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Par eva dz

FCO : Genevard étend la vaccination contre le sérotype 3 à toute la France

«J’ai décidé que la vaccination gratuite [contre la FCO-3, fièvre catarrhale ovine de sérotype 3] sera ouverte à toute la France pour la filière ovine», a annoncé la ministre de l’agriculture Annie Genevard le 3 octobre dans son discours au Sommet de l’élevage. «Nous avons les stocks de vaccins nécessaires» pour étendre cette campagne de vaccination volontaire, qui vise aujourd’hui les trois quarts du pays. Concernant le sérotype 8, pour lequel certains vaccins sont en rupture, la nouvelle ministre a indiqué qu’elle s’entretiendra lundi avec son homologue espagnol pour «parer à la pénurie de vaccins», tout en faisant «pression sur tous les laboratoires susceptibles de relancer la production de vaccins». En revanche, Mme Genevard n’a pas évoqué de commande de nouvelles doses de vaccins contre la maladie hémorragique épizootique (MHE).

Par ailleurs, la nouvelle ministre a annoncé un «fonds d’urgence qui permettra d’indemniser les éleveurs touchés [par la FCO-3] pour leurs pertes directes, et dont l’enveloppe sera annoncée par le Premier ministre». Pour les pertes dues à la FCO-8 et à la MHE, les programmes du FMSE (fonds professionnel), abondés à 65% par l’État, «sont désormais validés jusqu’à la fin de l’année». Enfin, Annie Genevard a annoncé avoir «demandé officiellement à la Commission européenne que la France puisse bénéficier de la réserve de crise européenne».

La rédaction


Par eva dz

FCO : rythme de propagation stable en France, nouveau sérotype en Espagne

La France compte 3743 foyers confirmés de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), selon le dernier bilan du ministère de l’agriculture au 26 septembre, soit 931 nouveaux cas en une semaine. Le rythme de propagation de la maladie semble se stabiliser, après plusieurs semaines de doublement, voire de triplement, du nombre de cas. Lors du bilan hebdomadaire précédent, le 19 septembre, l’Hexagone dénombrait 2812 foyers (+883 en une semaine), avec une extension en Mayenne et en Seine-Maritime. Selon la plateforme épidémiosurveillance en santé animale, la FCO se propage aussi dans les autres pays européens : 10 216 foyers en Allemagne (dont 3500 confirmés FCO-3), 3272 en Belgique, 2046 foyers cliniques et 6236 confirmés aux Pays-Bas.

En Espagne, les autorités ont annoncé le 23 septembre la découverte de cinq foyers d’un nouveau sérotype de la maladie (le n°1), dans la communauté autonome de l’Estrémadure (sud-ouest). Les éleveurs hispaniques sont déjà aux prises avec les sérotypes 4 et 8 de la FCO. Des formes aussi présentes en France (en Corse pour le n°4, dans une large moitié sud pour le n°8). Par ailleurs, la maladie hémorragique épizootique (MHE) – véhiculée par les moucherons Culicoïdes comme la FCO – continue aussi sa progression, avec 1484 foyers entre le 1er juin et 26 septembre (+324 en une semaine).

La rédaction


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Vaccins MHE : comme attendu, le gouvernement choisit la stratégie de la bande tampon

Comme attendu, le ministère de l’agriculture a choisi la stratégie de la «bande tampon» pour définir la zone de vaccination volontaire qui bénéficiera de la commande de publique de deux millions de vaccins contre la maladie hémorragique épizootique (MHE). «Elle vise à limiter la progression de la maladie par la mise en place d’une zone tampon vaccinale», explique le ministère dans un communiqué paru le 20 septembre. Concrètement, la Rue de Varenne a annoncé qu’elle venait de publier au Bulletin officiel la liste des communes inclues dans cette zone, qui forme un trait large de 50km «le long de la limite interne de la zone régulée» autrement dit entre la Manche et les Bouches du Rhône.

Le 30 août, le ministère de l’agriculture avait annoncé la commande de 2 millions de vaccins pour cette campagne. «Du point de vue scientifique, la position est entendable», reconnaîssait Laurent Saint-Affre, membre du bureau de la FNSEA, à l’annonce de cette stratégie le début septembre. «Mais nous demandons à l’État de commander plus de doses pour inciter le laboratoire à produire.» D’après lui, «500 000 doses sont disponibles sur le marché libre», en plus des deux millions réservés à la campagne publique. «Il semblerait que le laboratoire puisse produire trois millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année.

