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Par eva dz

Lait : la collecte progresse cet été, pas encore d’effet visible de la FCO

La collecte laitière a progressé de 0,8% en août 2024 par rapport à août 2023, selon la dernière publication Tendances de l’Institut de l’élevage (Idele), parue le 21 octobre. «Après une nette augmentation en juin et juillet», la collecte a été «légèrement freinée par les fortes chaleurs du début du mois», indique la publication. En septembre, elle aurait progressé de 3,3% sur un an, d’après les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer. Sur 9 mois, la hausse est de 1,2% par rapport à 2023.

L’avancée de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages n’a, semble-t-il, pas eu d’effet perceptible sur la collecte estivale à l’échelle nationale, contrairement à ce que que craignaient certains transformateurs. Néanmoins, dans la région nord-est, la première touchée par la maladie, «la collecte de septembre aurait été affectée», souligne l’Idele. La situation est «à suivre dans les prochains mois», note l’institut. Il estime cependant que la hausse de la collecte «devrait se poursuivre sur la fin de l’année» par rapport à 2023. En effet, le dernier trimestre de l’année dernière avait été «marqué par de sévères intempéries». Le rebond de la collecte en 2024 a été favorisé par «la très bonne qualité des maïs récoltés en 2023 conjuguée avec d’excellentes conditions de pâturage cet été», ainsi qu’une forte progression des achats d’aliments.

La rédaction


Par eva dz

Lait : au Sommet mondial à Paris, le secteur s’engage sur la durabilité de la filière

Le Sommet mondial du lait s’est conclu, le 18 octobre, par la présentation et la signature de la «déclaration de Paris sur la durabilité de la filière laitière» («Paris Dairy Declaration on Sustainability»), soutenue par la Fédération internationale du lait (Fil) et la FAO (Nations unies), informe un communiqué de la Fil. Cette déclaration «vient renforcer les engagements pris dans la déclaration de Rotterdam de 2016 et souligne l’urgence d’accélérer les efforts pour répondre aux objectifs de développement durable des Nations unies», en particulier «la faim dans le monde», poursuit la Fil. Elle appelle les éleveurs, les transformateurs et les distributeurs à s’engager dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité, l’amélioration des conditions de travail et l’assurance d’un revenu «décent» pour les producteurs de lait.

La déclaration de Paris «donne le cap pour les années à venir, plaçant la durabilité au cœur de nos priorités», déclare Pascal Le Brun, président du Cniel (interprofession française). Pendant quatre jours, le Sommet mondial du lait a réuni «plus de 1600 congressistes, représentants de plus de 60 pays», indique le communiqué.

La rédaction


Par eva dz

Fromages au lait cru : un livre blanc sur les effets de leur consommation sur la santé humaine

La Fondation pour la biodiversité fromagère a publié, le 14 octobre, un livre blanc faisant la synthèse des études consacrées aux effets de la consommation de fromages, en particulier au lait cru, sur la santé humaine. L’ouvrage intitulé «Bénéfices et risques pour la santé de la consommation de fromages – intérêts de la biodiversité microbienne» est «une synthèse des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet», explique un communiqué. Sa conception a été suivie par un comité d’experts issus de VetAgroSup, de l’Institut de l’élevage et du Cnaol (AOP laitières). Les rédacteurs mettent en avant le caractère inédit de leur démarche de synthèse et leur ambition de «présenter des faits scientifiques objectifs», malgré la raison d’être de la fondation qui l’édite : la défense des fromages au lait cru. Ils expliquent l’intérêt de leurs travaux par la place importante qu’occupent les fromages dans l’alimentation des Français, la diminution de la proportion de fromages au lait cru, «l’importance dans notre santé d’un microbiote intestinal diversifié» et «l’accroissement de certaines pathologies ces dernières années» ayant un lien avec l’alimentation.

