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Le ministère de la Transition écologique a mis en consultation, jusqu’au 17 janvier, un arrêté fixant le cadre de la non-protégeabilité des élevages de bovins et d’équins face au loup, autorisant ainsi les préfets de département à leur accorder des tirs de défense. Selon le projet de texte, les représentants de l’État pourraient accorder ces autorisations de tir selon deux modalités: soit à des élevages déjà prédatés «dans la dernière année» (sous réserve de «démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité»); soit à des élevages situés dans des «territoires particuliers soumis à un risque avéré de prédation au sens de l’arrêté ministériel du 30 décembre 2022». Dans ce deuxième cas, une «analyse technico-économique territoriale» sera nécessaire et devra être validée par le préfet coordonnateur sur le plan loup. Réalisée à l’échelle d’un territoire homogène (en termes de géographie et de mode de production), cette analyse comporte trois volets: elle «établit les difficultés techniques ou économiques à assurer une protection efficace»; elle «qualifie la vulnérabilité du territoire à la prédation»; elle «met en avant les moyens pouvant être développés collectivement pour réduire la prédation». Les éleveurs concernés pourront alors demander une dérogation au préfet de département, en justifiant «de leur situation au regard de cette analyse et des mesures de réduction de la vulnérabilité».

La rédaction

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été détecté dans un élevage de poules pondeuses dans les environs de Lisbonne, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS) du Portugal le 7 janvier. Il s’agit du premier cas au Portugal, selon la plateforme française Épidémiosurveillance en santé animale (ESA). La DGS a été informée de l’apparition d’un foyer de grippe aviaire «hautement pathogène du sous-type H5N1 dans un élevage de poules pondeuses dans la municipalité de Sintra», à l’ouest de la capitale portugaise, indique l’autorité sanitaire dans un communiqué. Pour l’instant, aucun cas d’infection humaine n’a été signalé, ajoute la DGS, en précisant que les autorités sanitaires et vétérinaires mettaient tout en œuvre pour éradiquer ce foyer. Ces mesures comprennent le nettoyage du site où la maladie a été détectée, l’élimination des volailles concernées ou encore la surveillance des oiseaux dans un rayon pouvant aller jusqu’à 10 km autour du foyer, selon la Direction générale de l’alimentation et des affaires vétérinaires (DGAV). De son côté, la France a détecté fin décembre deux foyers d’influenza aviaire dans des élevages en Normandie, perdant ainsi le statut indemne qu’elle avait recouvré à peine deux semaines auparavant.

La rédaction

Avec l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison blanche, le président français Emmanuel Macron a mis en garde le 6 janvier contre un «risque très important» de «régression» dans l’effort collectif pour la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, rapporte l’AFP. Les accords de Paris sur le climat «ont dix ans» et ont déjà été «menacés en 2017, lorsque le président Trump a annoncé sa sortie», a précisé M. Macron devant les ambassadeurs français réunis à l’Élysée. Et d’ajouter que «la situation est plus grave encore aujourd’hui (…), parce qu’à la fois le président Trump menace une sortie de ces accords, mais il reprend de manière décomplexée une production massive d’énergies fossiles». Et une telle production risque également d’être lancée «dans beaucoup de pays». Aussi la France veut elle «aider absolument le Brésil à réussir la Cop30 à Belem» en fin d’année, a expliqué le chef de l’État. Cette nouvelle édition des négociations annuelles de l’ONU sur le climat «sera sans doute l’une des Cop les plus décisives des dernières années», a-t-il estimé. Pour M. Macron, «l’agenda sur lequel mettre le cœur de nos efforts et de nos investissements est la sortie du charbon le plus vite possible de tous les grands [pays] émergents», comme l’Inde, l’Indonésie ou le Vietnam.

La rédaction

À l’occasion de la 30e conférence des ambassadrices et ambassadeurs le 6 janvier, le président Emmanuel Macron est revenu sur le sujet de l’accord UE/Mercosur dont la fin des négociations a été annoncée le 6 décembre. Le locataire de l’Élysée estime que la «messe n’est pas dite» quant à la signature de l’accord, ajoutant que la France «continuera de défendre avec force la cohérence de [ses] engagements et donc une politique commerciale cohérente». Paris n’est pas isolée dans ce dossier, puisque la Pologne, autre opposant à l’accord, a officiellement pris, le 1er janvier, la tête du Conseil de l’UE pour le premier semestre 2025. Et le traité commercial avec le bloc d’Amérique latine figure parmi ses priorités. «Nous travaillons actuellement à la constitution d’une minorité avec d’autres pays de l’UE pour bloquer la mise en œuvre de cet accord», a d’ailleurs déclaré le sous-secrétaire d’État à l’Agriculture, Adam Nowak. Une position soutenue aussi par le nouveau ministre de l’Agriculture lituanien, Ignas Hofmanas, qui a estimé, le 30 décembre dans une interview sur la chaîne LRT, que son pays devrait s’opposer à la ratification du traité.

La rédaction

Un patient atteint de la grippe aviaire (maladie humaine provoquée par le virus de l’influenza aviaire) est décédé en Louisiane, a annoncé le ministère de la Santé de cet État le 6 janvier. Selon un communiqué, il s’agit du «premier décès humain lié au virus H5N1 aux États-Unis». Cet homme de 65 ans souffrait d’autres «affections sous-jacentes» et avait été contaminé par le virus de l’influenza aviaire «après exposition à une combinaison de volailles de basse-cour et d’oiseaux sauvages». «Le risque pour la santé publique générale reste faible», précise le ministère, car l’enquête épidémiologique n’a révélé «ni cas de H5N1 additionnel ni preuve d’une transmission de personne à personne». Selon le CDC (Centre de contrôle des maladies), il s’agit du 65ème cas humain de grippe aviaire aux États-Unis depuis février 2024.

