Mot-clé : Collecte

Par Agra

Chèvre : collecte de lait attendue stable en 2025, rebond espéré en 2026

« On s’attend à une collecte de lait de chèvre en France stable en 2025 par rapport à 2024, grâce à un rebond espéré en 2e semestre, en lien avec une amélioration des fourrages », indique Mickaël Lamy, président de l’Anicap (interprofession du lait de chèvre), après l’assemblée générale tenue le 17 juin. Les fourrages de mauvaise qualité à cause de la météo humide en 2024 expliquent en partie la baisse de production. « Les débouchés se tiennent et les prix du lait sont stables en 2024 et début 2025 après plusieurs années de hausse », indique le président, qui constate une tenue de la fabrication et de la consommation de fromage en volume, mais qui baisse en valeur, à cause des marques de distributeurs et des AOP qui se sont moins bien vendues. « L’export se porte bien, mais les ventes à la restauration hors foyer sont plus difficiles », selon Mickaël Lamy. Pour l’avenir, il constate qu’il n’y a « pas de pénurie de lait mais on est tout juste à l’équilibre, ce qui doit renforcer la vigilance sur la création de valeur ». Après la stabilité en 2025, il espère un rebond de la collecte en 2026. Un espoir qu’il faut toutefois mettre en balance avec l’émergence de la fièvre catarrhale ovine (FCO), au sujet de laquelle Mickaël Lamy dit qu’il faut « être en veille ».


Par Agra

Lait : reprise de la collecte en France depuis début avril

La dernière note de conjoncture du Cniel (interprofession laitière) du mois de mai, publiée le 5 juin, met en lumière une reprise de la collecte de lait en France en avril. Cette collecte est en recul depuis le début de l’année à cause du contexte sanitaire difficile, à -1,2% sur les 19 premières semaines de 2025. La production laitière est peu dynamique dans les grands bassins exportateurs mondiaux. Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers diminue (indice général Ipampa lait de vache) recule de 2% par rapport à mars 2024, mais augmente de 22% depuis 2020. Du côté des cours, en France, « le prix de la poudre de lait écrémé est globalement stable depuis un an autour de 2 400 € la tonne, tandis que celui du beurre atteint actuellement de nouveaux sommets, à plus de 7 400 € la tonne », selon la note. Il avait atteint 7600 € la tonne en avril. Le prix du lait poursuit sa hausse : le prix standard du lait de vache conventionnel était de 469 €/1000 litres en mars (+38 € au-dessus du niveau de mars 2024) selon FranceAgriMer. Dans les magasins, l’Insee note une progression pour le beurre (+2,5% en avril 2025 vs avril 2024) et le lait liquide (+1,3%), mais un recul de 0,7% pour le fromage et de 1,3% pour les yaourts.


Par Agra

Lait de brebis : en 2023-2024, collecte en baisse et prix en hausse

La collecte de lait de brebis en France au cours de la campagne 2023-2024 s’inscrit une nouvelle fois en recul, à 288 millions de litres (296 ML en 2022/2023), selon les données publiées par l’Idele dans son dossier annuel ovin paru en mai. Depuis les 303 ML de 2020-2021, on collecte moins de lait à chaque campagne. « La collecte a diversement évolué dans les trois principales régions de production : -3,5 % en Occitanie, +0,4 % en Nouvelle-Aquitaine et +0,2 % en Corse », note l’Idele. Un cheptel baissier, une campagne de reproduction compliquée et des fourrages de qualité médiocre ont entraîné des lactations tardives, et donc un recul de la production globale. La FCO-8 (fièvre catarrhale ovine) apparue au second semestre 2023 pourrait affecter la collecte, qui est « pour le moment en hausse de 5 % sur les quatre premiers mois de la campagne 2024-2025 », note l’Idele. Le prix payé au producteur est toujours en hausse, à 1 237 €/1 000 litres en 2023/2024 (+4,8 % par rapport à la campagne précédente). Le prix standard a grimpé de 4 % (1 192 €/1 000 l) combiné à un enrichissement de la teneur en matière grasse et en matière protéique. La collecte de lait bio est quant à elle en recul de 3 % en 2023-2024 (à 32,12 ML), après trois campagnes successives quasiment au même niveau.