La rédaction


Par eva dz

Production laitière : LSDH prêt à collecter 50 éleveurs lâchés par Lactalis

L’entreprise laitière LSDH est prête à collecter le lait d’une cinquantaine de fermes sur le point de perdre leur contrat avec Lactalis, a annoncé le 11 octobre son dirigeant à l’AFP. «On estime qu’on va pouvoir reprendre 50 exploitations», a déclaré le président de LSDH, Emmanuel Vasseneix. Ce sont environ 300 fermes qui ne seront plus collectées à terme par Lactalis dans l’est de la France et autour de la Vendée, suite à la récente annonce du géant laitier. «Un certain nombre de producteurs abandonnés sont très proches de notre usine de production de Cholet» (Maine-et-Loire), explique M. Vasseneix. Or cette nouvelle usine, qui conditionne du lait liquide vendu en supermarchés, ne tourne pas au maximum de ses capacités et «on a des clients – Leclerc, Auchan, Lidl – qui nous demandent des volumes en plus» pour les vendre sous leurs propres marques, détaille-t-il. Emmanuel Vasseneix calcule pouvoir reprendre «entre 50 et 60 millions de litres» de lait par an. Lactalis veut réduire sa collecte d’environ 450 millions de litres en France. «Il y a un peu de conditionnalité. Il faut que les éleveurs adhèrent à notre philosophie» relève le patron de LSDH. L’alimentation des vaches sans OGM et l’accès au pâturage font partie du socle demandé aux postulants. «Cela ne se fera pas d’un claquement de doigts», complète Jérôme Chapon, président de l’APLBC et éleveur dans la Manche.

La rédaction


Aveyron | Europe | Par eva dz

La Simmental au Sommet européen

Cet après-midi, à partir de 14h, le Sommet de l'élevage accueille l'Euro Simmental. Une cinquantaine des meilleurs specimens de la race d'Allemagne et d'Autriche et de France (dont 5 élevages aveyronnais). Un rendez-vous particulier pour les éleveurs français qui se confrontent aux pays «historiques» de la race. Le meilleur de la race Simmental est attendu dès le premier jour du Sommet pour un concours européen. Cet Euro Simmental réunira une…


Par eva dz

Bovins lait : Danone et Zoetis vont déployer des tests génomiques «à l’échelle mondiale»

L’industriel laitier Danone et le groupe de santé animale Zoetis ont annoncé le 26 septembre un partenariat portant sur le déploiement «à l’échelle mondiale» de tests génomiques permettant de prédire «la sensibilité d’un animal aux maladies coûteuses et son potentiel pour rester sain et productif tout au long de sa vie». Il s’agit de l’index de sélection multi-traits DWP$ (pour «Dairy Wellness Profit Index»), qui permet de classer les animaux selon de nombreux critères : bien-être de la vache et du veau, production, fertilité, type fonctionnel, longévité, vivabilité, aptitude au vêlage, qualité du lait. Cet outil est «uniquement disponible à travers [les tests génomiques] Clarifide plus» du groupe américain Zoetis, d’après un communiqué.

Pour Jean-Yves Krummenacher, directeur des achats chez Danone, les tests génomiques constituent «un outil important pour intégrer la durabilité au cœur de nos activités». D’après les partenaires, l’utilisation de cette technologie peut être porteuse de «gains potentiels pour la durabilité, la réduction des émissions de méthane, la rentabilité des fermes et le bien-être animal». Pour M. Krummenacher, ce partenariat avec Zoetis «s’inscrit dans notre vision de créer un changement positif tout au long de la chaîne de valeur des produits laitiers».

La rédaction


Aveyron | National | Par La rédaction

Baisse de collecte de Lactalis sans indemnisation ni perspective : « une déflagration pour le milieu laitier »

Le groupe Lactalis annonce, dans un communiqué du 26 septembre, réduire ses volumes de 450 millions de litres (Ml) de lait d’ici 2030, soit plus de 8% de la collecte de la laiterie en France (5,1 milliards de litres). L’industriel baissera sa collecte de 160 Ml dans l’Est et le sud des Pays de la Loire à l’horizon 2026. La FDSEA s'était mobilisée le 2 février dernier, devant les locaux…


