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Le ministre de l’Energie sortant Marc Ferracci assure vouloir faire en sorte que le texte stratégique et sensible de la programmation énergétique, retardé cet été, « soit en haut de la pile », qu’il soit « reconduit ou non », a indiqué le 10 septembre son entourage à l’AFP. Avec la chute du gouvernement Bayrou, les acteurs de l’énergie se sont inquiétés que le texte, qui a déjà deux ans de retard et déchire la classe politique, ne tombe dans les limbes. Mais l’entourage de Marc Ferracci l’assure : « le ministre qu’il soit reconduit ou non s’attachera à faire en sorte que ce dossier soit en haut de la pile du nouveau gouvernement » Lecornu. Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret sur cette PPE3 d’« ici à la fin de l’été », avant finalement de renoncer. Le texte a donné lieu à des débats enflammés pendant tout le printemps, lors de l’examen d’une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique. Le projet de décret sur la PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur les 10 prochaines années pour sortir des énergies fossiles et atteindre à la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée à un développement des renouvelables.

Agra

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen n’a consacré qu’une maigre part de son discours annuel sur l’état de l’Union, prononcé le 10 septembre devant le Parlement européen, aux questions agricoles. Elle a toutefois promis de renforcer le « budget de promotion » des productions agricoles de l’UE afin de lancer une nouvelle campagne « Acheter des denrées alimentaires européennes » (« Buy European food »). Le budget de la politique de promotion des produits agricoles de l’UE a été largement raboté ces dernières années. Pour 2025 il est doté de 132 millions d’euros soit une baisse de 53,9M€ par rapport à 2024. La présidente de la Commission a été très critiquée par les eurodéputés qui sont intervenus à la suite de son discours pour avoir signé durant l’accord avec le Mercosur et plus encore celui avec les États-Unis. Ursula von der Leyen a pourtant défendu ces deux partenariats. Avec le Mercosur elle a mis en avant « les garde-fous solides […] assortis de financements en cas de besoin de compensations. » Quant aux États-Unis, elle estime en comparaison avec ce qui est imposé à d’autres pays avoir obtenu « le meilleur accord possible. Incontestablement. »

Agra

Une enseignante et un élève ont été blessés lors d’une attaque au couteau le 10 septembre au sein du lycée horticole d’Antibes (Alpes-Maritimes), a appris l’AFP auprès de la police et de la préfecture. L’assaillant a été interpellé et le pronostic vital des deux blessés n’est pas engagé. Il s’agit d’une enseignante de 52 ans grièvement atteinte et d’un élève de 16 ans touché de manière superficielle, a précisé la préfecture. La ministre démissionnaire de l’Agriculture, Annie Genevard, était attendue sur place en début de soirée.

Agra

Les ministères de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique ont mis en consultation publique deux projets de décret relatifs aux installations classées pour l’environnement (ICPE), jusqu’au 29 septembre. Les textes découlent de la loi d’orientation agricole du 24 mars et de la loi Entraves du 11 août 2025. Le premier projet de décret relève le plafond de la procédure de déclaration pour les élevages bovins. Ce plafond passe à 500 animaux (au lieu de 400) pour les veaux de boucherie et bovins à l’engraissement, et il passe à 200 animaux (au lieu de 150) pour les vaches laitières. De plus, il créé un régime d’enregistrement pour certains élevages de volailles et de porcs qui relèvera de la directive sur les émissions industrielles (IED). Seront soumis à autorisation « les seuls élevages relevant de la directive sur l’évaluation environnementale systématique des projets », détaille le gouvernement sur la page de présentation de la consultation. Le deuxième projet de décret porte sur la procédure d’autorisation environnementale. Il précise notamment que la demande de remplacer une permanence par une réunion publique doit avoir lieu « avant l’ouverture de la phase d’examen et de consultation », et que le commissaire enquêteur doit en informer le préfet.

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Au deuxième jour de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’UE à Copenhague, le 9 septembre, le commissaire Christophe Hansen a tenté de rassurer sur le futur budget consacré à la Pac. Il a indiqué lors de son arrivée à la réunion du Conseil que le détail des enveloppes nationales serait présenté « la semaine prochaine », et qu’alors les discussions pourront vraiment commencer. Il espère que ces précisions permettront de lever les craintes exprimées par certains. « Nous verrons alors qu’il n’y a pas de baisse » et qu’il « sera même possible pour les Etats membres d’aller au-delà de ce qui est aujourd’hui disponible » en ciblant l’argent « là où ils en ont le plus besoin ». Plusieurs ministres (Espagne, Belgique…) restent néanmoins inquiets du volume mais aussi de l’architecture de ce futur budget. L’Autrichien Norbert Totschnig prévient que « les propositions actuelles représentent une grave perturbation systémique ». Pour lui « la dissolution de la structure à deux piliers », et donc la disparition de son volet développement rural, va « considérablement affaiblir » la Pac.

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Emmanuel Macron a nommé le 9 septembre Sébastien Lecornu, son homme de confiance venu de la droite, au poste à hauts risques de Premier ministre, au lendemain de la chute de François Bayrou qui n’a pas su résoudre l’équation impossible d’un paysage politique sans l’ombre d’une majorité. Le président de la République l’a «chargé de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois», a annoncé l’Elysée dans un communiqué. A 39 ans, l’ex-sénateur normand, inamovible au gouvernement depuis 2017, a grimpé les échelons jusqu’à devenir ministre des Armées, un portefeuille ultrasensible en temps de guerre en Ukraine, et s’est imposé comme un fidèle et un intime du chef de l’Etat. Le premier secrétaire du Parti socialiste a refusé mardi matin, avant la nomination de Sébastien Lecornu, de dire si son parti négocierait avec une personnalité issue du camp présidentiel, continuant jusqu’au bout de «revendiquer le pouvoir». Pour tenir, le futur gouvernement devra quoi qu’il en soit obtenir, a minima, une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.

