Mot-clé : Prix

Aveyron | Par Eva DZ

Veau d’Aveyron et du Ségala : le revenu des éleveurs en priorité

L’IRVA a terminé sa tournée des réunions d’hiver, jeudi 6 février à Cassagnes Bégonhès. Ces temps d’échanges privilégiés entre éleveurs de Veau d’Aveyron et du Ségala ont mis en exergue la marche en avant de la valorisation du produit, l’arrivée de nouveaux éleveurs et les nombreux projets qui animent l’interprofession, avec pour seul objectif : la mise en valeur de ce produit d’excellence. L'IRVA a achevé sa tournée des réunions…


Par La rédaction

Bovins viande : les prix des broutards «s’approchent des coûts de production» (FNB)

Les prix payés aux éleveurs de bovins viande «sont en train d’atteindre le niveau des coûts de production sur certaines catégories d’animaux», a indiqué Patrick Bénézit, le président de la FNB (éleveurs allaitants, FNSEA), lors d’une conférence de presse le 28 janvier. C’est le cas pour les broutards, dont les cours sont proches de 4,3 €/kg vif, selon le dernier bulletin d’Interbev (interprofession) publié le 22 janvier. L’indicateur interprofessionnel de coût de production s’établit, lui, à 4,1 €/kg au premier semestre 2024; le chiffre sera réactualisé dans les prochaines semaines. Les jeunes bovins (JB) suivent le même chemin, avec des cotations supérieures à 5,7 €/kg pour un coût de production de 6 €/kg début 2024, ainsi que les laitonnes (jeunes femelles). Mais «on est encore loin du compte pour les vaches», note Patrick Bénézit. Ces niveaux de prix s’expliquent par «des fondamentaux de marché révolutionnaires pour notre filière», selon le secrétaire général de la FNB Cédric Mandin: un manque d’offre persistant en raison de la décapitalisation et des maladies vectorielles, alors que la demande est «présente en maigre, notamment en Italie et en Espagne». Toutefois, «la situation des élevages reste compliquée», relativise M. Mandin, en raison de charges en hausse.


National | Par La rédaction

Toujours des bras de fer dans le secteur laitier

Les responsables de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) ont organisé fin janvier à Paris, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont balayé l’actualité agricole. Négociations commerciales, interprofession, Lactalis, sanitaire… Les dossiers en tension restent nombreux.  © iStock-zmeel Les éleveurs laitiers aimeraient une année 2025 meilleure que l’an dernier, surtout beaucoup plus «apaisée». C’est le souhait de leur président Yohann Barbe, qui attend avec impatience…


Par La rédaction

Négociations commerciations: demandes de hausse d’industriels de +2,8 à +6,4% (Intermarché)

Le patron des Mousquetaires/Intermarché Thierry Cotillard a affirmé sur France Info le 9 janvier que «des industriels que je qualifierais presque d’irresponsables sont venus avec des hausses de tarifs» jugées significatives à l’entame des négociations commerciales. Pour 2025 et après une période de forte hausse des prix des produits alimentaires, «on visait de la déflation» dans les prix consentis par les industriels aux supermarchés, a déclaré le patron du troisième distributeur en France. «Ce n’est pas complètement gagné», a-t-il dit, évoquant «de très grandes marques qui sont venues avec des hausses de tarifs de l’ordre de 6 à 7, voire 8%, c’est énorme et totalement décorrélé de la réalité économique». Thierry Cotillard plaide que le coût «industriel» de fabrication des denrées (gaz, cartons ou transports), est moins élevé que l’année précédente, tout comme le prix de la plupart des matières premières agricoles. En revanche, selon lui, les demandes des plus petits fournisseurs sont «beaucoup plus raisonnables», avec en moyenne des demandes de hausse de 2,8% contre 6,4% pour les grands fournisseurs. La veille, Michel-Édouard Leclerc fustigeait aussi sur BFM TV «des marques qui ont vraiment déconné» avec des hausses de prix.

