Mot-clé : Lait

Par La rédaction

Lait : collecte en hausse au premier semestre, sauf pour le lait bio

La collecte laitière française serait en hausse de 1,4% sur le premier semestre, selon les estimations de l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa dernière note Tendances. D’après les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer, la collecte du mois de juin augmenterait de 2,6% par rapport à juin 2023. L’Idele relève cependant des dynamiques différentes selon les régions. Au mois de mai, la collecte a été «très dynamique» dans le Grand Est (+4,2%) et a résisté dans les Pays de la Loire (+1,7%). En revanche, la collecte décline fortement en Occitanie (-4,7%) et en Auvergne Rhône Alpes (-2,8%). L’Idele attribue la bonne orientation globale de la collecte à des «maïs ensilages très lactogènes» et un «recours plus soutenu aux aliments composés». D’après les données du Snia (fabricants), rapportées par l’Idele, les fabrications d’aliments pour vaches laitières étaient en forte hausse en avril (+9,8%/2023). «Le second semestre apparaît plus incertain» pour la collecte laitière, indique la publication. En effet, les conditions météorologiques au printemps ont certainement affecté la qualité des fourrages (prairies) et ont retardé les semis de maïs ensilage. En mai, la baisse annuelle de la collecte de lait bio atteint 5,2%, en lien avec «la réduction du nombre de livreurs mais surtout à une météo très défavorable».


Par eva dz

Additifs anti-méthane : une laiterie australienne lance un lait de vaches nourrie aux algues

Une laiterie australienne revendique être la première entreprise au monde à commercialiser du lait produit par des vaches alimentées avec des algues permettant de réduire les émissions de méthane entérique des ruminants, rapporte l’agence Reuters. La laiterie familiale Ashgrove, implantée en Tasmanie, nourrit environ 500 animaux avec une huile contenant un extrait d’algue. Le lait est vendu sous la marque «Eco-milk» dans les supermarchés de la région. Le copropriétaire d’Ashgrove Richard Bennett affirme auprès de Reuters obtenir «une réduction d’environ 25% du méthane». La bouteille de lait de deux litres est vendue 25 centimes plus cher que le lait standard. L’expérience de la laiterie australienne sera sans doute suivie de près par les industriels du monde entier, notamment l’évolution des ventes. De nombreuses laiteries s’intéressent aux additifs alimentaires pour réduire les émissions liées à la digestion des bovins. Depuis quelques mois, Bel encourage les éleveurs français à utiliser la solution de Bovaer (additif chimique) dans les rations de leurs vaches. Selon un récent rapport du CGAAER, l’adaptation de l’alimentation des animaux est l’une des pistes à privilégier pour réduire les émissions de l’élevage.

La rédaction


Par Marion Reynes

Lait: Sodiaal vise 1000 nouvelles installations d’éleveurs d’ici 2030

Livrée par près de 16000 éleveurs laitiers, Sodiaal a affirmé, le 24 juin, son objectif de 1000 nouveaux jeunes agriculteurs et agricultrices installés d’ici à 2030. La coopérative organise les 25 et 26 juin deux journées d’étude à destination des nouveaux installés (226 en 2023) sur le site d’Awoingt dans le Nord, lequel transforme plus de 330 millions de litre de lait chaque année. Sodiaal a dépassé un premier palier qui était le recrutement de 1000 nouveaux exploitants entre 2019 et 2026 : dans les faits, 1232 jeunes se sont déjà installés depuis 2019. Pour accompagner ce renouvellement, Sodiaal propose un programme d’aides baptisé «Sodiaal box» qui inclut, entre autres, une enveloppe de 10 000 euros pour l’installation, une attribution de volumes additionnels de lait sans plafond ou encore des rencontres régulières avec des confrères au niveau régional et national. Par ailleurs, via la brique de lait solidaire «Jeunes Agriculteurs» de la marque Candia, les consommateurs peuvent pour leur part financer un fonds solidaire pour les nouveaux installés. Fin juin, près de 340 000 euros ont été glanés.


