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Le prochain cadre financier pluriannuel de l’UE (CFP) sera bel et bien présenté en deux temps « pour garantir un processus décisionnel harmonieux et collégial et assurer une visibilité suffisante à chaque programme ». Dans une note adressée à ses directeurs généraux et chefs de service pour consultation entre les services en date du 19 juin, la Commission européenne prévoit donc de présenter certains éléments du prochain budget de l’UE le 16 juillet et d’autres, le 17 septembre. Toutefois, le dernier agenda prévisionnel des points prévus à l’ordre du jour des prochaines réunions de la Commission européenne mentionne plutôt le 3 septembre comme date envisagée du second paquet. Concernant la Pac, une présentation en deux temps est également dans les tuyaux, comme l’a rappelé le commissaire européen à l’Agriculture lors de la réunion des ministres le 23 juin. Les grandes lignes pourraient alors être présentées le 16 juillet, en même temps que la communication politique et les propositions législatives liées au CFP 2028-2034, tandis que les détails devraient être fournis dans un second temps, très probablement en septembre. Néanmoins, la note interne de la Commission européenne n’en fait pas état et ne mentionne d’ailleurs aucunement la Pac.

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« Il y a lieu de corriger Egalim, mais il faut y travailler précautionneusement », a indiqué la ministre de l’Agriculture Annie Génevard à l’occasion de la convention de l’Ania (industries agroalimentaires), qui s’est tenue le 26 juin, laissant entendre que le projet, repoussé à l’après-2025, n’est pas encore enterré. Sa collègue des PME et de l’Artisanat Véronique Louwagie, également présente, a balayé les thèmes d’actualité. Sur les centrales d’achat européennes, les contrôles se poursuivent et la ministre de Bercy place beaucoup d’espoir dans le recours en cassation d’une centrale d’achat condamnée en appel : « Si la cassation reconnaît que le droit français s’applique, ce sera formidable ». Sur Egalim, reconnaissant des effets positifs, Véronique Louwagie estime qu’il faut des « améliorations » : apaiser le niveau de tension à l’occasion des négociations commerciales ; introduire des règles spécifiques pour les PME ; réfléchir à la durée des négociations ; et faciliter la révision des prix pour les denrées agricoles. Mais elle s’interroge sur la faisabilité d’un nouveau projet de loi compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale et après l’expérience vécue lors du la proposition de loi sur le seuil de revente à perte +10 points (SRP+10), adoptée au printemps par un accord en commission mixte paritaire après plusieurs rebondissements.

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Alors que la réunion de la commission mixte paritaire (CMP) sur la proposition de loi (PPL) Entraves doit avoir lieu ce lundi 30 juin, le rapporteur de la commission des affaires économiques à l’Assemblée, Julien Dive (Les Républicains) se montrait optimiste. «On arrive à un accord», explique le député le 29 juin au soir. «Nous ne sommes pas très loin d’un accord sur tous les articles», confirme l’auteur de la PPL, le sénateur LR Laurent Duplomb, sans toutefois en préciser les termes. L’autre auteur du texte, le sénateur UDI Franck Menonville décrit l’état des discussions comme «positif, et nous avons majoritairement une envie d’être utile et au niveau des attente de nos agriculteurs», explique-t-il. Il y a encore quelques jours, plusieurs articles faisaient encore l’objet de dissensus entre Julien Dive et Laurent Duplomb : acétamipride, séparation de la vente et du conseil, notamment. Ce dimanche soir, les derniers points de discussions ne concernaient plus M. Duplomb, assure Julien Dive. Mais les discussions semblent évoluer rapidement. La réunion de la CMP débutera à 14h30.

