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Alors que les discussions sur la future Pac démarrent juste, le Centre commun de recherche (JRC, Commission européenne) a publié le 27 octobre un travail comparant trois scénarios théoriques pour l’avenir de cette politique : l’absence totale de Pac, une Pac axée sur la productivité et l’innovation, ou une autre concentrée sur les question d’environnement et de climat. Premier constat : sans Pac la production agricole de l’UE chuterait (-11 %), affectant en particulier les plus petites exploitations, les revenus reculeraient (-5 %) avec, en parallèle, un intensification des productions. Le scénario qui oriente le soutien de la Pac vers des interventions sur l’environnement et le climat permettrait, lui, des gains considérables en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-1,7 %) ou de la pollution azotée (-2 %), mais la production agricole diminuerait de 4 % ; les prix alimentaires augmenteraient de même que les importations. Et, « en réduisant sa propre production, l’UE pourrait déplacer la demande vers des régions du monde où l’agriculture est moins efficace en carbone », soulignent les auteurs. Ils semblent pencher, dans une certaine mesure, pour le scénario « productivité et innovation » qui a certes un impact environnemental non négligeable (+0,5 % d’émissions de GES, +1,4 % d’excédent d’azote, diminution de la diversité des cultures), mais se traduirait par une augmentation de 2,7 % de la production agricole dans tous les secteurs, une baisse des prix alimentaires et une amélioration des performances commerciales.

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Durant la première matinée de lecture du PLFSS 2026 (financement de la Sécurité sociale) en commission des Affaires sociales le 27 octobre, les députés ont voté un amendement du rapporteur général Thomas Bazin concernant le statut de conjoint collaborateur. Il entend accélérer le basculement de ce statut, modifié par la loi « Chassaigne 2 » en 2022 et ne pouvant être conservé plus de cinq ans, vers celui de chef d’exploitation ou d’entreprise agricole. L’amendement voté propose de leur octroyer le bénéfice de l’exonération de cotisations sociales applicables aux jeunes agriculteurs, sans que la condition d’âge inhérente au dispositif ne s’applique. En revanche, elle ne s’appliquerait « qu’à la condition que les conjoints collaborateurs concernés justifient bien d’une durée d’affiliation de cinq années sous ce statut, qu’ils fassent le choix d’exercer en tant que chef d’exploitation ou d’entreprise agricole à titre principal ou exclusif et qu’ils s’engagent à conserver ce statut pendant au moins cinq ans », explique l’exposé des motifs. Au 1er janvier 2027, près de 10 000 personnes seront concernées.

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«Si j’en juge par ce que m’ont dit les opérateurs cette semaine, il n’y a pas eu de déstabilisation des marchés. J’appelle chacun à demeurer responsable», déclare Annie Genevard le 24 octobre, une semaine après avoir suspendu l’exportation de bovins, face à l’apparition de nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). La ministre de l’Agriculture appelle les éleveurs «à garder les animaux qu’ils destinaient à l’exportation» jusqu’à la levée prévue de l’interdiction, début novembre. La ministre ne prévoit donc pas de mesure visant à corriger les effets de l’interdiction de l’export sur les prix, soulignant que «l’Europe ne le permet pas» et que «l’Etat a été jusqu’ici à la hauteur». Un conseil des ministres de l’agriculture européens est prévu le 27 octobre, où Annie Genevard prévoit d’évoquer avec ses homologues la faisabilité d’un recours à la réserve de crise européenne. Interrogée sur la demande des syndicats minoritaires d’étendre la vaccination préventive à tout le territoire, Annie Genevard estime que «la question se pose», mais pointe deux conditions à réunir. D’abord la disponibilité des vaccins pour 16 millions de bovins. L’autre question est celle des conséquences de la perte du statut indemne de DNC pour l’exportation, qui restent encore à éclaircir avec les professionnels.

