE a d’ailleurs indiqué que ces indices devaient « à tout le moins » se rapporter à trois thèmes : bien-être animal, biodiversité, climat. Or, soulignait au passage le rapporteur du Conseil d’État, la France n’a pas retenu de critère lié à la biodiversité, ce qui pourrait lui être reproché – mais tel n’était pas l’objet de la saisine de l’Afaïa. Ainsi, loin des distorsions de concurrence craintes par les fabricants, le rapporteur avait conclu, à l’inverse, que la définition choisie par l’Inao est « relativement souple » par rapport à celle retenue par la moyenne des autres États membres de l’UE.

Agra

La présence d’un couple de loups de souches génétiques différentes sur le plateau de Millevaches ravive un débat enflammé entre défenseurs de la faune sauvage et éleveurs dans le Limousin. C’est l’association de défense de la nature Carduelis, installée en Creuse, qui a révélé leur découverte il y a deux semaines dans un communiqué illustré de photos, datées du 27 juillet 2024. La préfecture de Corrèze a confirmé le 20 mars la présence des «deux individus de l’espèce loup, un mâle, d’une lignée germano-polonaise et une femelle d’une lignée italo-alpine», à l’issue d’une réunion de la cellule de veille. Pour Carduelis, c’est une information essentielle, car «un individu, présent ou à venir, issu d’un croisement génétique entre deux lignées européennes différentes serait une première en France». «C’est une chance immense car ça aurait pu ne jamais arriver. Ça permet un brassage génétique qui est favorable à toutes les espèces animales ou végétales», a déclaré mercredi à l’AFP l’une de ses représentantes, Carmen Munoz Pastor, lors d’une manifestation devant la préfecture qui s’est transformée en face-à-face tendu avec une cinquantaine d’éleveurs. Ce couple de loups doit dont être protégé, notamment face aux tirs de défense, a plaidé la présidente de One Voice, Muriel Arnal. Le lendemain, la préfecture a pourtant maintenu l’autorisation de tirs de défense simple pour 25 éleveurs. Insuffisant, pour la FDSEA et les Jeunes agriculteurs, qui ont boycotté la réunion de la cellule de veille, en dénonçant une «mascarade inutile».

Agra

Dans un rapport sur la «Relocalisation en France de certaines productions de fruits et légumes» paru le 21 mars (télécharger), le CGAAER (ministère de l’Agriculture) reste prudent, estimant que le phénomène devrait se limiter à des marchés de niche. «Si la France ambitionne de relocaliser certaines productions agricoles, il est toutefois important de noter que cela ne pourra se faire que de manière limitée et ciblée», estiment les auteurs, qui citent l’olivier, l’amande ou encore les agrumes, «à condition de viser un marché de niche à haute valeur ajoutée». En effet, «bien que le changement climatique mette sous tension leurs ressources en eau, les principaux pays concurrents de la France dans la production de fruits et légumes – le Maroc, l’Espagne et l’Italie – n’envisagent pas de réduction significative de leurs volumes de production. Ces pays ont engagé des stratégies d’adaptation robustes, notamment en matière de gestion de l’eau», estime le CGAAER. Et de souligner les investissements «conséquents dans les technologies de dessalement d’eau de mer, qui permettent d’augmenter les réserves disponibles pour l’agriculture» et des «initiatives visant à moderniser les systèmes d’irrigation». Pour les auteurs, ces solutions, «bien que coûteuses, démontrent la capacité de ces pays à maintenir leur compétitivité sur le marché des fruits et légumes, malgré les contraintes climatiques croissantes».

Agra

Dans une décision publiée le 20 mars, le Conseil constitutionnel a censuré plusieurs dispositions majeures de la loi d’orientation agricole (LOA). Les principes de non-surtransposition des normes européennes et de « non-régression de la souveraineté alimentaire » sont supprimés au motif qu’ils sont contraires à la séparation des pouvoirs. De même, les présomptions d’absence d’intention applicables au délit d’atteinte aux espèces protégées (mais pas la dépénalisation de certaines peines) sont censurées, car elles « méconnaissent le principe de légalité des délits et des peines ». Le droit à régularisation en cas d’erreur applicable aux contrôles opérés dans une exploitation agricole est supprimé, car jugé « inintelligible ». Plusieurs dispositions relatives aux travaux forestiers (défrichement en montage, intérêt général des travaux de gestion durable) ou à la réglementation foncière (installations proches des rivages, exemption des bâtiments agricoles du décompte des zones artificialisées, espace de transition entre les espaces agricoles et les espaces urbanisés) sont supprimées, car elles n’ont pas de lien direct avec le texte. Dernière mesure supprimée : l’exemption pour la pisciculture des régimes d’autorisation environnementale, au motif qu’elle est contraire à la Charte de l’environnement. source: Agra

