Mot-clé : Eau

Aveyron | Par Eva DZ

Une formation pour maîtriser l’abreuvement en bovins lait

L’ADPSA avec les services formation et contrôle laitier de la Chambre d’agriculture en collaboration avec Pierre Casenave vétérinaire, proposent quatre formations destinées aux éleveurs bovins lait pour les aider à mieux maîtriser l’abreuvement de leurs animaux. Crédit photo: La Buvette-franceagritwittos Un abreuvement de qualité, en quantité et accessible, assure une bonne hydratation des animaux, source d’une bonne santé et de performances techniques et économiques. Pour aider les éleveurs bovins lait…


Par La rédaction

Eau : dans un état critique alors que Bruxelles prépare sa stratégie de résilience

L’état des masses d’eau de l’UE ne s’améliore pas, voire empire, déplore dans un rapport publié le 4 février, la Commission européenne. En effet, en 2021, seulement 39,5% des eaux de surface en Europe étaient en bon état écologique (contre 39,1% dans le précédent rapport portant sur 2015) et seulement 26,8% en bon état chimique (contre 33,5% en 2015). L’agriculture est citée comme l’une des principales sources de pression sur la ressource hydrique que ce soit pour les eaux de surfaces ou (plus encore) les eaux souterraines. Ces données alimenteront les réflexions que mène Bruxelles en vue de la présentation d’une stratégie sur la résilience en eau (traitant à la fois des aspects qualitatif et quantitatif) attendue avant l’été. La Commission a lancé, le même jour, un appel à éléments de preuves et elle organisera une rencontre avec l’ensemble des parties prenantes le 6 mars. Le Parlement européen aussi avance sur le dossier. Son rapporteur, le social-démocrate maltais Thomas Bajada, souligne dans un projet de résolution qui vient d’être publié l’importance de fixer des «objectifs sectoriels contraignants en matière d’efficacité et de captage de l’eau» pour l’agriculture notamment mais aussi l’industrie et l’usage domestique, «adaptés aux évaluations à l’échelle du bassin».


Par La rédaction

Zones humides : le gouvernement propose un statut pour les zones «non fonctionnelles»

A l’occasion de l’examen de la proposition de loi sur les Entraves au Sénat le 27 janvier, le gouvernement a proposé, avec l’assentiment des sénateurs, de créer une nouvelle notion de «zone humide fortement modifiée», pour des milieux qui «ne sont plus en mesure, en l’état, de remplir les fonctions spécifiques essentielles caractérisant les zones humides». Ces zones dites «non fonctionnelles» seraient classées selon des conditions qui seront précisées par décret, incluant «l’état du sol et l’usage pérenne qui en est fait, tant que celui-ci n’est pas arrêté ou abandonné», indique le gouvernement dans son amendement. Elles seront assorties d’obligations allégées (notamment pour les extensions de bâtiments agricoles au titre des régimes d’autorisation ou de déclaration) qui seront aussi précisées par décret, explique le gouvernement, qui fait le parallèle avec les masses d’eau, pour lesquelles existeraient des dispositions similaires. Dans le texte initial, les sénateurs proposaient de revenir à une définition en vigueur selon eux depuis 2019, à savoir un double critère cumulatif de terrain hydromorphe et végétation hydrophile. Or, indique le gouvernement, avec une telle définition, «la simple suppression de toute végétation caractéristique ne permettrait plus de les reconnaître comme zones humides.»


Par La rédaction

Eau : les irrigants plaident pour que l’agriculture soit d’«intérêt général majeur»

Alors que France Stratégie vient de publier un rapport sur l’évolution de la demande en eau d’ici 2050, le président des Irrigants de France (FNSEA) Éric Frétillère demande, dans un communiqué du 22 janvier, que l’agriculture soit considérée comme «une activité d’intérêt général majeur dans les arbitrages sur les usages de la ressource». «Le changement climatique, dont le monde agricole est la première victime, bouleverse nos façons de produire… », prévient M. Frétillère. Et d’ajouter qu’il «faut tenir compte et ne fermer la porte à aucune solution viable comme le développement des solutions de stockage en fonction des spécificités de chaque territoire». En outre, le syndicat plaide pour que soient menés des travaux de recherche et développement (génétiques, numériques, technologiques) pour «renforcer la trajectoire d’amélioration de l’efficience de l’eau d’irrigation». Commandé à l’automne 2023 par la Première ministre de l’époque, Élisabeth Borne, le rapport de France Stratégie confirme que l’agriculture est le secteur pour lequel l’évolution du climat jouera un rôle essentiel. Il note toutefois que les retenues de substitution n’auront qu’un «effet limité» pour contenir la hausse de la demande en eau d’irrigation, exacerbée par l’augmentation des surfaces irriguées.

La rédaction


Par La rédaction

Eau : la consommation pourrait doubler d’ici 2050, l’agriculture particulièrement affectée

La consommation en eau pourrait doubler d’ici 2050 en France si le réchauffement climatique s’intensifie et si les tendances d’usage actuelles se poursuivent, estime France Stratégie dans un rapport publié le 20 janvier. Commandé à l’automne 2023 par la Première ministre de l’époque, Élisabeth Borne, ce travail présente l’évolution de la demande en eau en France selon trois scénarios: «tendanciel» qui prolonge les tendances passées; «politiques publiques» qui simule la mise en place de politiques publiques récemment annoncées; et «de rupture», qui se caractérise par un usage sobre de l’eau. Selon le rapport, l’agriculture est le secteur pour lequel l’évolution du climat jouera un rôle essentiel. Une diminution des précipitations engendrerait «une augmentation de la demande en eau d’irrigation si on veut maintenir les mêmes rendements», exacerbée par l’augmentation des surfaces irriguées, souligne Hélène Arambourou, co-autrice du rapport. Et les retenues de substitution n’auront qu’un «effet limité» pour contenir cette hausse, précise le rapport. En outre, la demande en eau en 2050 devrait également être davantage concentrée au cours des mois les plus chauds de l’année, quand la ressource en eau est au plus bas. Le service prévoit d’étudier dans un prochain rapport les tensions entre la ressource en eau potentiellement disponible en 2050 et la demande.