La rédaction


Par eva dz

FCO : «entre 100 et 150 millions d’euros» d’indemnisations pour les ovins

L’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) qui frappe la France nécessitera entre «100 et 150 millions d’euros» d’indemnisations pour les éleveurs de brebis, a estimé le 18 septembre le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. «On pense que c’est à hauteur de 300 euros par brebis. On a dit qu’on pensait qu’à la fin il y aurait à peu près 10% (du cheptel) sur le carreau, il va falloir entre 100 et 150 millions. C’est sans les bovins», a déclaré le patron du premier syndicat agricole devant les députés de la commission des Affaires économiques. «L’indemnité, on n’en parle pas», a déploré M. Rousseau, en précisant qu’il s’agissait pour lui d’une indemnisation pour la perte d’un animal mais aussi d’une indemnisation pour la «perte d’exploitation», liée par exemple au fait qu’une brebis a avorté du fait de la maladie.

Depuis sa première détection début août dans le nord de la France, la FCO de sérotype 3, une maladie virale transmissible par un moucheron, se propage rapidement et un total de 1 929 foyers de la maladie a été recensé d’après le dernier bilan au 12 septembre.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

MHE – FCO 3 et 8 : comprendre pour mieux anticiper et se protéger

FODSA - GDS Aveyron a organisé lundi 16 septembre, une réunion d’information sur la situation sanitaire et en particulier sur l’évolution de la FCO 8 et 3 et de la MHE, tant d’un point de vue national que départemental, en présence de Cyril Pailhous, responsable du service santé animale à la DDCSPP. Plus de 150 personnes y ont assisté dans les locaux de la FODSA ainsi qu’en visio-conférence.  En présentiel…


Par eva dz

Près de 2000 foyers de FCO-3 en France, triplement en sept jours

Le nombre de foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) a presque triplé en France en l’espace d’une semaine, avec 1929 foyers confirmés au 12 septembre dans 22 départements, essentiellement dans le quart nord-est du pays, a annoncé le ministère de l’agriculture le 13 septembre. La maladie a gagné deux nouveaux départements : l’Eure-et-Loir et le Loiret. Lors du précédent bilan au 6 septembre, 712 foyers avaient été comptabilisés. La FCO-3 est apparue à l’automne 2023 aux Pays-Bas.

Depuis sa première détection en France début août, dans le nord de l’Hexagone, cette maladie virale transmise par les moucherons de la famille des Culicoïdes se propage rapidement. Par ailleurs, au Sud, les éleveurs font face à une nouvelle souche plus virulente d’un autre sérotype de la FCO (n°8), avec d’importants dégâts en élevages. Pour empêcher l’extension du sérotype 3 (exotique), les pouvoirs publics ont lancé le 12 août une campagne de vaccination volontaire dans le nord du pays, avec prise en charge des doses. Une seconde commande a été annoncée le 30 août, de 5,3 millions de doses, en plus des 6,4 millions déjà commandées. En revanche, contre le sérotype 8 (endémique), les vaccins sont à la charge des éleveurs, et certains d’entre eux sont en rupture.

La rédaction


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Peste porcine africaine : la FNP demande une «zone blanche» à la frontière allemande

Face à la progression de la peste porcine africaine (PPA) dans l’ouest de l’Allemagne, la FNP (éleveurs de porcs, FNSEA) a réclamé le 11 septembre une «zone blanche de part et d’autre de la frontière franco-allemande à l’ouest du Rhin, dans laquelle tous les sangliers devront être éliminés». Une stratégie déjà appliquée à la frontière franco-belge en 2019, ce qui avait empêché l’arrivée de la maladie dans l’Hexagone. Dans son communiqué – cosigné par les FDSEA de Moselle et du Haut-Rhin, en première ligne -, la FNP évoque un «continuum forestier avec une distance de 60 km entre le cas le plus proche en élevage et la France». Or, selon les syndicats, «un sanglier peut parcourir 20-30 km par jour notamment en période de chasse». La FNP demande aussi aux pouvoirs publics «d’activer et financer une surveillance accrue» (niveau Sagir 2B renforcé), ainsi que de réaliser «un audit biosécurité systématique de tous les détenteurs de la zone frontalière», avec «arrêt d’activité en cas de non-conformité». Début juillet, cinq premiers cas avaient été détectés sur des sangliers dans le Land frontalier de Rhénanie-Palatinat, à «environ 80 km de la frontière», suivis de 18 autres dans la même région et en Hesse, un Land proche. Deux cas en élevages ont également été confirmés, selon la plateforme française ESA.