Agra

Cures détox, compléments alimentaires, viande rouge : les Français manquent de repères sur leur alimentation et sont souvent mal informés, selon le quatrième baromètre de l’esprit critique d’OpinionWay pour Universcience (Palais de la découverte/Cité des sciences), publié le 20 mars. 58 % pensent que les cures détox sont efficaces pour « nettoyer l’organisme après un excès alimentaire », 37 % que les compléments alimentaires « compensent une mauvaise alimentation » et 34 % que « les hommes ont besoin de plus de viande rouge que les femmes ». Des fausses informations encore plus répandues chez les 15-24 ans (65 %, 53 %, 46 %). Au total, plus de huit sondés sur dix adhèrent à « au moins une des contre-vérités testées qui circulent au sujet de l’alimentation ». 56 % confient ne pas savoir « vraiment qui croire » ; c’est le cas pour 65 % des 18-24 ans. « La première source d’information sur l’alimentation est l’entourage (54 %) », résume le baromètre, « suivi par internet (hors réseaux sociaux) pour un Français sur deux, puis les professionnels de santé (30 %) ». Chez les 15-24 ans, 46 % font confiance aux youtubeurs et influenceurs scientifiques, et 63 % aux applications spécialisées, comme OpenFoodFacts ou Yuka. 56 % rapportent lire régulièrement les étiquettes en faisant leurs courses. source: AGRA

Agra

La transmission familiale reste le schéma dominant en agriculture, selon les résultats d’un projet de recherche de l’Esa d’Angers (école d’ingénieurs). Plus de la moitié des installés en 2018 ont des parents agriculteurs (sur un échantillon de 3 400 individus). L’étude distingue cinq profils-types, entre héritiers, « classes populaires hors cadre » et reconvertis. En dehors de la transmission familiale, on retrouve notamment les « classes populaires hors cadre » (16 %), qui sont presque tous non issus de familles d’exploitants (97 %). Un autre trait distinctif est leur ancrage rural : 90 % vivaient déjà à la campagne avant leur installation. Autre catégorie : les « reconvertis des classes moyennes » (20 %). Souvent sans ancrage rural ni familial dans le secteur, ils ont pris un virage tardif vers l’agriculture. « Leur approche de l’agriculture reflète leur parcours atypique : trois quarts vendent exclusivement en circuit court, 60 % privilégient le bio et un tiers se spécialise dans le maraîchage, soit le double de la moyenne. » Les « reconvertis des classes supérieures » (8 %) sont issus majoritairement des milieux urbains. Nombre d’entre eux (42 %) sont issus de familles agricoles, témoignant d’un mouvement de « contre-mobilité » : après une première carrière hors du secteur, ils reviennent vers la profession de leurs parents. source: Agra

Agra

Pierre Alessandri, 55 ans, membre du syndicat Via Campagnola (Confédération paysanne), a été blessé par balles lundi 17 mars sur son exploitation en périphérie d’Ajaccio et est décédé dans la nuit, a appris l’AFP auprès du procureur d’Ajaccio le 18 mars. Il a été « blessé par arme à feu, possiblement par trois coups de feu tirés dans le dos » lundi peu après 19h, a indiqué Nicolas Septe, procureur de la République d’Ajaccio, dans un communiqué. Transporté dans la soirée à l’hôpital d’Ajaccio dans un état grave, il a succombé à ses blessures. Les faits ont eu lieu à proximité de son exploitation d’huiles essentielles située à Sarrola-Carcopino (Corse-du-Sud). Une enquête a été ouverte, a précisé le procureur. Producteur d’huiles essentielles depuis 1993, Pierre Alessandri était membre depuis plus de 20 ans du syndicat Via Campagnola. Il en avait été le secrétaire général pour la Corse-du-Sud. En avril 2019, sa distillerie avait été détruite par un incendie criminel. « La piste privilégiée est celle d’une réaction violente liée aux positions syndicales de Pierre Alessandri », avait alors indiqué le procureur de l’époque, Éric Bouillard. Pierre Alessandri avait notamment été l’un des seuls syndicalistes agricoles à se féliciter de la tenue de contrôles sur l’attribution des aides agricoles européennes. source: AGRA

Agra

Dans un communiqué du 19 mars, L214 annonce qu’elle « engage une procédure devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) » contre la cellule Déméter, qualifiée d’« atteinte grave aux libertés fondamentales d’expression et d’association ». Créée en décembre 2019, cette cellule de la gendarmerie nationale assure notamment le « suivi d’actions de nature idéologique » visant le monde agricole. Une mission confirmée par le Conseil d’État en novembre 2024. La procédure devant la CEDH vise à « faire respecter le droit à la liberté d’expression, d’information et d’association », explique L214. Et de dénoncer une « surveillance injustifiée des associations de défense des animaux, de l’environnement et de toute voix critique vis-à-vis de l’agriculture industrielle ». En parallèle, L214, Pollinis, Générations futures et la Ligue des droits de l’homme ont publié une tribune dans laquelle elles demandent la « dissolution » de la cellule Déméter. Un texte signé par « 120 associations, chercheurs, universitaires, juristes et personnalités publiques ». Au-delà de leurs militants, les ONG estiment que la cellule Déméter « menace » les « libertés associatives et le droit fondamental des citoyens à l’information, à l’expression et même à la contestation ». Source: AGRA

Agra

PetitesAnnonces
Bovins

V Mâles Aubrac 15 mois repro incrits HB TGS dociles bonnes origines. Tél 06 51 84 10 32

Véhicules agricoles

A louer remorque pour saison ensilage 36m3, freinage à air ou hydraulique. Convient pour groupe de particuliers ou en complément pour entrepreneurs. Disponible pour toute la saison. Tél 06 47 53 34 36 (Naucelle – 12)