La rédaction

Alors qu’il ralentissait depuis le début de l’année, le rythme de décapitalisation du cheptel bovin français est reparti à la hausse à l’automne 2024, notamment en raison des maladies vectorielles, indique l’Institut de l‘élevage (Idele) dans son bulletin Tendances paru le 20 décembre. L’effectif de vaches allaitantes est ainsi en recul de 1,7% sur un an au 1er octobre 2024, puis de 2% au 1er novembre. Plus tôt dans l’année, le rythme de baisse était passé de 1,8% au 1er janvier 2024 à 1,5% au 1er septembre. Au 1er novembre, on comptait dans l’Hexagone 3,392 millions de vaches allaitantes et 3,305 millions de vaches laitières (-2,2% sur un an). L’accélération de la décapitalisation est «lié[e] au très faible nombre de génisses entrées dans les troupeaux», explique l’Idele. En raison des épizooties de maladies vectorielles, «la fertilité a été affectée et des avortements se sont produits, en partie chez des génisses», qui ne sont donc pas entrées dans le troupeau des mères, relève l’institut technique. Au 2 janvier, la France comptait 9155 foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), ainsi que 3750 cas de maladie hémorragique épizootique (MHE). Sans oublier des milliers de cas de FCO-8.

Eva DZ

La troisième dose de vaccin des canards contre l’influenza aviaire restera intégrée à la stratégie de vaccination jusqu’au 15 mars 2025, selon une instruction technique de la DGAL (ministère de l’Agriculture) rectifiée le 26 décembre 2024. Cette troisième dose est obligatoire pour les canards destinés à rester plus de 12 semaines en élevage dans les zones à risque de diffusion (ZRD, soit les zones denses) ainsi que dans les zones à risque particulier (ZRP, zones humides); elle est volontaire pour les canards destinés à rester plus de 11 semaines en élevage dans les zones à risque ou autour des sites de génétique et de reproduction. Cette officialisation était nécessaire, selon Chantal Brèthes, présidente de l’association des palmipèdes à foie gras du Sud-Ouest (Palso). «Cela va permettre la prise en charge de la troisième dose, qui n’était pas mentionnée dans l’annonce par l’État de prolonger sa prise en charge de 70% des coûts en 2025», commente-t-elle. Constatant le succès de la vaccination, elle se fait la porte-parole des éleveurs de canards à foie gras sous signe officiel de qualité, souhaitant que les canards prêts à gaver dûment vaccinés puissent sortir sur leurs parcours à partir d’un certain âge, comme les volailles de chair.  

La rédaction

Les syndicats agricoles seront reçus par le Premier ministre le 13 janvier, a confirmé Matignon. François Bayrou recevra «tour à tour» les organisations, a précisé Matignon en citant la FNSEA, la Coordination rurale, la Confédération paysanne et les Jeunes agriculteurs (JA). Il s’agit d’une «première rencontre avec les organisations pour évoquer les sujets et les urgences», souligne le gouvernement. Selon des sources syndicales, le président du syndicat majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, sera reçu lundi 13 janvier dans la matinée et un rendez-vous le même jour à 14h a été proposé à la présidente de la CR, Véronique Le Floc’h.

La rédaction

L’Inrae a annoncé début décembre la création d’une nouvelle Unité mixte technologique (UMT) dédiée aux fermes urbaines professionnelles, baptisée UMT FUP. Elle aura pour objectif de les accompagner dans leur développement durable et de les aider à s’adapter aux enjeux écologiques et sociétaux. Elle sera portée par l’institut des professionnels du végétal (Astredhor) et co-pilotée par l’UMR SadApt (Inrae, AgroParisTech, université Paris-Saclay), en partenariat avec l’Itavi (institut technique de l’aviculture) et l’École nationale supérieure de paysage. Quatre axes de travail ont été choisis: fonctionnalités éco-sociologiques des fermes urbaines professionnelles; ancrage dans l’économie circulaire; modèles économiques et gouvernance; adaptation des modèles de production végétale et animale. «Les fermes urbaines professionnelles sont des structures intégrées au cœur des villes, contribuant au système alimentaire urbain sur des productions ciblées, mais aussi et surtout, jouant un rôle dans la régulation thermique, la gestion des ressources, la préservation de la biodiversité et la sensibilisation des citadins à l’alimentation durable», justifie l’Inrae.

La rédaction

Selon une étude sur les achats de produits festifs en fin d’année réalisée par Circana pour la FCD (grande distribution), les ventes de foie gras a bondi de 31,1% en valeur et de 33,2% en volume sur un an (23-28 décembre). Les poissons fumés (saumon et truite) ont progressé de 10,1% en valeur et de 6,2% en volume. Les achats ont en revanche reculé pour les champagnes (-6% en valeur et -7,8% en volume) et les vins effervescents (-6% en valeur et -5,6% en volume). Les achats de foie gras ont à peine moins progressé en valeur qu’en volume. Ils ont profité de l’offre plus généreuse annoncée par le comité interprofessionnel (Cifog) après une saison festive 2023 plombée par l’influenza aviaire. Les achats de saumon et de truite fumée ont davantage progressé en valeur qu’en volume, signe de prix de détail plus élevés. Selon le communiqué de la FCD, cela traduit «leur popularité dans les menus festifs». Quant aux champagnes et vins mousseux, la FCD ne donne aucun commentaire. Mais globalement, les achats de produits festifs ont progressé de 11,3% en valeur et de 8,3% en volume, ce qui témoigne selon les distributeurs d’une «bonne dynamique des produits festifs». Une performance «notamment portée par les hypermarchés», précise la FCD.

La rédaction

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