La rédaction


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FCO/MHE : doublement des foyers en une semaine

Au 5 septembre, la France comptait 712 foyers connus de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), soit un doublement en une semaine (342 cas au 29 août), selon le bilan hebdomadaire du ministère de l’agriculture. La maladie a gagné sept nouveaux départements, proches des zones déjà touchées, dans l’Ouest (Sarthe), le Nord-Est (Aube, Seine-et-Marne) et la Bourgogne (Doubs, Nièvre, Haute-Saône et Yonne). Sur la base des retours de terrain, la France compterait davantage de foyers «cliniques» de FCO-3, selon GDS France, car tous les foyers ne sont pas forcément déclarés. «Il est très important que les éleveurs et les vétérinaires réalisent cette déclaration», rappelle Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France, d’autant que l’État finance les tests. «Plusieurs experts pensent qu’il y aurait deux à trois fois plus de foyers sur le terrain» (animaux infectés sans signes cliniques), avance-t-il. «Le pire est à venir, prévient M. Garin, car la circulation du virus est maximale entre mi-août et fin octobre».

Concernant la FCO-8, les groupements de défense sanitaire estiment, de façon macroscopique, le nombre de foyers entre 3 et 4000. Quant à la maladie hémorragique épizootique (MHE), elle progresse en nombre de cas (518 foyers entre le 1er juin et le 5 septembre, contre 344 une semaine plus tôt), mais sans atteindre pour l’instant de nouveau département.

La rédaction


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Bovins/MHE : le vaccin Hepizovac déjà disponible, en sus de la vaccination publique

Le vaccin Hepizovac contre la maladie hémorragie épizootique (MHE) est «disponible aujourd’hui chez Serviphar» (prestataire logistique), a annoncé Céline Cotrel, de Ceva Santé animale lors d’une visioconférence le 4 septembre. Les vétérinaires peuvent donc commander ce vaccin, qui sera dans ce cas à la charge des éleveurs. Une démarche distincte de la campagne de vaccination annoncée le 30 août par le ministre de l’agriculture : l’État va commander et payer deux millions de doses du même vaccin, permettant de protéger un million de bovins. Les pouvoirs publics et la filière doivent encore élaborer une stratégie vaccinale pour cette campagne publique. «On espère en connaître les détails durant la semaine du Space» (du 16 septembre), a indiqué Céline Cotrel. Produit par l’espagnol CZ Vaccines, le vaccin Hepizovac a obtenu une autorisation temporaire d’utilisation le 6 août. En France, c’est le groupe Ceva qui a porté ce dossier réglementaire, en plus d’avoir participé au développement (par du conseil scientifique et technique).

Ces dernières semaines, les élevages du Sud-Ouest et de l’Ouest sont confrontés à une recrudescence de la maladie. La France a enregistré 344 nouveaux foyers entre le 1er juin et le 29 août, et plus de 4000 cas depuis l’apparition de la maladie en septembre 2023.

La rédaction


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Premier cas de MHE en Aveyron, annonce la préfecture

Un premier foyer de MHE a été identifié en Aveyron, sur le secteur de Villefranche de Panat. Une vache allaitante, avec signes cliniques évocateurs de FCO ou de MHE, a en effet été confirmée positive pour la MHE.
La détection de la MHE sur le territoire national a des conséquences sur les mouvements d’animaux vers un autre État membre de l’Union européenne. Pour tous les élevages situés dans un rayon de 150 km autour d’un foyer, ces mouvements sont interdits sauf en cas d’accords bilatéraux, ce qui est le cas par exemple pour l’Italie et l’Espagne, sous conditions de tests préalables et de désinsectisation. Certaines destinations vers les pays tiers font également l’objet d’interdictions ou de conditions spécifiques.
Concernant l’Aveyron, en dehors de l’élevage concerné, la découverte d’un premier foyer de MHE ne va pas induire de contraintes complémentaires pour les éleveurs, tout le département étant déjà en zone régulée depuis la fin octobre 2023.

Dans l’attente de la mise à disposition d’un vaccin, les mesures classiques de biosécurité peuvent permettre de limiter la diffusion de la maladie (contrôles d’introduction, gestion du voisinage au pâturage, limiter l’exposition des animaux aux vecteurs…).
En cas de suspicion de maladie, les frais de prélèvements et d’analyse sont prise en charge par l’État, dans la limite de trois animaux par espèce.

La rédaction