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Par eva dz

Bovins : les contraintes FCO et MHE ralentissent le commerce en vif

Alors que les maladies vectorielles FCO et MHE continuent de progresser en France, les contraintes sanitaires freinent le commerce des bovins vivants, d’après un article de Réussir Bovins viande. L’évolution rapide des zonages et les tests PCR avant mouvement complexifient le tri des animaux et les échanges. «Que les marchés se situent en zone indemne ou régulée, les apports sont en baisse», parfois de plusieurs centaines d’animaux par séance, indique Sophie Villanova, la directrice du FMBV (marchés de bétail vif). «Si les règles ne sont pas assouplies à l’export, certains marchés n’auront d’autre choix que de fermer leurs portes». Une «part croissante d’animaux jeunes asymptomatiques mais qui ressortent positifs à la PCR se retrouvent donc non éligibles à l’export». Cela a été le cas pour «15 à 20% des effectifs exportables» de petits veaux (soit 600 animaux positifs en une semaine) dans «quatre grosses structures exportatrices basées en Rhône-Alpes», selon Michel Fénéon, élu de la FFCB (négociants en bestiaux). Autre cas de figure problématique, d’après lui : «les lots non vaccinés» de broutards, testés en groupe avant export pour la FCO, et qui peuvent afficher «des taux de positivité souvent plus élevés, allant jusqu’à 80% dans certains cas». Avec à la clé, des difficultés pour les réorienter vers l’engraissement en France.

La rédaction


Par eva dz

Bovins/MHE : la zone de vaccination attendue incessamment

Alors que Marc Fesneau a annoncé une commande publique de deux millions de doses de vaccin contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), la liste des départements concernés par cette vaccination volontaire était attendue aujourd’hui au Bulletin officiel. D’après Laurent Saint-Affre, membre du bureau de la FNSEA, «la DGAL a décidé, sur préconisation de l’Anses, de vacciner dans un bandeau autour de la zone régulée, afin d’empêcher l’extension de la maladie». «Du point de vue scientifique, la position est entendable», reconnaît l’élu de la FNSEA. «Mais nous demandons à l’État de commander plus de doses pour inciter le laboratoire à produire». D’après lui, «500 000 doses sont disponibles sur le marché libre», en plus des deux millions réservés à la campagne publique. «Il semblerait que le laboratoire puisse produire trois millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année».

En l’état des discussions, la vaccination publique se limiterait donc à une zone qui irait de la Normandie à la Côte-d’Azur, en passant par la Bourgogne. Ce qui exclurait le sud-ouest, pourtant durement touché par la MHE. Dans le Tarn, la FDSEA et les JA ont mené une action syndicale le 11 septembre au soir pour réclamer «le déblocage immédiat de doses de vaccin».

La rédaction


Par eva dz

Bovins/MHE : le vaccin Hepizovac déjà disponible, en sus de la vaccination publique

Le vaccin Hepizovac contre la maladie hémorragie épizootique (MHE) est «disponible aujourd’hui chez Serviphar» (prestataire logistique), a annoncé Céline Cotrel, de Ceva Santé animale lors d’une visioconférence le 4 septembre. Les vétérinaires peuvent donc commander ce vaccin, qui sera dans ce cas à la charge des éleveurs. Une démarche distincte de la campagne de vaccination annoncée le 30 août par le ministre de l’agriculture : l’État va commander et payer deux millions de doses du même vaccin, permettant de protéger un million de bovins. Les pouvoirs publics et la filière doivent encore élaborer une stratégie vaccinale pour cette campagne publique. «On espère en connaître les détails durant la semaine du Space» (du 16 septembre), a indiqué Céline Cotrel. Produit par l’espagnol CZ Vaccines, le vaccin Hepizovac a obtenu une autorisation temporaire d’utilisation le 6 août. En France, c’est le groupe Ceva qui a porté ce dossier réglementaire, en plus d’avoir participé au développement (par du conseil scientifique et technique).

Ces dernières semaines, les élevages du Sud-Ouest et de l’Ouest sont confrontés à une recrudescence de la maladie. La France a enregistré 344 nouveaux foyers entre le 1er juin et le 29 août, et plus de 4000 cas depuis l’apparition de la maladie en septembre 2023.

La rédaction


Par Marion Reynes

Bovins: les mesures de lutte contre l‘IBR renforcées en vue de son éradication en 2027

Un arrêté paru au Journal officiel le 22 juin renforce les mesures de lutte contre la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR), maladie respiratoire virale qui touche les bovins. Principales nouveautés: le texte durcit les contraintes de mouvements pour les animaux issus de troupeaux non indemnes et de troupeaux infectés, et il introduit une obligation de réforme pour les bovins infectés. À compter de 2025, ceux-ci devront être envoyés directement à l’abattoir, dans un délai qui dépend du pourcentage d’animaux infectés de plus de 12 mois au sein du troupeau : un an en dessous de 20%, deux ans entre 20 et 40%, trois ans au-delà de 40%. Un accompagnement financier est prévu; il devrait faire l’objet d’un autre texte qui n’est pas encore paru. Concernant les restrictions de mouvements, les bovins infectés et vaccinés ne pourront plus être déplacés dans des «troupeaux d’engraissement dérogataires» à partir de 2025. Une interdiction étendue en 2026 à l’ensemble des bovins issus de troupeaux non indemnes. Comme l’analyse Sophie Memeteau, de GDS France, «il y avait besoin de renforcer certains points pour accélérer l’assainissement des troupeaux», afin de parvenir à l’éradication de l’IBR en 2027, à laquelle la France s’est engagée en vertu de la réglementation européenne. En janvier, l’Hexagone comptait 1320 troupeaux détenteurs d’animaux infectés et 96% d’ateliers indemnes (hors engraissement).


