Mot-clé : Pollution

Par La rédaction

Biodiversité : un quart de la faune d’eau douce menacée de disparition (étude)

Un quart (24 %) de la faune d’eau douce, notamment les crustacés, poissons et insectes, fait face à un «risque élevé d’extinction» en raison de «pressions considérables» comme la pollution, les barrages ou l’agriculture intensive qui affectent leur habitat, indiquent des chercheurs dans une étude publiée dans la revue Nature le 8 janvier. Les eaux douces (rivières, lacs, zones humides) abritent plus de 10% des espèces connues, dont environ un tiers des vertébrés et la moitié des poissons, alors qu’elles représentent moins de 1% de la surface de la Terre. Cette biodiversité est à la fois très riche et très fragile, alors qu’elle représente un enjeu important pour les moyens de subsistance et le développement économique de «milliards de personnes à travers le monde», ainsi qu’un facteur d’atténuation des effets du changement climatique, soulignent les auteurs de l’étude. Depuis 1 500, 89 espèces d’eau douce ont déjà été confirmées comme éteintes, et 178 autres sont suspectées de l’être. «Il y a urgence à agir rapidement si on ne veut pas que d’autres déclinent ou disparaissent à leur tour», alertent les auteurs de l’étude, réclamant «des changements de pratiques dans la gestion» de l’eau douce, prenant davantage en compte la biodiversité.

La rédaction


Par La rédaction

Climat : les émissions agricoles de GES stagnent début 2024, les ventes d’engrais rebondissent

Au cours des neuf premiers mois de l’année 2024, les émissions françaises de gaz à effet de serre (GES) ont baissé de 2,4 % tous secteurs d’actifs (hors puits de carbone) par rapport à la même période en 2023, indique le Citepa (pollution climatique) dans un baromètre publié le 24 décembre. En détail, les émissions de GES ont enregistré une baisse, respectivement de 5 % et de 2,2 % aux deux premiers trimestres, avant de connaître une légère hausse de 0,5 % au troisième trimestre. Pour l’heure, la tendance sur douze mois glissants est donc à la baisse (-3,1 %). La baisse était déjà de 6% au cours des neuf premiers mois de 2023 par rapport à ceux de 2022. «Nous devrions respecter l’objectif de (…) 2024, de l’ordre de 363 millions de tonnes de CO2», commente Antoine Pellion, secrétaire général à la planification écologique (SGPE), sur le réseau social Linkedin. Et de constater toutefois que «si nous respectons l’objectif 2024, c’est que nous avions pris de l’avance en 2022 et 2023». Côté agriculture, le baromètre ne donne qu’un aperçu des émissions agricoles, avec une stagnation estimée des émissions (+0,3 %) au cours des neuf premiers mois, après une baisse en 2023 notamment due à la chute des ventes d’engrais. Dans une note publiée en octobre, le ministère de l’Agriculture observe un rebond de 6,8 % des livraisons d’engrais azotés entre juillet 2023 et mars 2024, par rapport à la même période lors de la précédente campagne.


Par La rédaction

Les microplastiques omniprésents dans les sols agricoles, selon l’Ademe

Une étude publiée le 26 décembre par l’Ademe révèle une présence quasi systématique des microplastiques dans des sols à vocation agricole en France, mettant en lumière pour la première fois l’importance de cette pollution. Sur les 33 échantillons prélevés sur des forêts, des prairies, des vignes et vergers ou des zones de grandes cultures répartis sur tout le territoire de la métropole, 25 (soit 76%) contenaient des microplastiques. En moyenne, les sols analysés contiennent 15 particules de microplastiques (de taille inférieure à 5 mm) par kg de sol sec. Sans parvenir à identifier la source des microplastiques, l’Ademe «suppose que, pour les sols dédiés aux activités agricoles, une part de leur origine provient des pratiques agricoles mises en œuvre» (paillages plastiques, enrobages de semences, etc.). Les analyses effectuées par l’Institut de recherche Dupuy De Lôme, à Lorient, ont révélé une contamination dans la totalité des sols de prairies (quatre échantillons sur quatre), dans plus des trois quarts des sols de grandes cultures (17 sur 21), dans trois échantillons sur quatre de vignes et vergers et dans un seul des quatre des échantillons de sols de forêt. Les échantillons, prélevés en partenariat avec l’Inrae, contenaient principalement du polyéthylène et du polypropylène, des polymères majoritairement présents dans les emballages en plastique.

La rédaction


National | Par Didier Bouville

RPD : JA et FNSEA appellent les députés à refuser une hausse

Le 17 décembre, lors de l’examen du projet de loi de finance pour 2019 à l’Assemblée Nationale, les députés se positionneront sur l’augmentation de la redevance pollution diffuse (RPD). Cette dernière taxe l’achat des produits de protection des plantes. Dans un communiqué du 12 décembre la FNSEA et JA appellent les parlementaires à « refuser cette hausse » de plus de 70 % proposée par la Gouvernement.Pour les deux organisations…