Ursula von der Leyen a dévoilé, le 18 septembre, la composition du futur collège des commissaires européens dont les principales tâches seront la «compétitivité, la décarbonation et la transition numérique». La socialiste espagnole Teresa Ribera hérite d’un vaste portefeuille de 1ère vice-présidente en charge de la transition verte (c’est-à-dire la suite à donner au Green deal) et de la concurrence. Stéphane Séjourné (France) sera lui, vice-président chargé de la prospérité et de l’industrie, des PME et du Marché unique. Maroš Šefčovič (Slovaquie) va devenir commissaire au commerce et à la sécurité économique, c’est-à-dire la politique douanière, qui ressemble à un virage plus protectionniste. Le Hongrois Olivér Várhely (actuel commissaire à l’élargissement) est, lui, proposé comme commissaire pour la santé (et donc a priori la sécurité sanitaire) et – nouveauté – le bien-être animal. Le Néerlandais Wopke Hoekstra reste en charge du climat et de la neutralité carbone. La Suédoise Jessika Roswall sera chargée de l’environnement, de la résilience en matière d’eau (une priorité du mandat) et de l’économie circulaire. Enfin, la Slovène Marta Kos (dont la candidature doit encore être validée par le Parlement de son pays) est désignée commissaire à l’élargissement. Un poste crucial dans cette Commission car elle aura à préparer l’adhésion de nouveaux pays à l’UE dont l’Ukraine. Ces nominations doivent désormais être validées par le Parlement européen qui procédera, dans les prochaines semaines, à l’évaluation de leurs compétences, leur envoyant dans un premier temps des questions écrites puis en procédant à une audition prévue fin octobre ou début novembre.
La rédaction