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Comme prévu par le Plan loup 2024-2029, un arrêté est paru le 7 septembre au Journal officiel qui révise le mode de calcul de l’indemnisation des pertes indirectes (stress, avortements, etc.) dues à la prédation par le loup, l’ours, et le lynx. Principale nouveauté : leur niveau est calculé par tête, avec un montant différencié pour les animaux allaitants et laitiers, ainsi qu’une dégressivité en cas d’attaques répétées. Pour les lots allaitants, les éleveurs toucheront la première année 2,5 € par animal en «parc clos» et 1,25 € pour ceux situés «en dehors d’un parc clos». Les pertes indirectes sur animaux laitiers, elles, seront indemnisées à hauteur de 5 € la première année en parc clos (2,5 € «en dehors d’un parc clos»). Le texte fixe aussi un barème d’indemnités complémentaires pour les ovins reproducteurs, afin de «compenser l’impact de cette perte dans l’organisation de l’élevage de sélection» (p.ex. 800 € pour un reproducteur mâle allaitant entre 11 mois et 7 ans, ou 172 € pour une brebis laitière). Selon le Plan loup, l’ancien mode de calcul, basé sur un forfait lié à la taille du troupeau (arrêté du 22 février 2024) favorisait «les gros troupeaux ayant des petites attaques répétées, tandis que seraient plutôt lésés les petits troupeaux en production laitière/fromagère, notamment bovins». Source Agra

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Les ministres de l’agriculture de l’UE, réunis à Copenhague et dans ses environs pour une réunion informelle sous la présidence danoise du Conseil, ont commencé le 8 septembre à discuter de la proposition de réforme de la PAC. Le Danemark souhaiterait orienter les discussions autour des questions des objectifs de durabilité et de l’innovation, mais les discussions en marge ont bien sûr aussi porté sur le budget en nette baisse proposé par Bruxelles. Pour le ministre espagnol Luis Planas, les réflexions sur la réforme de la PAC n’en sont qu’à leur tout début. «Je suis là pour écouter mes collègues, pour entendre leurs préoccupations», indique-t-il. Il se dit néanmoins très inquiet du manque de fonds dédiés à la PAC et de la fusion des deux piliers. Selon lui, ce sont là les deux principaux sujets de débat à ce stade. «Nous aurons bien le temps de discuter du plafonnement ou des aides aux jeunes agriculteurs plus tard», estime-t-il. D’autres délégations interrogées confirment qu’elles attendent pour l’instant des explications de la part de la Commission européenne sur son projet de réforme qui a été préparé dans l’urgence, avant d’entrer dans le fond de la réglementation. Source Agra

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Le cabinet du Premier ministre a modifié le projet de Stratégie nationale nutrition climat (Snanc), entraînant le blocage de sa publication, pourtant attendue de longue date, a confirmé une source proche du dossier à Agra Presse le 8 septembre. Plus précisément, Matignon a préféré parler de «consommation de viande équilibrée» plutôt que de «réduction de la consommation de viande», telle que figurant dans la Snanc la semaine dernière. Cette réduction avait pourtant été validée lors d’une réunion interministérielle (Rim) le 3 septembre, conclusive selon plusieurs sources du dossier. À noter qu’elle ne comportait pas d’objectifs chiffrés tels qu’espérés par les participants à la consultation publique. Pour les associations environnementales, dont le Réseau action climat (Rac), la décision du cabinet de Matignon constitue «un coup de force anti-démocratique et anti-scientifique», et transforme la Snanc en «coquille vide». Il exhorte donc le gouvernement à publier la Snanc «dans les plus brefs délais, en intégrant les contributions des instances et des citoyens consultés avant l’été». L’association redoute que la stratégie reste au placard si elle n’est pas publiée rapidement, ou qu’elle «passe en force» telle que remaniée par Matignon. En effet, la publication d’une stratégie n’exige pas nécessairement la signature des ministres, et pourrait donc être publiée malgré la chute du gouvernement, selon une source proche du dossier. Source Agra

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Réagissant à la chute du gouvernement Bayrou, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a estimé que «la France a besoin de stabilité pour protéger sa souveraineté alimentaire». L’instabilité politique «continue à fragiliser le monde agricole», alors que de nombreux dossiers agricoles ont été retardés ces derniers mois par les divers remaniements et la dissolution de l’Assemblée nationale. Un «besoin de stabilité» également exprimé par le président des Jeunes agriculteurs Pierrick Horel, «en vue du budget 2026 qui doit répondre urgemment aux défis climatiques, économiques et démographiques de l’agriculture». Quant à la Coopération agricole, elle, appelle dans un communiqué Emmanuel Macron à «former, sans délai, un gouvernement de stabilité économique et d’intérêt général». Ce nouvel exécutif devra être «capable de garantir un cadre budgétaire, fiscal et réglementaire sobre et cohérent, au moins pour les deux années à venir», espère l’organisation. Source Agra

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