 

La rédaction


Aveyron | Par Eva DZ

Analyses systématiques du lait : quelles incidences pour les éleveurs ?

A partir du 1er janvier, à chaque livraison de lait de vache, des échantillons seront prélevés pour analyser la matière grasse, la matière protéique, le point de congélation et les cellules somatiques, en plus du critère résidus d’antibiotiques déjà systématiquement analysé. Christophe Malgouyres et Claude Falip, co-présidents de la section bovins lait FDSEA expliquent cette évolution issue d’un accord interprofessionnel national qui s’applique en Aveyron pour les producteurs de SODIAAL,…


Par Eva DZ

Prix plancher : un dispositif «efficace» pour certaines filières, dont le lait, selon une étude

Selon une note de l’Institut des politiques publiques (IPP), publiée le 11 décembre, un prix plancher sur la matière première agricole «peut être source d’efficacité dans les filières où les agriculteurs font face à des acheteurs ayant du pouvoir de monopsone, c’est-à-dire étant capables de peser négativement sur les prix», comme la filière laitière. Les économistes imaginent des prix plancher différents de ceux mis en place dans le cadre de la PAC des années 1970 et 1980. Ainsi, un prix plancher tel qu’évoqué dans la note serait «indexé sur les cours internationaux des denrées agricoles». Cette condition permettrait de «conduire à une meilleure rémunération des agriculteurs sans nécessairement nuire aux consommateurs». En revanche, il impliquerait une réduction des marges des industriels à l’achat de matière première. Plus encore, les auteurs estiment que le prix plancher peut «améliorer l’efficacité des politiques de soutien de l’offre agricole». Une analyse de la situation de la filière laitière les amène à conclure que le lait pourrait faire l’objet d’un prix plancher, étant donné la concentration des acteurs de l’aval et leur capacité à peser sur les prix à la baisse.

À noter que l’étude porte sur des données de la période 2003-2018, donc avant les lois Egalim.

La rédaction


Par Eva DZ

Lait : Leclerc signe 290 Ml en contrats tripartites et élargit à l’ultra-frais

Le distributeur E. Leclerc annonce, dans un communiqué le 21 novembre, avoir contractualisé un total de 290 millions de litres (Ml) de lait en contrats tripartites pour les produits vendus sous marques de distributeur (Eco+, Marque repère, Délisse). Après un premier accord sur le prix du lait en 2021, l’enseigne renouvelle ses contrats pour trois ans avec plusieurs transformateurs et organisations de producteurs*, sur 230 millions de litres de lait. «Ces volumes concernent 100% du lait UHT conventionnel commercialisé par l’enseigne sous les marques Marque repère et Eco+», précise le communiqué. En outre, Leclerc signe son premier contrat tripartite sur les produits laitiers ultra-frais avec Novandie (Andros) et l’organisation de producteurs APLBC. Ce contrat porte sur 60 Ml par an pour une durée de «quatre ans et demi». Ils seront «utilisés principalement pour la fabrication de yaourts Délisse de Marque repère», indique E. Leclerc.

Selon le panéliste Kantar, les 734 magasins et 731 «drives», propriété des près de 600 patrons adhérents au «mouvement» E. Leclerc, représentent 24,1% du marché français de la grande distribution.
*Lactalis, Orlait, LSDH, Unell, OPLB, Unicoolait, Ucanel, Sodiaal, Lact’union, Terra Lacta, APLBC 

La rédaction


Par Eva DZ

Prix du lait : Lactalis et l’Unell trouvent un accord pour 2025 avec une prime de durabilité

À l’issue d’une négociation, Lactalis et sa principale association d’organisations de producteurs Unell ont convenu d’une revalorisation de 10 euros/1000 litres du prix de revient agricole (PRA) dans leur formule de prix et d’une prime de RSE de 4€/1000l pour l’année 2025, annonce un communiqué commun du 15 novembre. Les deux parties avaient trouvé un accord sur la formule de prix lors d’une médiation en avril. La revalorisation de la matière première agricole (+10€/1000l) dans la composante PGC (produits de grande consommation) France de la formule de prix intervient «en amont des prochaines négociations commerciales avec la grande distribution», précise le communiqué.