Par La rédaction

Influenza/bovins: le Covars recommande de surveiller les élevages bovins près des foyers

Dans un avis publié le 24 mai, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) propose d’«anticiper la mise en place d’une surveillance active des élevages bovins et caprins à proximité des élevages d’oiseaux contaminés» par l’influenza aviaire. Le rapport de cette instance, placée auprès du gouvernement, porte sur l’épizootie en cours aux États-Unis, marquée pour la première fois par des contaminations de vaches laitières, ainsi que trois cas humains. La «surveillance active» (prélèvements de routine) prônée par le Covars consisterait en un «suivi sérologique» des animaux, complété si possible par une «surveillance des lisiers/fumiers des élevages en plein air». Car, rappelle le Comité, «l’hypothèse la plus probable» expliquant les contaminations aux États-Unis est celle d’une «consommation par les vaches laitières de litière souillée par des déjections d’oiseaux infectés».

Le Covars préconise aussi «une vigilance particulière» sur «la consommation de produits laitiers, en particulier de fromages crus», étant donné que, chez les bovins infectés, «le virus est excrété dans le lait à des niveaux élevés». Après avoir connu dix foyers durant l’hiver 2023-2024, la France est aujourd’hui indemne d’influenza aviaire.

La rédaction


Par La rédaction

Bovins/MHE : le ministère précise la prise en charge des visites vétérinaires et tests PCR

Un arrêté est paru au Journal officiel le 26 mai qui «précise les modalités de participation financière de l’État» pour les visites vétérinaires et les prélèvements de confirmation de la maladie hémorragique épizootique (MHE), d’après sa notice. Le ministère avait annoncé le 2 novembre la prise en charge des analyses de confirmation, mais pas de celles liées à la circulation des animaux. «Faire venir le vétérinaire coûte environ 45 €, une PCR coûte environ 30 €», indiquait David Ngwa Mbot, vétérinaire conseil à GDS France, en octobre 2023. Concernant les visites des vétérinaires sanitaires, le texte prévoit une prise en charge des «actes nécessaires au traitement de la suspicion clinique», du «recensement des animaux», de la «prescription des mesures sanitaires», ainsi que du «rapport de visite». La prise en charge est fixée à «six fois le montant de l’acte défini par l’ordre des vétérinaires» («indice ordinal», fixé à 16,63 en 2024). Quant aux prélèvements de confirmation de la maladie (tests PCR), ils sont également pris en charge par les pouvoirs publics, à hauteur de 1/5 du «montant de l’acte médical vétérinaire» pour les prises de sang sur bovins et cervidés, 1/10 sur ovins et caprins, et 1/5 pour les prélèvements d’organes. Le montant de l’«acte médical vétérinaire» est fixé à 14,18 € HT par un arrêté du 8 août 2018.

La rédaction


National | Par La rédaction

La relocalisation de l’engraissement en marche

Au cours des deux derniers mois, 2 % de jeunes bovins de plus que l’an passé ont été abattus alors que le nombre de vaches allaitantes réformées a diminué de 7,9 %. © iStock-Gabriele Grassl La production de viande bovine change de profil. «La relocalisation de l’engraissement en France semble porter ses fruits», observe l’Institut de l’élevage (Idele) dans une récente étude. Les sorties de jeunes bovins et génisses compensent…


Aveyron | Par Mallory Bouron

Prix du lait : la FDSEA «satisfaite» de l’accord entre l’Unell et Lactalis mais «le combat n’est pas terminé»

Après des mois de négociations, l’Unell et Lactalis ont annoncé être parvenus à un accord sur le prix du lait payé aux producteurs, vendredi 1er mars, à hauteur de 425 €/1000 litres, pour le premier trimestre 2024. Une satisfaction pour la FDSEA qui rappelle cependant que le combat est loin d’être terminé. La FDSEA s'était mobilisée le 2 février, devant les locaux de Lactalis, à Rodez. Il a fallu quatre…


National | Par La rédaction

INTERBEV Occitanie L’accord d’achat et enlèvement des bovins destinés à l’élevage renouvelé

Le 10 juillet, la Section Bovine d’Interbev a validé le renouvellement de l’accord interprofessionnel relatif à l’achat et l’enlèvement des bovins destinés à l’élevage. Cet accord signé sera soumis à extension pour 5 ans (et non plus 3 ans).Pour mémoire, l’accord interprofessionnel achat-enlèvement des bovins destinés à l’élevage fixe notamment les règles de transfert de propriété et de risque des bovins achetés à l’élevage et régit les conditions de mise…


Aveyron | Par La rédaction

OP bovins UNICOR Nicolas Mouysset succède à Pierre Cabrit à la présidence

Après plus de 10 années à la présidence de l’organisation de producteurs bovins d’UNICOR, Pierre Cabrit vient de passer le relais à Nicolas Mouysset, éleveur installé à Rodelle, en production de Veau d’Aveyron et du Ségala.Le relais est passé à l’OP bovin d’UNICOR ! Un relais dans la continuité entre Pierre Cabrit et Nicolas Mouysset. Ce dernier a en effet intégré le comité de gestion de l’OP au moment où…