Mot-clé : Export

Par La rédaction

Influenza aviaire : résurgence de la maladie dans l’Eure, statut indemne remis en cause

Alors que l’influenza aviaire ne s’était plus manifestée en France depuis deux mois, un nouveau cas a été confirmé dans l’Eure par le résultat d’analyse du laboratoire de Ploufragan le 27 décembre 2024. De ce fait, le statut de pays indemne d’influenza, déclaré à l’Organisation mondiale de la santé animale le 17 décembre à des fins d’exportation, est remis en cause. A l’occasion de cette déclaration, le ministère avait rappelé que le niveau de risque déterminant les mesures de biosécurité demeurait «élevée» en raison de la circulation active du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Dans l’Eure 7 communes sont placées en zone de protection autour de celle de l’élevage atteint, La Poterie-Mathieu (1), et 46 autres dans la zone de surveillance. La surveillance des deux derniers sites infectés avait été levée respectivement le 15 décembre dans les Landes, et le 16 décembre dans l’Allier. Dans l’ensemble de l’Hexagone les mesures de biosécurité déterminées par le niveau de risque élevé consistent notamment à confiner les volailles ou, dans certaines conditions à leur ouvrir un parcours de surface réduite ou protégé par un filet.


Par eva dz

Porc : les exportations de charcuteries restent insuffisantes, selon la Fict

La fédération des charcutiers et traiteurs industriels (Fict) réclame des soutiens publics à l’export des charcuteries de porc, même si les exportations se sont redressées depuis les années 2000, d’environ 30% selon la présentation faite lors des Assises du syndicat ce 26 novembre. «Les charcuteries espagnoles et italiennes bénéficient de soutiens publics substantiels pour promouvoir leurs exportations», a considéré la présidente Christiane Lambert devant la presse. Ces deux origines sont largement responsables de la multiplication par quatre des importations au cours de la même période, qui a fait sombrer la balance commerciale depuis 2000 jusqu’à -900 M€ en 2023, ont considéré les industriels (444 M€ d’exportations pour 1,3 Md€ d’importations).

Les pays émergents, notamment en Asie, sont visés par les exportateurs français, entre autres pour les saucissons et jambons secs. L’export représente pour le secteur 8,7% d’un chiffre d’affaires de 9 Md€, selon l’étude de la Banque de France, soit un peu moins de 800 M€. La Fict met en avant les «résultats nettement supérieurs» de l’Espagne (1,8 Md d’euros), de l’Italie (plus de 2,2 Md d’euros) et de l’Allemagne pour les produits transformés à base de porc et de volaille.

La rédaction


National | Par La rédaction

Les semences françaises peinent à s’exporter

La France est leader dans l’exportation de semences végétales, mais le secteur semencier rencontre des points de fragilité qui profitent dangereusement à ses concurrents : le crédit-impôt-recherche n’est pas sécurisé, l’accès à l’irrigation n’est pas garanti et surtout l’administration assimile de façon croissante les semences traitées à des produits phytopharmaceutiques, ce qui discrédite l’offre française à l’extérieur. CS Actuagri Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la France réalise bon an mal…


Par La rédaction

Veaux laitiers : la FCO perturbe le marché, les éleveurs dénoncent des abus

Entre rebond des naissances en août et restrictions à l’export en raison de la fièvre catarrhale ovine (FCO), le marché des veaux laitiers se grippe et les prix chutent, selon le bulletin Tendances publié par l’Idele le 21 octobre. «Le cours du veau mâle laitier de 45-50 kg a ainsi perdu 9 € en quatre semaines», note l’Institut de l’élevage. À 70 € par tête en semaine 41 (du 7 octobre), il reste «toutefois supérieur aux niveaux des trois dernières années». Pour pouvoir être exportés, les petits veaux laitiers doivent présenter un test PCR négatif pour la FCO; les animaux positifs (autour de 60% des cas) ne peuvent être écoulés que sur le marché français. Toutefois, l’export «ne représente que 25% des veaux français», rappelle la FDSEA du Cantal dans un communiqué le 21 octobre. «Le nombre de veaux positifs n’est pas suffisamment conséquent pour faire fluctuer le marché intérieur et justifier une baisse des prix», estime le syndicat, qui dénonce des «tentatives» dans ce sens. La FDSEA pointe aussi «les pratiques abusives de certains opérateurs qui ramènent les veaux positifs au sein des exploitations», ce qui fait courir un «risque sanitaire majeur pour les élevages». Et le syndicat d’exhorter: «En aucun cas les éleveurs [ne] doivent accepter de reprendre un veau sur leur exploitation».