Le PRA a été défini à 477€/1000l par l’Unell et Lactalis, en dessous de l’indicateur publié par le Cniel en septembre (485€/1000l). À noter que celui-ci porte sur l’année 2023. Le communiqué rappelle qu’une hausse de 20,4€/1000l sur la MPA avait déjà été appliquée en 2024 par rapport à 2023. Pour la première fois, une prime RSE de 4€/1000l «vise à encourager les progrès réalisés en matière de bien-être animal et de réduction de leur empreinte environnementale» sur la base de leur résultat au diagnostic Cap’2ER. «Cet accord permettra à Lactalis France d’entrer au plus tôt en négociations commerciales au niveau national avec la grande distribution», explique le communiqué.

La rédaction


Par La rédaction

Veaux laitiers : la FCO perturbe le marché, les éleveurs dénoncent des abus

Entre rebond des naissances en août et restrictions à l’export en raison de la fièvre catarrhale ovine (FCO), le marché des veaux laitiers se grippe et les prix chutent, selon le bulletin Tendances publié par l’Idele le 21 octobre. «Le cours du veau mâle laitier de 45-50 kg a ainsi perdu 9 € en quatre semaines», note l’Institut de l’élevage. À 70 € par tête en semaine 41 (du 7 octobre), il reste «toutefois supérieur aux niveaux des trois dernières années». Pour pouvoir être exportés, les petits veaux laitiers doivent présenter un test PCR négatif pour la FCO; les animaux positifs (autour de 60% des cas) ne peuvent être écoulés que sur le marché français. Toutefois, l’export «ne représente que 25% des veaux français», rappelle la FDSEA du Cantal dans un communiqué le 21 octobre. «Le nombre de veaux positifs n’est pas suffisamment conséquent pour faire fluctuer le marché intérieur et justifier une baisse des prix», estime le syndicat, qui dénonce des «tentatives» dans ce sens. La FDSEA pointe aussi «les pratiques abusives de certains opérateurs qui ramènent les veaux positifs au sein des exploitations», ce qui fait courir un «risque sanitaire majeur pour les élevages». Et le syndicat d’exhorter: «En aucun cas les éleveurs [ne] doivent accepter de reprendre un veau sur leur exploitation».


Par Eva DZ

Lait : les industriels espèrent maintenir des tarifs «stables» pour 2025

«Si nous arrivons à une stabilisation de nos tarifs, ce sera une bonne chose», a expliqué le président-directeur général de la Fnil (laiteries privées) François-Xavier Huard, lors d’une conférence de presse du 24 septembre. «Pour l’instant, certains distributeurs nous parlent de baisse de 5%, mais on ne reviendra pas aux prix d’avant-Covid», a-t-il indiqué. «La demande en produits laitiers est forte et la tendance est à la baisse de la collecte. Il y a aussi le sujet du maintien du cheptel et du renouvellement des générations», poursuit-il, mettant en garde contre ceux qui voudraient «repartir dans une guerre des prix». «Au plus fort de l’inflation, certains produits laitiers ont augmenté de 15 à 20%», précise le p.-d.g. de la Fnil. Cette forte hausse des prix a occasionné des «arbitrages» entre les catégories de produits, mais «globalement pas de déconsommation», observe-t-il.

Concernant le contexte législatif, la Fnil appelle à la «stabilité». «Nous n’avons pas besoin d’une énième loi Egalim, mais plutôt de faire respecter les lois existantes. La question des centrales d’achat européennes n’est pas réglée», explique-t-il. Le 23 septembre, Aura Retail, l’alliance à l’achat d’Intermarché-Netto, Auchan et Casino, a annoncé rejoindre les centrales d’achat européennes Epic et Everest.

La rédaction