Mot-clé : Lait

National | Par La rédaction

Filière laitière : la guerre du gras

Face à une conjoncture laitière complètement chamboulée depuis dix ans, les laiteries sont désormais en quête de gras - et le prix de la matière butyreuse fait à nouveau débat au sein d’une filière déjà bien en peine de s’entendre sur ses coûts de production. Établies au début des années 2010, les grilles interprofessionnelles sont devenues obsolètes depuis que les cours du beurre et de la poudre se sont inversés.…


National | Par La rédaction

Lait : la discussion reprend à l’interprofession

Dans un contexte économique, politique et budgétaire français sous tension, à la veille du salon international de l’agriculture et après un mois et demi de blocage interprofessionnel, les travaux au sein du CNIEL entre les professionnels des collèges producteurs, entreprises et distribution, reprennent. Une décision prise à l’unanimité. Yohan Barbe, président du collège producteurs, Luc Verhaeghe, président du collège des industries laitières, François-Xavier Huard, président du collège des industries laitières…


Aveyron | Par eva dz

Analyses systématiques du lait : quelles incidences pour les éleveurs ?

A partir du 1er janvier, à chaque livraison de lait de vache, des échantillons seront prélevés pour analyser la matière grasse, la matière protéique, le point de congélation et les cellules somatiques, en plus du critère résidus d’antibiotiques déjà systématiquement analysé. Christophe Malgouyres et Claude Falip, co-présidents de la section bovins lait FDSEA expliquent cette évolution issue d’un accord interprofessionnel national qui s’applique en Aveyron pour les producteurs de SODIAAL,…


Par eva dz

Lait : le BTPL se lance dans l’accompagnement des futurs cédants bretons

Le Bureau technique de promotion laitière (BTPL, union de coopératives) lance en janvier un projet d’accompagnement des éleveurs laitiers bretons en fin de carrière pour «réfléchir sur la cession de leurs activités laitières et la valorisation de l’exploitation», a expliqué l’un des trois ingénieurs conseil du BTPL intervenant dans la région, Christophe Monnerie. Le BTPL table sur «entre 20 et 40 accompagnements par an». Il collabore notamment avec les coopératives Even et Agrial sur le projet, «mais cela peut se faire en direct avec des producteurs ou d’autres acteurs», précise Christophe Monnerie. Pour aider les cédants à attirer les repreneurs et leur famille, l’objectif est «de mettre en valeur des points forts qui ne sont pas forcément techniques, de voir plus large que l’exploitation», indique-t-il (proximité avec les grandes villes, bassin d’emploi attractif, services, etc.).

Le programme du BTPL s’intègre dans le cadre d’une aide financière allouée par la région Bretagne, le dispositif «Agri Transmission» (multi-filières) présenté en novembre. Il s’agit d’une «aide au conseil stratégique couvrant les dix ans précédant l’arrêt d’activité». La région prend en charge 80% des dépenses de conseil dans la limite de 1000 € par bénéficiaire.

La rédaction


Par La rédaction

Collecte de lait : +1,3 % sur un an

« En octobre 2024, la collecte de lait de vache a progressé de 1,1 % par rapport à octobre 2023 », a indiqué Agreste dans une note de conjoncture publiée mi-décembre. Pas moins de 1,825 millions de litres (Ml) ont été collectés en octobre 2024 contre 1,805 Ml en octobre 2023. En cumul sur les dix premiers mois de l’année, elle se maintient également en hausse (+ 1,5 %). Le prix payé en moyenne aux éleveurs reste ferme, avec une moyenne de 486 euros /1 000 litres en octobre 2024 (464,5€ sur un an). Il est même en hausse de 15€/1 000 l par rapport à octobre 2023 (471,3 €). Le lait bio reste toujours plus valorisé que le lait conventionnel à 557,2€/1 000 litres en moyenne en octobre dernier (509,5€ sur un an). Cette même note d’Agreste indique que la collecte européenne s’est stabilisée sur un an (+0,1 %) mais qu’elle recule en Allemagne (-1,8 %) et aux Pays-Bas (-2,6 %).

 


Par La rédaction

Lait : l’Idele publie dix nouveaux indicateurs sur la carrière des vaches laitières

Dans un communiqué du 16 décembre, l’Institut de l’élevage (Idele) informe de la publication de dix nouveaux indicateurs portant sur l’efficacité de la carrière des vaches laitières, à partir des données du contrôle laitier et du système d’information génétique (SIG). Ils sont «calculés à partir des informations sur les vaches dont la fin de vie a été constatée au cours de l’année de traitement», explique le communiqué. Les indicateurs portent sur différentes échelles (nationale, régionale, raciale). En 2023, l’âge en fin de vie des vaches laitières est de 70,5 mois (six ans et dix mois et demi), en hausse de 0,6 mois en quatre ans (69,9 mois en 2020). «Le nombre de lactations par carrière suit la même tendance passant de 2,87 en 2020 à 2,95 en 2023», indique le document. «Les trois phases des carrières laitières se répartissent en moyenne selon les proportions suivantes: durée d’élevage des génisses 48%, durée de lactation 43% et durée de tarissement 9%», est-il précisé. À noter que ces proportions évoluent avec l’allongement de la durée de vie des animaux et la diminution de la durée moyenne d’élevage des génisses. Cette dernière est passée de 30,6 à 30,3 mois, traduisant un avancement de l’âge au premier vêlage.