Par eva dz

Bovins viande : engraissement «dynamique» en France, au détriment de l’export de broutards

Depuis début 2024, «les mises en place de broutards pour la production de jeunes bovins en France étaient dynamiques, stimulées par la demande de l’aval», indique l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa note de conjoncture du 17 septembre. Entre janvier et juillet 2024, les engraisseurs français ont acheté 10 000 animaux de plus que l’année précédente (+5%), soit 203 000 broutards en tout. Dans un contexte de décapitalisation et de recul des naissances, le développement de l’engraissement en France réduit le disponible pour le débouché traditionnel de l’exportation des broutards. Entre le 1er janvier et le 18 août, ces flux ont reculé de 6% sur un an (40 000 animaux en moins). En revanche, avance l’Idele, les exportations de bovins vifs «ne semblent pas avoir pâti» des crises sanitaires en cours (FCO-3 et MHE notamment). En août, les envois vers l’Italie et l’Espagne – les deux premiers débouchés – s’affichaient en hausse sur un an, de respectivement 2% et 18%. Pour ces deux destinations, les protocoles sanitaires pour l’export d’animaux vivants issus de la zone régulée FCO-3 ont été calqués sur ceux pratiqués pour la FCO-8, en vigueur depuis des années dans tout l’Hexagone (désinsectisation et PCR négative, plus vaccination obligatoire des broutards pour l’Espagne).

La rédaction


Par eva dz

La Grèce interdit le transport de vif après de nouveaux cas de peste de petits ruminants

Le ministère grec de l’agriculture a interdit lundi le transport d’ovins et de caprins, la peste des petits ruminants (PPR) ayant été signalée dans de nouvelles régions après son apparition dans le pays le 11 juillet. «Les mouvements d’ovins et de caprins destinés à la reproduction, à l’engraissement et à l’abattage sont interdits dans tout le pays», a indiqué le ministère dans un communiqué. Il a précisé que ses vétérinaires avaient localisé la peste ovine et caprine dans les régions de Corinthe et de Larissa, après avoir retracé «l’itinéraire suivi par des animaux importés d’un certain pays». Les animaux malades ont été localisés avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie. Le pays d’origine n’a pas été précisé, mais le ministère a déjà déclaré que la Grèce importait principalement des moutons et des chèvres de Roumanie, de Turquie et d’Albanie. Plus de 9 000 animaux ont déjà été identifiés pour être abattus, dont 7 000 dans le centre de la Grèce, après l’apparition de la maladie près de la ville de Kalabaka le 11 juillet. La peste des petits ruminants (PPR) est une maladie très contagieuse pour les ovins et les caprins, mais elle n’affecte pas l’homme. La viande et le lait pasteurisé peuvent également être consommés sans danger, selon les autorités.

La rédaction


National | Par La rédaction

Les cotations des bovins laitiers «O» en nette progression

L’offre d’animaux laitiers se raréfiant, les cotations de veaux, de vaches O et de JB O se sont nettement raffermies depuis un mois. Vaches laitières iStock-PeopleImages Veaux laitiers, vaches de réforme : la pénurie d’animaux s’accentue, leurs cotations croissent. Semaine 23, le veau laitier de 40-50 kg valait 127 €, soit 3 € de plus en quatre semaines. Mais surtout, son prix a doublé depuis le début de l’année. Le…


Aveyron | Europe | Par eva dz

BEVIMAC Centre sud : poids lourd de l’export

Réunie en assemblée générale vendredi 7 juin, l’union de coopératives BEVIMAC Centre Sud a présenté une activité, spécialisée dans l’export d’animaux vifs, en progression malgré la fermeture du marché algérien et un regain de valeur ajoutée pour les animaux destinés à l’Italie. L'assemblée générale de BEVIMAC Centre Sud s'est déroulée vendredi 7 juin. La stratégie de BEVIMAC Centre Sud, union des coopératives décidée il y a 9 ans, continue de…


Par eva dz

Viande bovine : la Corée rouvre son marché à la France et à l’Irlande

La Commission européenne a annoncé le 13 juin l’ouverture officielle du marché sud-coréen aux importations de viande bovine en provenance de France et d’Irlande, qui en étaient bannies depuis 2001 à la suite des épidémies d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Après la validation le 20 décembre de l’Assemblée nationale de Corée du Sud, le dossier a été renvoyé au ministère de l’agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales (Mafra) pour finaliser les démarches administratives restantes. Les viandes bovines françaises et irlandaises viennent donc s’ajouter aux viandes danoises et néerlandaises, dont l’importation en Corée du Sud a été autorisée en 2019.

Le vice-président exécutif de la Commission européenne en charge du Commerce international, Valdis Dombrovskis, s’est félicité de cette annonce, qui «constitue une avancée majeure et l’aboutissement d’une action soutenue à tous les niveaux afin de garantir un résultat positif aux agriculteurs européens». Et d’ajouter qu’il continuera «à travailler avec les autorités coréennes pour lever les restrictions restantes». D’après le ministère irlandais de l’agriculture, la Corée du Sud – qui ne produit qu’un tiers de sa consommation – a importé 500 000 t de viande bovine en 2020, dont 92% en provenance des États-Unis et de l’Australie.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

BEVIMAC Centre Sud : Leader sur l’export en Algérie

L’exercice passé a montré une fois de plus, combien l’ouverture aux pays tiers pouvait représenter une bouffée d’oxygène sur le marché de l’export. BEVIMAC Centre Sud qui regroupe les coopératives, CELIA, UNICOR, SICAGIEB et Bévi d’Oc a pu le constater sur son activité en 2021. «Clairement la fermeture ou l’ouverture des marchés sur les pays tiers a une incidence sur le cours des animaux que l’on exporte par rapport à…