Par La rédaction

Biodiversité : un quart de la faune d’eau douce menacée de disparition (étude)

Un quart (24 %) de la faune d’eau douce, notamment les crustacés, poissons et insectes, fait face à un «risque élevé d’extinction» en raison de «pressions considérables» comme la pollution, les barrages ou l’agriculture intensive qui affectent leur habitat, indiquent des chercheurs dans une étude publiée dans la revue Nature le 8 janvier. Les eaux douces (rivières, lacs, zones humides) abritent plus de 10% des espèces connues, dont environ un tiers des vertébrés et la moitié des poissons, alors qu’elles représentent moins de 1% de la surface de la Terre. Cette biodiversité est à la fois très riche et très fragile, alors qu’elle représente un enjeu important pour les moyens de subsistance et le développement économique de «milliards de personnes à travers le monde», ainsi qu’un facteur d’atténuation des effets du changement climatique, soulignent les auteurs de l’étude. Depuis 1 500, 89 espèces d’eau douce ont déjà été confirmées comme éteintes, et 178 autres sont suspectées de l’être. «Il y a urgence à agir rapidement si on ne veut pas que d’autres déclinent ou disparaissent à leur tour», alertent les auteurs de l’étude, réclamant «des changements de pratiques dans la gestion» de l’eau douce, prenant davantage en compte la biodiversité.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

Rénovation de puits et forages : solutions d’accès à l’eau

Jérôme Souques, sourcier-puisatier, s’est donné pour mission de rénover les vieux puits, une activité rare de nos jours. Il travaille avec Lionel Comby, foreur, directeur de l’entreprise Batco. Comment optimiser un vieux puits ? Jérôme Souques, puisatier devant le puits nettoyé de Michael Fayret. © Elisa LLop «A l’époque, le métier de puisatier, traditionnel et central, était répandu. En revanche, rénover un puits en descendant dedans aussi profondément, ça ne…


Par Eva DZ

ZNT/irrigation : vers un arrêté plus restrictif dans les Alpes-de-Haute-Provence

Le préfet des Alpes-de-Haute-Provence devra prendre sous 4 mois un nouvel arrêté qui identifie les points d’eau à prendre en compte pour définir les zones de non-traitement (ZNT), selon un jugement du 9 décembre du tribunal administratif de Marseille, repéré par Actu Environnement. Cette décision fait suite à un recours de FNE Provence Alpes Côte-d’Azur et FNE Alpes-de-Haute-Provence déposé le 3 février 2022, précisent les deux branches de l’association de défense de l’environnement. D’après FNE, l’arrêt actuel interprétait «de manière restrictive» les catégories de points d’eau à prendre en compte. «L’exclusion par la préfète des adoux et des canaux d’irrigation temporaires ou permanents de la définition des points d’eau (…) est illégale au regard de l’arrêté interministériel du 4 mai 2017, en ce qu’ils sont des points d’eau et doivent donc bénéficier du régime protecteur des ZNT», indique l’association.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

Sécurisation de l’approvisionnement en eau, la solution #AquaClean de Soverdi 

La sécurisation de la ressource en eau dans de bonnes conditions sanitaires est une question centrale pour tous les éleveurs. Outre l’accès au réseau d’eau potable, le stockage de l’eau de pluie en cuve peut être une solution ou bien le pompage dans un puits. Mais il faut alors potabiliser cette eau avant de la distribuer aux animaux. La société Soverdi propose justement le système de traitement ITREN AquaClean qui…


Par Eva DZ

Gestion de l’eau : le «keyline design», technique méconnue mis en avant par le Shift project

Dans son rapport sur la décarbonation de l’agriculture publié le 28 novembre, le cercle de réflexion The Shift project présente une méthode méconnue d’aménagement des espaces agricoles liée à l’écoulement naturel de l’eau. Baptisée «keyline design», la technique, précurseur de l’«hydrologie régénérative», a été imaginée en 1954, dans le contexte australien de régimes de pluies très aléatoires. Jusqu’à présent peu connue en Europe, elle consiste à aménager et organiser le terrain selon des «lignes clés» (keyline) parallèles aux courbes de niveau du terrain, et ce à partir d’une lecture précise de la topographie locale. L’objectif est d’optimiser la circulation de l’eau, de favoriser son infiltration, notamment sur les crêtes les plus sèches, et de limiter le ruissellement.

Pour ce faire, la méthode fait par exemple appel au travail du sol «sans bouleverser les horizons» grâce à une sous-soleuse mais aussi aux techniques de pâturage tournant intensif de façon à agrader les sols. En outre, il s’agit de reconnecter les différents éléments d’un écosystème, notamment en redonnant toute sa place à l’arbre. «Plus simple à concevoir dans le contexte de plantations pérennes ou de prairies permanentes, il peut s’appliquer aussi aux paysages de grandes cultures, particulièrement concernés par la prévention des phénomènes d’érosion du sol», souligne The Shift project.

La rédaction