Par La rédaction

Lait: pas d’accord sur la nouvelle présidence du Cniel à l’issue de l’assemblée générale

Les quatre collèges de l’interprofession laitière (Cniel) ne sont pas parvenus à un accord sur la succession de Thierry Roquefeuil (FNPL) à la présidence du Cniel, à l’issue de l’assemblée générale de l’interprofession laitière, le 26 juin. La décision doit être prise à l’unanimité par les vice-présidents représentant les collèges. Or, deux candidats ont brigué la présidence: Pascal Le Brun pour la coopération (Agrial) et Marie-Andrée Luherne pour les producteurs (FNPL). Les noms des quatre présidents de collège sont connus: Marie-Andrée Luherne pour les producteurs, Pascal Le Brun pour les coopératives, François-Xavier Huard (Fnil) pour les industriels privés et Marc Delage (FCD) pour la distribution, le commerce et la restauration collective. Président du Cniel depuis onze ans, Thierry Roquefeuil a quitté ses fonctions le 26 juin. Un accord sur sa succession pourrait être trouvé d’ici la fin du prochain séminaire de l’interprofession, les 2 et 3 juillet. La vacance de la présidence n’entraîne pas de blocage au Cniel, puisque «le président de l’interprofession n’a pas de droit de vote, contrairement aux quatre vice-présidents», explique la directrice Caroline Helleisen Errant. Dans le cas où un vice-président est élu à la présidence de l’interprofession, il doit céder son siège à une autre personne pour assurer la présidence du collège.


Par La rédaction

Lait: la moitié des éleveurs «veulent plus de temps pour eux sans réduire leur revenu»

D’après les résultats de l’observatoire du groupe coopératif Innoval (génétique et conseil en élevage), présentés le 26 juin, 50% des éleveurs interrogés (plus de 800 répondants) ont expliqué vouloir «plus de temps pour eux sans réduire leur revenu» et 77% souhaitent «diminuer leur temps d’astreinte». «La réduction du temps d’astreinte (tâches quotidiennes, ndlr) est prioritaire par rapport à la réduction du temps de travail périodique (tâches saisonnières, ndlr)», observe Bastien Gires, directeur marketing et technique d’Innoval. Cela se traduit par un recours au service de remplacement et à l’embauche pour 40% des éleveurs cherchant à réduire leur temps de travail. Les autres investissent dans du matériel comme des robots d’alimentation, de traite et des logiciels (38% des réponses) ou délèguent les tâches, s’entraident entre voisins (17%). Trois profils se dégagent de l’étude: les éleveurs individuels spécialisés (en milieu de carrière, plus tournés vers la délégation pour gagner du temps), les structures familiales (plus âgés et perfectionnistes, ils «ne comptent pas leurs heures et demandent peu d’aides») et les collectifs structurés (des jeunes qui planifient plus le travail, investissent et embauchent). «On passe de l’exploitant agricole à l’entrepreneur agricole, on le voit clairement dans les profils», souligne Bastien Gires.


Par eva dz

Jean-Michel Javelle est le nouveau président de Sodiaal

Jean-Michel Javelle a été élu à la présidence de Sodiaal par le conseil d’administration, le 19 juin, annonce un communiqué de la première coopérative laitière française. Éleveur laitier dans la Loire, il est membre du bureau de Sodiaal depuis 14 ans et occupait, jusqu’à son élection à la présidence, le poste de vice-président. Le président de région Bretagne-est de la coopérative, Patrice Binet, est élu vice-président. Jean-Michel Javelle succède à Damien Lacombe qui quitte la présidence après dix années de mandat, marquées notamment par la réintégration de Yoplait au sein de Sodiaal.