Par eva dz

Lait : les industriels espèrent maintenir des tarifs «stables» pour 2025

«Si nous arrivons à une stabilisation de nos tarifs, ce sera une bonne chose», a expliqué le président-directeur général de la Fnil (laiteries privées) François-Xavier Huard, lors d’une conférence de presse du 24 septembre. «Pour l’instant, certains distributeurs nous parlent de baisse de 5%, mais on ne reviendra pas aux prix d’avant-Covid», a-t-il indiqué. «La demande en produits laitiers est forte et la tendance est à la baisse de la collecte. Il y a aussi le sujet du maintien du cheptel et du renouvellement des générations», poursuit-il, mettant en garde contre ceux qui voudraient «repartir dans une guerre des prix». «Au plus fort de l’inflation, certains produits laitiers ont augmenté de 15 à 20%», précise le p.-d.g. de la Fnil. Cette forte hausse des prix a occasionné des «arbitrages» entre les catégories de produits, mais «globalement pas de déconsommation», observe-t-il.

Concernant le contexte législatif, la Fnil appelle à la «stabilité». «Nous n’avons pas besoin d’une énième loi Egalim, mais plutôt de faire respecter les lois existantes. La question des centrales d’achat européennes n’est pas réglée», explique-t-il. Le 23 septembre, Aura Retail, l’alliance à l’achat d’Intermarché-Netto, Auchan et Casino, a annoncé rejoindre les centrales d’achat européennes Epic et Everest.

La rédaction


Par eva dz

Lait : Sodiaal lance sa plateforme «Transitions» pour financer la «durabilité»

Sodiaal (20% de la collecte de lait en France) lance la plateforme «Sodiaal Transitions» pour financer la «transition environnementale et sociale de la filière laitière», dont la décarbonation, a annoncé la coopérative laitière à l’occasion d’une conférence de presse, le 19 septembre au Space à Rennes. «Notre grande préoccupation est d’intégrer la durabilité dans notre chaîne de valeur. Notre première stratégie est tarifaire, lors des négociations commerciales avec nos clients. En second lieu, nous avons désormais un outil dédié», a expliqué le directeur des relations extérieures et du développement durable de Sodiaal, Frédéric Chausson. «Nos clients cherchent à agir sur la durabilité, mais ils ne savent pas comment faire. Nous leur apportons une solution», poursuit-il. La plateforme propose un ensemble de services (financement de diagnostics carbone, d’additifs, de méthaniseurs, de plantation de haies…) que les financeurs pourront valoriser dans leur empreinte carbone (scope 3, émissions indirectes). La coopérative pourra aller jusqu’à «allouer des litrages plus bas carbone que la moyenne de Sodiaal» (0,92kg équivalent CO2 /litre de lait) à ses clients, précise Frédéric Chausson.

Sodiaal espère signer «une dizaine de contrats» d’ici un an. L’initiative s’inscrit dans la continuité du lancement de la «prime durabilité», annoncée en février. Plus de 3000 éleveurs en ont bénéficié depuis avril (jusqu’à 5 euros/1000l).

La rédaction


Par eva dz

Lait : l’indicateur de prix de revient publié par le Cniel, en hausse de 14%

Les indicateurs de coût de production et de prix de revient portant sur l’année 2023, publiés récemment par le Cniel (interprofession laitière), sont en hausse. Pour une exploitation bovin lait de plaine en conventionnel, le coût de production s’élève en moyenne à 615€/1000l et son prix de revient à 485€/1000l soit une hausse de 14% par rapport à 2022. Pour les exploitations conventionnelles de montagne, ils sont de 762€/1000l et 571€/1000l (+12%). Concernant les exploitations en lait bio de plaine, ils sont de 787€/1000l et 554€/1000l (+7%) et, pour les exploitations bio de montagne, ils sont de 946€/1000l et 682€/1000l (+8%). Les éleveurs demandaient une mise à jour rapide de l’indicateur, calculé par l’Idele selon une méthode validée par le Cniel, avant les négociations entre les industriels et la grande distribution. «Il faut que les conditions générales de vente qui seront envoyées à partir du 1er novembre prennent en compte ce nouveau coût de production», a affirmé le président de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) Yohann Barbe, à l’occasion de la conférence de presse du syndicat au Space, le 18 septembre.

Pour assurer la marche en avant du prix, la FNPL et, plus largement, la FNSEA proposent de mettre en place une date butoir pour les négociations entre les organisations de producteurs et les industriels.

La rédaction