Lait de chèvre

National | Par La rédaction

Lait de chèvre : une collecte en baisse de 3,1 % en France en 2024

Selon l’Institut de l’élevage (Idele), la collecte de lait de chèvre (500 millions de litres) a été en France inférieure de 3,1 % à celle de 2023. Cette baisse a essentiellement été constatée durant le 4ème trimestre 2024. Toutefois, ce repli a en partie été compensé par des taux butyreux (39,8 gr/l) et protéique (35,2 gr/l) respectivement supérieurs de 2,2 % et de 0,7 % à ceux de l’an passé.…


Par La rédaction

Collecte de lait : +1,3 % sur un an

« En octobre 2024, la collecte de lait de vache a progressé de 1,1 % par rapport à octobre 2023 », a indiqué Agreste dans une note de conjoncture publiée mi-décembre. Pas moins de 1,825 millions de litres (Ml) ont été collectés en octobre 2024 contre 1,805 Ml en octobre 2023. En cumul sur les dix premiers mois de l’année, elle se maintient également en hausse (+ 1,5 %). Le prix payé en moyenne aux éleveurs reste ferme, avec une moyenne de 486 euros /1 000 litres en octobre 2024 (464,5€ sur un an). Il est même en hausse de 15€/1 000 l par rapport à octobre 2023 (471,3 €). Le lait bio reste toujours plus valorisé que le lait conventionnel à 557,2€/1 000 litres en moyenne en octobre dernier (509,5€ sur un an). Cette même note d’Agreste indique que la collecte européenne s’est stabilisée sur un an (+0,1 %) mais qu’elle recule en Allemagne (-1,8 %) et aux Pays-Bas (-2,6 %).

 


Par Eva DZ

Lait : la collecte progresse cet été, pas encore d’effet visible de la FCO

La collecte laitière a progressé de 0,8% en août 2024 par rapport à août 2023, selon la dernière publication Tendances de l’Institut de l’élevage (Idele), parue le 21 octobre. «Après une nette augmentation en juin et juillet», la collecte a été «légèrement freinée par les fortes chaleurs du début du mois», indique la publication. En septembre, elle aurait progressé de 3,3% sur un an, d’après les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer. Sur 9 mois, la hausse est de 1,2% par rapport à 2023.

L’avancée de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages n’a, semble-t-il, pas eu d’effet perceptible sur la collecte estivale à l’échelle nationale, contrairement à ce que que craignaient certains transformateurs. Néanmoins, dans la région nord-est, la première touchée par la maladie, «la collecte de septembre aurait été affectée», souligne l’Idele. La situation est «à suivre dans les prochains mois», note l’institut. Il estime cependant que la hausse de la collecte «devrait se poursuivre sur la fin de l’année» par rapport à 2023. En effet, le dernier trimestre de l’année dernière avait été «marqué par de sévères intempéries». Le rebond de la collecte en 2024 a été favorisé par «la très bonne qualité des maïs récoltés en 2023 conjuguée avec d’excellentes conditions de pâturage cet été», ainsi qu’une forte progression des achats d’aliments.