Par eva dz

Prix plancher : un dispositif «efficace» pour certaines filières, dont le lait, selon une étude

Selon une note de l’Institut des politiques publiques (IPP), publiée le 11 décembre, un prix plancher sur la matière première agricole «peut être source d’efficacité dans les filières où les agriculteurs font face à des acheteurs ayant du pouvoir de monopsone, c’est-à-dire étant capables de peser négativement sur les prix», comme la filière laitière. Les économistes imaginent des prix plancher différents de ceux mis en place dans le cadre de la PAC des années 1970 et 1980. Ainsi, un prix plancher tel qu’évoqué dans la note serait «indexé sur les cours internationaux des denrées agricoles». Cette condition permettrait de «conduire à une meilleure rémunération des agriculteurs sans nécessairement nuire aux consommateurs». En revanche, il impliquerait une réduction des marges des industriels à l’achat de matière première. Plus encore, les auteurs estiment que le prix plancher peut «améliorer l’efficacité des politiques de soutien de l’offre agricole». Une analyse de la situation de la filière laitière les amène à conclure que le lait pourrait faire l’objet d’un prix plancher, étant donné la concentration des acteurs de l’aval et leur capacité à peser sur les prix à la baisse.

À noter que l’étude porte sur des données de la période 2003-2018, donc avant les lois Egalim.

La rédaction


Par eva dz

Lait : l’interprofession bloquée, le président du Cniel annule le conseil d’administration

Dans une lettre du 10 décembre, le président du Cniel Pascal Le Brun informe les administrateurs de l’interprofession laitière de sa décision d’annuler la réunion du conseil d’administration prévue le 17 décembre et appelle les élus «à prendre la mesure de cette décision» dans un contexte de blocage «qui paralyse les travaux interprofessionnels». «Nous devons impérativement reprendre la dynamique interprofessionnelle pour avancer sur les chantiers qui fondent notre socle commun», affirme Pascal Le Brun. Le conseil d’administration devait notamment adopter le budget de l’interprofession pour l’année 2025.

Dans l’attente de la prochaine réunion qui doit se tenir le 8 janvier, un «budget provisoire» sera établi, identique au budget rectificatif voté en septembre (à l’exception du budget dédié à l’organisation du Sommet de la Fil). Autre sujet à l’ordre du jour : «l’avancée des dix chantiers prioritaires» du Cniel, dont l’actualisation de la démarche France Terre de lait (RSE). Le 3 décembre, le collège des producteurs a suspendu ses travaux au sein du Cniel face au refus des laiteries privées de valider la publication d’un nouvel indicateur Ipampa. Malgré trois tentatives, le président du Cniel n’est pas parvenu à rétablir le dialogue, explique-t-il.

La rédaction


Par eva dz

Lait : les privés appelés à la «responsabilité» par les trois autres collèges du Cniel

Dans un communiqué commun du 5 décembre, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA), la Coopération laitière et le collège de la distribution (FCA, FCD) du Cniel appellent les laiteries privées à la «responsabilité» et dénoncent des pratiques «qui compromettent gravement le bon fonctionnement de la filière en s’opposant aux intérêts collectifs». Le 4 décembre, le collège des producteurs a décidé de «suspendre» tous ses travaux au sein de l’interprofession laitière en réponse au refus par le collège des industriels privés (Fnil) de publier un nouvel indicateur Ipampa. Selon les cosignataires du communiqué, les démarches de «progrès» engagées par le nouveau bureau «sont entravé[e]s par le refus des industriels privés de publier des indicateurs et indices essentiels aux négociations commerciales entre les OP, les coopératives (…), les industriels et les distributeurs». Contacté par Agra Presse, le président du collège des coopérateurs, Luc Verhaeghe, appelle à l’apaisement et invite les différents collèges à revenir autour de la table pour «trouver le meilleur compromis dans l’intérêt de toute la filière». «Nous avons pris un engagement qui est de trouver une solution pour apporter plus de réactivité aux coûts de production. Il est important de reprendre les travaux», déclare-t-il.

La rédaction


Par eva dz

Lait : le collège des producteurs «suspend ses travaux» au sein de l’interprofession

Le collège des producteurs «suspend tous ses travaux» au sein du Cniel (interprofession laitière) «tant qu’il n’y aura pas d’avancée sur la publication de l’indicateur Ipampa» (coût de production agricole), a expliqué son président Yohann Barbe (FNPL), le 4 décembre. Les laiteries privées (Fnil) s’opposent à la publication par le Cniel d’un indicateur actualisé. «Le bureau du Cniel s’est mis d’accord en juin pour faire évoluer cet indicateur et a passé commande auprès de l’Idele [institut de l’élevage, ndlr] pour créer un indicateur qui prenne en compte toutes nos charges», indique Yohann Barbe. Cependant, le collège des industriels privés considère qu’il ne s’agit pas d’un indicateur interprofessionnel et que «la prétendue validation sortie de ce bureau n’a pas de portée», explique le président-directeur général de la Fnil, François-Xavier Huard.

Dans l’attente d’une «réouverture globale du sujet du prix de revient», la Fnil demande que le nouvel Ipampa, dont elle conteste la méthodologie, soit uniquement publié par l’Idele. «C’est impensable à l’heure des négociations commerciales», affirme Yohann Barbe. Contacté, le collège des coopératives laitières n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat. Par ailleurs, le dossier de l’indicateur beurre-poudre, sur lequel le Cniel butte depuis plus d’un an, est toujours bloqué. 

La rédaction