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A l’issue de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, le 23 octobre à Bruxelles, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a confirmé que les Etats membres devraient se prononcer sur la ratification de l’accord UE/Mercosur le 19 décembre. « Le sujet ne fait plus débat entre les pays membres et j’en suis vraiment très content », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « vers la fin de l’année, nous aurons également un sommet avec les pays de l’Amérique latine » pour finaliser la signature. De son côté, le président français Emmanuel Macron a également fait un pas vers la ratification estimant que les récentes propositions de Bruxelles vont « dans le bon sens pour protéger les secteurs qui sont les plus exposés et aussi protéger les consommateurs européens » sans pour autant apporter un soutien définitif au texte. « La Commission a respecté les engagements pris à notre égard », a-t-il souligné. Bruxelles a, en effet, publié, le 8 octobre, sa proposition de règlement (et son annexe) visant à renforcer les protections pour les agriculteurs dans le cadre de l’accord UE/Mercosur. Celle-ci définit les procédures visant à garantir la mise en œuvre rapide et efficace des mesures de sauvegarde bilatérales pour les produits agricoles avec des dispositions spécifiques pour les plus sensibles.

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Le préfet de Vendée a annoncé qu’un foyer d’influenza aviaire en élevage commercial de canards avait été confirmé le 19 octobre sur la commune de Rives-d’Autise (près de Benet), à proximité des Deux-Sèvres. Par un arrêté pris avec les préfets des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime, trois zones de protection et une zone commune de surveillance ont été établies autour de ce foyer ainsi que de deux basses-cours atteintes la semaine passée à Vix (en Vendée, près de Fontenay-le-Comte) et près de Marans (Charente-Maritime). Dans ces zones réglementées, les règles de biosécurité sont spécifiques et en particulier, les mouvements d’oiseaux captifs sont interdits, sauf par dérogation de la DDPP. Le communiqué souligne que 4 foyers en élevages commerciaux ont été confirmés en France depuis le 10 octobre, ainsi que 3 dans des basse-cours, et que ces divers foyers sont «tous situés dans le couloir de migration Atlantique». Il rappelle que la vaccination, dont les canards de Rives-d’Autise avaient bénéficié l’été dernier, ne protège pas complètement du virus mais qu’elle réduit l’excrétion du virus et la circulation virale, limitant ainsi le risque de contamination à partir de l’élevage. Source Agra

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La production de lait en France s’est redressée en août. «Depuis le début du mois d’août, les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer montrent une croissance moyenne de 3,4% comparativement aux semaines équivalentes de 2024», note le Cniel dans sa note de conjoncture publiée le 23 octobre. Depuis le début de l’année, le collecte est stable en France. Cette reprise récente est à l’image de ce qui se passe dans les grands bassins laitiers exportateurs, Etats-Unis, UE et Nouvelle-Zélande), qui sont tous orientés à la hausse depuis le début de l’année 2025. En dépit de cette abondance de lait qui pourrait déboucher sur une baisse des cours, les prix en France sont toujours à la hausse selon les relevés de FranceAgriMer. Le prix standard du lait de vache conventionnel atteint un nouveau record en août 2025 à 477 €/1000 litres, soit 31€ au-dessus du niveau d’août 2024 (+7% en l’espace d’un an). Le coût de production du lait illustré par l’indice Ipampa lait de vache de l’Institut de l’élevage est en recul de 1% par rapport à août 2024, mais en hausse de 21% depuis 2020. Selon les données de FranceAgriMer, le beurre industriel est en fort recul de 1000 €/tonne en un mois et demi et le prix de la poudre de lait écrémé s’avère particulièrement bas, à moins de 2100 € la tonne. Source Agra

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L’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900) sera inévitablement dépassé ces prochaines années, a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le 22 octobre, devant l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies. Selon de nombreux climatologues, ce seuil de 1,5°C – objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris de 2015 – sera très probablement atteint avant 2030, la planète utilisant toujours plus d’énergies fossiles. Le climat est déjà en moyenne 1,4°C plus chaud aujourd’hui, selon l’observatoire européen du changement climatique Copernicus. M. Guterres a déclaré que les derniers plans nationaux pour réduire les émissions de carbone sont loin d’atteindre l’objectif de 1,5°C. Or, les scientifiques soulignent l’importance de contenir le plus possible le réchauffement climatique, chaque fraction de degré supplémentaire entraînant plus de risques. «La science nous indique qu’une ambition bien plus grande est nécessaire», a relevé M. Guterres, appelant de nouveau les pays de la COP30 à «convenir d’un plan crédible pour mobiliser 1 300 milliards de dollars par an de financement climatique d’ici 2035 pour les pays en développement». La COP30, qui se tient en novembre au Brésil, aura pour défi colossal d’unir les pays du monde pour ne pas relâcher leur action. Source Agra