Par Eva DZ

Production laitière : LSDH prêt à collecter 50 éleveurs lâchés par Lactalis

L’entreprise laitière LSDH est prête à collecter le lait d’une cinquantaine de fermes sur le point de perdre leur contrat avec Lactalis, a annoncé le 11 octobre son dirigeant à l’AFP. «On estime qu’on va pouvoir reprendre 50 exploitations», a déclaré le président de LSDH, Emmanuel Vasseneix. Ce sont environ 300 fermes qui ne seront plus collectées à terme par Lactalis dans l’est de la France et autour de la Vendée, suite à la récente annonce du géant laitier. «Un certain nombre de producteurs abandonnés sont très proches de notre usine de production de Cholet» (Maine-et-Loire), explique M. Vasseneix. Or cette nouvelle usine, qui conditionne du lait liquide vendu en supermarchés, ne tourne pas au maximum de ses capacités et «on a des clients – Leclerc, Auchan, Lidl – qui nous demandent des volumes en plus» pour les vendre sous leurs propres marques, détaille-t-il. Emmanuel Vasseneix calcule pouvoir reprendre «entre 50 et 60 millions de litres» de lait par an. Lactalis veut réduire sa collecte d’environ 450 millions de litres en France. «Il y a un peu de conditionnalité. Il faut que les éleveurs adhèrent à notre philosophie» relève le patron de LSDH. L’alimentation des vaches sans OGM et l’accès au pâturage font partie du socle demandé aux postulants. «Cela ne se fera pas d’un claquement de doigts», complète Jérôme Chapon, président de l’APLBC et éleveur dans la Manche.


Aveyron | National | Par La rédaction

Baisse de collecte de Lactalis sans indemnisation ni perspective : « une déflagration pour le milieu laitier »

Le groupe Lactalis annonce, dans un communiqué du 26 septembre, réduire ses volumes de 450 millions de litres (Ml) de lait d’ici 2030, soit plus de 8% de la collecte de la laiterie en France (5,1 milliards de litres). L’industriel baissera sa collecte de 160 Ml dans l’Est et le sud des Pays de la Loire à l’horizon 2026. La FDSEA s'était mobilisée le 2 février dernier, devant les locaux…


Par La rédaction

Lait : collecte en hausse au premier semestre, sauf pour le lait bio

La collecte laitière française serait en hausse de 1,4% sur le premier semestre, selon les estimations de l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa dernière note Tendances. D’après les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer, la collecte du mois de juin augmenterait de 2,6% par rapport à juin 2023. L’Idele relève cependant des dynamiques différentes selon les régions. Au mois de mai, la collecte a été «très dynamique» dans le Grand Est (+4,2%) et a résisté dans les Pays de la Loire (+1,7%). En revanche, la collecte décline fortement en Occitanie (-4,7%) et en Auvergne Rhône Alpes (-2,8%). L’Idele attribue la bonne orientation globale de la collecte à des «maïs ensilages très lactogènes» et un «recours plus soutenu aux aliments composés». D’après les données du Snia (fabricants), rapportées par l’Idele, les fabrications d’aliments pour vaches laitières étaient en forte hausse en avril (+9,8%/2023). «Le second semestre apparaît plus incertain» pour la collecte laitière, indique la publication. En effet, les conditions météorologiques au printemps ont certainement affecté la qualité des fourrages (prairies) et ont retardé les semis de maïs ensilage. En mai, la baisse annuelle de la collecte de lait bio atteint 5,2%, en lien avec «la réduction du nombre de livreurs mais surtout à une météo très défavorable».


Par Eva DZ

Lait : la collecte devrait reculer en avril à cause de la météo pluvieuse (Idele)

Après un début d’année marqué par une hausse de la collecte laitière, la production devrait être pour la première fois en recul au mois d’avril en raison des pluies, relève la publication Tendances de l’Institut de l’élevage (Idele). Selon les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer, ce recul est estimé à 0,5% en avril par rapport à 2023. Cette baisse contraste avec la dynamique positive du début de l’année: la collecte a augmenté de 0,5% sur le premier trimestre. En mars, la hausse est de 1,1%. Cette tendance est liée à la «très bonne qualité des maïs ensilages récoltés en 2023», note l’Idele. Cependant, «cette embellie s’annonce de courte durée» à cause de la météo pluvieuse, souligne la publication. Les fortes pluies ont retardé la mise à l’herbe des animaux en raison de la faible portance des prairies. Et, une fois sorties, les vaches ont eu une faible appétence pour l’herbe «trop avancée». «La montée en lait par vache ne s’est souvent pas faite», souligne l’Idele, alors que le printemps marque généralement une hausse de la production. Autre conséquence des pluies : les ensilages risquent d’être de mauvaise qualité, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur la collecte cet été. La reprise de la maladie hémorragique épizootique pourrait également affecter la production.