Mot-clé : Export

Aveyron | Par Eva DZ

«La France fait honneur au Roquefort»

«La visite d’un Président de la République à Roquefort, pour les 100 ans de notre AOP, ce n’est pas rien !». Le président de la Confédération générale de Roquefort, Jérôme Faramond ne cachait pas sa joie à l’issue d’une journée réussie, jeudi 3 juillet. Il a accueilli avec l’ensemble des éleveurs, des fabricants et des acteurs de la filière Roquefort, Emmanuel Macron : «Ça fait plus d’un an qu’on travaille…


Par Actuagri

Balance agroalimentaire : seulement 255 millions d’euros d’excédent en mars

« En mars 2025, le solde des échanges agroalimentaires français atteint 256 millions d’euros (M€), en baisse de 717 M€ par rapport à l’excédent enregistré en mars 2024 », annonce Agreste dans une note de conjoncture publiée mi-mai. Le total des exportations vers l’Union européenne et les pays tiers a atteint 7,536 milliards d’euros (Md€) et celui des importations 7,261 Md€. La balance française est déficitaire avec les pays européens à hauteur de -151 M€ et excédentaire de 406 M€ avec les pays tiers. C’est dans ce dernier secteur que la chute est importante puisque notre pays a vu ses importations augmenter de +22,6 % et ses exportations reculer de -3,91 %, ce qui a réduit l’excédent de 1,028 Md€ à 406 M€ (-60 %). Au mois de mars dernier, notre pays est resté très déficitaire en productions fruitières et exotiques (-688 M€) et en productions légumières et horticoles (-112 M€). Les boissons, vins et spiritueux ont de nouveau sauvé la mise avec un excédent global de 1,328 Md€.


Par Agra

Bovins : l’Argentine autorise l’exportation d’animaux lourds

Le gouvernement de Javier Milei a dérogé une loi de 1973 qui interdisait d’exporter du bétail lourd depuis l’Argentine. La levée de cette interdiction lui ouvre la voie à un négoce potentiellement prometteur, si l’on se base sur les performances réalisés l’an dernier par le Brésil et l’Uruguay. Le Brésil a expédié près d’un million de têtes de bétail en 2024 et l’Uruguay 347 000. Mais l’Argentine est actuellement absente du commerce international de bétail, qu’il s’agisse d’animaux lourds ou destinés à être engraissés. Aucun protocole sanitaire bilatéral ne lui permet, pour l’instant, d’y prendre part. L’Argentine présente un potentiel important sur ce créneau, avec un cheptel allaitant de 50 millions de têtes. « Cette autorisation d’exporter du bétail lourd est un stimulus extraordinaire pour la filière au niveau de ses performances zootechniques et de la reconnaissance de notre génétique en races à viande », selon Víctor Tonelli, analyste reconnu du secteur de l’élevage. En Uruguay voisin, cette filière a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires à l’export de près de 300 M$. Ses principaux marchés sont la Turquie pour le lourd entier (non castré), et l’Iran, l’Irak, ainsi que l’Égypte pour du bétail jeune et léger. Enfin, l’Algérie a autorisé l’importation de bétail uruguayen le19 février, selon le ministère de l’Agriculture. (Marc-Henry André)


Monde | Par Agra

Lait : les coopératives réfléchissent à une stratégie export

Les coopératives laitières veulent s’adapter à un contexte international chahuté, marqué par des crises économiques, politiques, sanitaires et environnementales difficiles à anticiper. Parmi les pistes : la diversification des marchés à l'export, la valorisation des savoir-faire et l’innovation pour élaborer des produits exclusifs. Alors que le renforcement des barrières douanières entre les États-Unis, la Chine et l’Europe risque d’amoindrir la capacité à exporter des opérateurs économiques, les coopératives laitières entendent…


Aveyron | Europe | Par La rédaction

Les JA en formation version italienne

Au cours du mois de mars, un groupe de Jeunes Agriculteurs a suivi une formation visant à mieux comprendre le marché du broutard à l'export vers l'Italie. Les éleveurs bovins viande du groupe JA lors de leur séjour en Italie à la découverte de la filière broutard (© JA Aveyron). Pendant ces deux jours et demi de formation, 10 jeunes éleveurs ont pu échanger avec Bevimac, acteur aveyronnais de l'export…


Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


Europe | Par Eva DZ

Echanges commerciaux USA-UE : l’important excédent agroalimentaire français et européen

L’an passé, l’excédent commercial agroalimentaire français réalisé avec les Etats-Unis était de 4,7 milliards d’euros (Md€). Celui de l’Union européenne de 18 Md€. Pour les réduire, le président Trump pourfend l’arme tarifaire et douanière. © iStock-wildpixel Les Etats-Unis sont les premiers pays exportateurs de céréales dans le monde (90 Mt en 2024-2025) et de maïs en particulier (63 Mt en 2024-2025). Mais seules 2 Mt de maïs ont été expédiées en…


Par La rédaction

Lait : rebond de la production française, après trois années de recul (interprofession)

A l’occasion d’une conférence de presse le 18 février, l’interprofession laitière (Cniel) a indiqué que la production française rebondissait légèrement, de 1% (à un peu moins de 23 millions de litres), après trois années de repli et une production qui s’approchait presque des 24 millions de litres au début des années 2020. Derrière ce regain se cachent des disparités régionales importantes, avec des baisses au Sud et dans l’Est l’Hexagone, probablement en lien avec l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO). En conséquence, la filière a exporté davantage que l’an passé (+9% en volume, +2,5% en valeur). Sur le marché mondial, la présence des grands pays exportateurs est stable depuis 2022, après plusieurs années de hausse. En revanche, les productions des pays asiatiques sont en essor, ce qui a réduit la demande. Le prix payé aux producteurs est relativement stable depuis 2022 autour de 450 € les 1000 litres, contre environ 350 entre 2019 et 2021. Dans les rayons, les produits laitiers ont plutôt bien résisté à l’inflation, et sont portés par les achats de crème et de fromage. Le Cniel observe un léger ralentissement de la croissance des marques de distributeurs, après un pic durant la période d’inflation.


Par La rédaction

Influenza aviaire : résurgence de la maladie dans l’Eure, statut indemne remis en cause

Alors que l’influenza aviaire ne s’était plus manifestée en France depuis deux mois, un nouveau cas a été confirmé dans l’Eure par le résultat d’analyse du laboratoire de Ploufragan le 27 décembre 2024. De ce fait, le statut de pays indemne d’influenza, déclaré à l’Organisation mondiale de la santé animale le 17 décembre à des fins d’exportation, est remis en cause. A l’occasion de cette déclaration, le ministère avait rappelé que le niveau de risque déterminant les mesures de biosécurité demeurait «élevée» en raison de la circulation active du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Dans l’Eure 7 communes sont placées en zone de protection autour de celle de l’élevage atteint, La Poterie-Mathieu (1), et 46 autres dans la zone de surveillance. La surveillance des deux derniers sites infectés avait été levée respectivement le 15 décembre dans les Landes, et le 16 décembre dans l’Allier. Dans l’ensemble de l’Hexagone les mesures de biosécurité déterminées par le niveau de risque élevé consistent notamment à confiner les volailles ou, dans certaines conditions à leur ouvrir un parcours de surface réduite ou protégé par un filet.


Par Eva DZ

Porc : les exportations de charcuteries restent insuffisantes, selon la Fict

La fédération des charcutiers et traiteurs industriels (Fict) réclame des soutiens publics à l’export des charcuteries de porc, même si les exportations se sont redressées depuis les années 2000, d’environ 30% selon la présentation faite lors des Assises du syndicat ce 26 novembre. «Les charcuteries espagnoles et italiennes bénéficient de soutiens publics substantiels pour promouvoir leurs exportations», a considéré la présidente Christiane Lambert devant la presse. Ces deux origines sont largement responsables de la multiplication par quatre des importations au cours de la même période, qui a fait sombrer la balance commerciale depuis 2000 jusqu’à -900 M€ en 2023, ont considéré les industriels (444 M€ d’exportations pour 1,3 Md€ d’importations).

Les pays émergents, notamment en Asie, sont visés par les exportateurs français, entre autres pour les saucissons et jambons secs. L’export représente pour le secteur 8,7% d’un chiffre d’affaires de 9 Md€, selon l’étude de la Banque de France, soit un peu moins de 800 M€. La Fict met en avant les «résultats nettement supérieurs» de l’Espagne (1,8 Md d’euros), de l’Italie (plus de 2,2 Md d’euros) et de l’Allemagne pour les produits transformés à base de porc et de volaille.