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Le conseil d’administration national de Coopérative U a réélu à l’unanimité le 24 juin Dominique Schelcher à la présidence du groupement pour un second mandat d’une durée de 6 ans. Entre 2018 et 2025, le chiffre d’affaires du groupement est passé de 25,6 à 34,1 Mds€ (avec carburant), la part de marché de 10,7 % fin 2018 à 12,1 % fin 2024 et le réseau a franchi début 2025 le seuil des 1 800 magasins, selon le réseau coopératif. « Dominique Schelcher poursuivra, avec l’ensemble des commerçants associés, la mise en oeuvre du plan stratégique CAP 15, qui vise à porter la part de marché du groupement à 15 % à horizon 2030 », indique un communiqué.

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En Belgique, « les abatteurs manquent de vaches et viennent en chercher en France », rapporte l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances du 23 juin : « Sur les quatre premiers mois de l’année, la France a ainsi exporté 1 050 vaches de boucherie vers la Belgique, contre seulement 220 en 2024 ». « Ce flux se serait intensifié au mois de mai », ajoute l’institut technique français, citant des « opérateurs ». Explication de ce changement d’approvisionnement : dans un contexte de décapitalisation, « les prix des vaches belges se sont envolés et sont passés au-dessus des prix français mi-février ». « La vache R belge cotait ainsi 30 centimes de plus [au kilo] que son homologue française et la vache O 20 centimes de plus », à respectivement 6,75 €/kg carcasse et 6,25 €/kg carcasse outre-Quiévrain, le tout en semaine 23 (du 2 juin). En décembre 2024, le cheptel belge avait reculé de 3,6 % en un an (à 862 000 vaches), contre -2 % en France. Plus largement, toute l’UE est confrontée à un « manque criant de vaches de réforme » (-4 % d’abattages au premier trimestre), en raison de la décapitalisation (-3% de cheptel début 2025), ainsi que de la hausse du prix du lait et des effets des maladies vectorielles, deux phénomènes qui incitent les éleveurs à garder leurs vaches pour la reproduction.

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« Pour la première fois depuis dix mois, les naissances allaitantes étaient en hausse en avril », de 1 % par rapport à avril 2024 (à 311 000 têtes), constate l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances du 23 juin. Il s’agit de la première hausse depuis le début de la campagne de vêlage, démarrée en juillet 2024 et fortement perturbée à l’automne par les maladies vectorielles (FCO et MHE), à l’origine de nombreux avortements. Le timide rebond du mois d’avril ne permet pas de compenser le « retard pris depuis plusieurs mois à cause de la situation sanitaire » : les naissances depuis le début de la campagne affichent en avril un recul de 189 000 veaux sur un an (contre 197 000 en mars). Depuis début 2025, le cumul des naissances allaitantes est en baisse de 6 % sur un an (à 1,262 millions de têtes), alors que « les naissances laitières reculent nettement moins fortement (-2,9 %) ». Les conséquences de ce déficit de naissances (pénurie d’animaux pour l’engraissement, l’export en maigre et le renouvellement) vont s’aggraver dans les prochains mois. « Les maladies vont se répercuter sur les disponibilités en broutards fin 2025 et 2026 et donc sur l’offre de JB (jeunes bovins engraissés en France, NDLR) en 2026-2027 », indique Boris Duflot, directeur du département Économie de l’Idele.

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Le 25 juin, la Fédération européenne des syndicats de l’alimentation, de l’agriculture et du tourisme (Effat) a présenté une proposition de directive-type portant sur les intermédiaires de main-d’œuvre et la sous-traitance répandus dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Elle vise à mettre fin aux pratiques de travail abusives, « source de dumping social et de concurrence déloyale » : exploitation de travailleurs migrants, conditions de travail dangereuses, logement précaire… « Il est temps de limiter la sous-traitance. S’il s’agit du même emploi sur le même lieu de travail, il doit bénéficier des mêmes droits et protections », a déclaré Enrico Somaglia, secrétaire général de l’Effat. La fédération propose de réglementer le secteur par la création d’une licence communautaire et de registres nationaux. Elle appelle aussi au renforcement de l’inspection du travail et au recoupement des données entre les autorités des États membres. L’Effat enjoint la Commission européenne d’inclure cette initiative dans la feuille de route pour des emplois de qualité (Quality Jobs Roadmap), prévue pour fin 2025. Récemment, en France plusieurs procès, certains concernant la viticulture champenoise, ont mis en lumière les agissements illégaux d’intermédiaires de main-d’œuvre.   source: Agra