La rédaction


Par eva dz

Prix du lait : tendance «stable à haussière» sur 2024 selon l’Idele

À l’occasion d’une conférence sur les marchés mondiaux du lait et de la viande le 11 juin, l’économiste de l’Idele Gérard You a expliqué que les prix du lait devraient suivre une tendance «stable à haussière» sur l’année 2024, portée par «des intrants toujours chers», qui grèvent la disponibilité de lait dans le monde. «Le prix du lait pourrait redevenir haussier au second semestre ; pour l’instant, on a des marges laitières peu incitatives tant en Europe qu’aux États-Unis», a expliqué l’économiste. Et de résumer : «On est dans un équilibre lié à de faibles disponibilités, plutôt favorable aux filières et aux producteurs».

De même que le prix du lait, les cours des ingrédients laitiers sont plutôt attendus à la hausse, «du moins sur le beurre, secondairement sur la poudre maigre». Et de rappeler que la demande en matières grasses est en progression tendancielle depuis une quinzaine d’années, portée par les changements d’appréciation nutritionnelle. La France est notamment devenue déficitaire en matière grasse laitière, alors qu’elle reste excédentaire en matière protéique.

La rédaction


Par eva dz

Une «feuille de route» sur la durabilité attendue à l’issue du Sommet mondial du lait

À l’occasion du Sommet mondial du lait, qui se tiendra du 15 au 18 octobre à Paris, les représentants des filières laitières des 39 pays adhérents à la Fédération internationale du lait (Fil) et les pouvoirs publics (gouvernements, ONU) se réuniront pour établir une «feuille de route» commune sur la durabilité, a indiqué la Fil en conférence de presse le 30 mai. «C’est un Davos des produits laitiers», illustre Laurent Damiens, le directeur général adjoint du Cniel (interprofession française), en référence au Forum économique mondial réunissant chaque année les décideurs politiques et économiques. Cette feuille de route s’inscrira dans le prolongement de la déclaration de Rotterdam sur la durabilité des systèmes laitiers (2016).

«Nous devons faire face à de nombreux défis. Il faut produire plus pour répondre à la demande mondiale en constante augmentation et il faut aussi produire mieux pour répondre aux attentes sociétales et aux enjeux climatiques, sans oublier le nécessaire renouvellement des générations», explique le président de Fil France, Ludovic Blin. Plus de 1500 personnes (experts, producteurs, industriels, officiels, journalistes, etc.) et 53 délégations nationales sont attendues au Sommet mondial du lait (conférences, tables rondes, visites techniques, etc).

La rédaction


Par eva dz

Lait : la collecte devrait reculer en avril à cause de la météo pluvieuse (Idele)

Après un début d’année marqué par une hausse de la collecte laitière, la production devrait être pour la première fois en recul au mois d’avril en raison des pluies, relève la publication Tendances de l’Institut de l’élevage (Idele). Selon les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer, ce recul est estimé à 0,5% en avril par rapport à 2023. Cette baisse contraste avec la dynamique positive du début de l’année: la collecte a augmenté de 0,5% sur le premier trimestre. En mars, la hausse est de 1,1%. Cette tendance est liée à la «très bonne qualité des maïs ensilages récoltés en 2023», note l’Idele. Cependant, «cette embellie s’annonce de courte durée» à cause de la météo pluvieuse, souligne la publication. Les fortes pluies ont retardé la mise à l’herbe des animaux en raison de la faible portance des prairies. Et, une fois sorties, les vaches ont eu une faible appétence pour l’herbe «trop avancée». «La montée en lait par vache ne s’est souvent pas faite», souligne l’Idele, alors que le printemps marque généralement une hausse de la production. Autre conséquence des pluies : les ensilages risquent d’être de mauvaise qualité, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur la collecte cet été. La reprise de la maladie hémorragique épizootique pourrait également affecter la production.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

UPRA Lacaune : Une race de filière

Une organisation bien huilée, un collectif efficace, c’est le résultat de 50 ans d’histoire. L’UPRA Lacaune continue d’avancer et de travailler au service des éleveurs. Cet organisme de sélection à la stratégie collective unique, œuvre dans l’intérêt général de la race et l’a prouvé une nouvelle fois lors de son assemblée générale, mardi 30 avril à Arvieu. L'UPRA Lacaune était en assemblée générale mardi 30 avril à Arvieu. En s’engageant…