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Dans un rapport paru le 22 octobre, le ministère de l’agriculture dresse un bilan de la première année de la programmation PAC 2023-2027, en calculant les évolutions des aides perçues par les exploitations françaises entre 2022 et 2023. Le paysage est relativement stable : 40% des exploitations ont un montant d’aide qui varie de moins de 5%, 27% voient leur aide baisser de plus de 5%. Les plus gagnants, avec une hausse d’environ 1500 euros, sont les exploitations fruitières, grâce à l’assurance récolte. Viennent ensuite les exploitations de maraîchage-horticulture (hausse de toutes les aides hors paiement vert), bovins lait et bovins mixte (hausse de l’aide couplée, paiement de base, assurance), avec une hausse de l’ordre de 1100 euros. Les élevages de porcins et volailles et pour les exploitations de polyculture-polyélevage enregistrent un mieux de 200 euros. Deux filières sont perdantes : l’élevage bovin (-800 euros en moyenne par exploitation) et les grandes cultures (-300 euros). Les élevages bovins sont touchés, comme attendu, par la baisse des aides couplées bovines, mais aussi par celle de l’écorégime par rapport au paiement vert. Les exploitations grandes cultures perdent surtout à cause de l’écorégime, que ne compense pas la hausse des paiements de base, des aides couplées ou de l’assurance récolte. Source Agra

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L’État «renverse la chaîne de responsabilité» au détriment des communes en matière de préservation de la ressource en eau, a estimé le 22 octobre une fédération de collectivités, en pleine concertation sur la protection des captages. «Plus ça va, plus on voit l’État (…) renverser la chaîne de responsabilité», a déclaré à l’AFP Régis Taisne, chef du département cycle de l’eau à la FNCCR, une fédération de collectivités qui représente, pour la gestion de l’eau, une population totale de plus de 51 millions d’habitants, lors d’un entretien en marge d’une conférence de presse sur l’eau potable. «La collectivité qui se retrouve responsable à la fin pour les captages» d’eau (…) «n’a aucun levier pour interdire à une entreprise un rejet, (…) n’a aucun levier sauf à la fin, essayer d’indemniser les agriculteurs pour essayer d’améliorer les pratiques, (…) et puis traiter et assumer la responsabilité finale vis-à-vis de l’usager», a déclaré M. Taisne. Une prise de position comme un écho aux déclarations des maires de villages des Ardennes et de la Meuse, qui se disent «abandonnés» par l’État, après la découverte l’été dernier de taux record de «polluants éternels» dans l’eau du robinet. Source Agra

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A l’occasion de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2026 le 22 octobre, le député LREM de la Manche et président de la commission des affaires économiques, Stéphane Travert,, a indiqué qu’il travaillait actuellement à une taxe sur la publicité comparative, dont les produits abonderaient un fonds dédié à la «souveraineté» alimentaire, autrement dit à soutenir des filières agricoles françaises. Il a indiqué que deux milliards d’euros étaient dépensés par les distributeurs chaque année pour la publicité comparative. Il n’a pas précisé le montant de l’enveloppe visé, ni le véhicule législatif qu’il souhaitait utiliser : «Nous y travaillons, je cherche à le faire au plus vite», a-t-il indiqué à Agra presse. La Coopération agricole a demandé au printemps l’interdiction de la publicité comparative à l’échelle européenne. La publicité comparative est autorisée en France depuis 2008 à la suite de la transposition d’une directive européenne sur les pratiques commerciales déloyales. «La publicité comparative, surtout utilisée par les enseignes de la grande distribution qui se livrent à une guerre des prix, nuit à l’image des produits agricoles et agroalimentaires en les dévalorisant», expliquait alors Thibault Bussonnière, directeur adjoint de la communication de la Coopération agricole. Source Agra

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