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Dans un communiqué du 25 juin, les associations Générations futures, Association des médecins contre les pesticides et France nature environnement s’indignent contre le retard de la publication de l’étude Pestiriv, qui « serait bloquée au niveau gouvernemental ». « Nos associations qui ont toutes les trois participé au comité national de suivi des études sur les pesticides, savent que Pestiriv est terminée », affirment-elles. Elles voient en cela une « une volonté manifeste de masquer la réalité de l’impact des pesticides », à l’approche de la CMP sur la PPL Duplomb. Lancée en 2021 par l’Anses et Santé publique France, l’étude Pestiriv évalue l’exposition aux pesticides des riverains de cultures, en particulier viticoles. Les premiers résultats avaient été annoncés pour « pas avant 2024 ». Les trois associations indiquent étudier « le dépôt d’un recours juridique » pour avoir accès aux résultats de l’étude. Interrogé, le cabinet de la ministre de l’Agriculture a répondu que « l’étude n’est pas terminée, il ne s’agit en aucun cas d’un blocage du gouvernement ».   source: Agra

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Dans son Observatoire de la souveraineté alimentaire présenté en conférence de presse le 26 juin, l’association CCFD Terre Solidaire montre, que la dépendance alimentaire de la France s’accroît à l’égard des pays tiers tandis que les exportations françaises compromettent la souveraineté de pays les moins avancés (PMA). « Entre 2000 et 2019, nos importations agricoles et alimentaires ont doublé, passant de 28 à 56 Md Euros », peut-on lire dans la synthèse du rapport. Le Maroc apparaît comme le principal pays en développement (PED) fournisseur de la France en valeur (1,8 Md d’euros en 2024). La tomate d’exportation marocaine, qui assure 76% des importations françaises selon le rapport, « fait une concurrence déloyale aux agriculteurs marocains en termes de ressources et de financements », a dénoncé Badia Aarab représentante de la Fédération nationale du secteur agricole du Maroc. Du côté des exportations françaises, le Sénégal est mis en avant. C’est le principal PMA client de la France, qui lui a acheté en 2024 pour 263 millions d’euros produits (notamment des céréales et produits laitiers). Des achats qui maintiennent ce pays en « situation de dépendance ».   source: Agra

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Dans un règlement délégué publié au Journal officiel de l’UE le 12 juin, la Commission européenne simplifie la législation de l’UE concernant les prescriptions en matière de freinage pour les véhicules agricoles et forestiers. Dans les faits, il est désormais possible pour les tracteurs équipés d’une double ligne hydraulique de freinage d’être attelés à des outils en simple ligne. Bruxelles justifie sa décision par le fait qu’« un nombre important de véhicules tractés sont encore utilisés avec des attelages à simple ligne ». Elle ajoute des dispositions techniques afin de « prévenir les accidents provoqués par des systèmes de freinage mal reliés » mais également « de garantir le bon fonctionnement des véhicules tractés équipés d’un système à simple ligne lorsqu’ils sont attelés à des tracteurs dotés de deux conduites de commande ». Le nouveau texte rappelle que « l’immatriculation ou la mise en service de tracteurs neufs équipés de systèmes de freinage uniquement compatibles avec des liaisons hydrauliques du type à une seule conduite » est interdite depuis le 1er janvier 2025. Plusieurs autres problèmes de conformités ont émergé ces derniers mois, soulignaient nos confrères de la France agricole dans un article le 5 juin. source: Agra

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