Mot-clé : Agriculture Biologique

Par eva dz

La Fnab demande un renforcement des aides vu la baisse des surfaces

Réagissant à la baisse de 2% des surfaces en bio en 2023 annoncée par l’Agence bio, la Fnab (producteurs bio) appelle le gouvernement, dans un communiqué le 13 juin, à «changer de stratégie» pour soutenir les fermes bio «dans la durée». Elle pointe notamment le repli des surfaces en grandes cultures (-24 000ha, NDLR) signifiant «que nous n’avons pas réussi à amorcer la transition des cultures céréalières qui sont aussi les plus consommatrices des herbicides qu’on retrouve dans notre eau potable». Afin de «protéger» la qualité de l’eau, la Fnab demande à l’Etat de «s’engager vers un objectif de 100% des aires de captage en bio en 2030». Elle demande au ministère de la transition écologique de «flécher 100%» des paiements pour services environnementaux «vers les fermes bio», et réclame à nouveau l’augmentation de l’écorégime bio à 145€. Enfin, elle demande «dès 2025, l’ouverture d’un programme opérationnel pour le lait bio». Avec cette baisse de 2% des surfaces en 2023 la France atteint 10,4% de SAU agricole en bio, alors que l’objectif inscrit dans le PSN est 18% en 2027.

La rédaction


Par eva dz

Bio : baisse inédite des surfaces, de 2%, en lien avec le recul de l’élevage

Les surfaces bio baissent de 2% en 2023, avec une perte de 54 000 ha, a indiqué l’Agence bio en conférence de presse le 13 juin. Cela porte la SAU bio à 2,8 Mha, soit 10,4% de la surface agricole française (contre 10,5% l’an passé). Parmi ces 2,8 Mha de SAU bio, 11% sont en conversion (0,3 Mha). Un chiffre «en baisse de 30%, hypothéquant le réservoir de croissance du bio», souligne l’Agence bio dans un dossier de presse. Le repli des surfaces concerne principalement les cultures fourragères (-29 000 ha) et les grandes cultures (-24 000 ha), en lien avec la baisse des cheptels bio.

Pour la première fois en plus de 15 ans, le cheptel de vaches laitières bio diminue (-3%). Le nombre d’exploitations engagées en agriculture biologique progresse de 2%, mais à un rythme inférieur à l’an passé (+3,5%) et bien moindre que les années précédentes. «On a plus de producteurs, mais des surfaces un peu plus petites», résume la directrice Laure Verdeau. Également pour la première fois, le nombre d’éleveurs bio diminue (-1%). Il baisse de 6% en porcs, de 8% en truies, de 8% en poulets de chair, et de 4% en vaches laitières. Au total, on compte 61 000 fermes engagées en tout ou en partie en agriculture biologique, soit 14% des fermes françaises.

La rédaction


Par La rédaction

Affichage environnemental : abandon de la marque «Eco-score», nouveau nom «d’ici l’été»

La fédération européenne de l’agriculture biologique (Ifoam organics Europe) a obtenu le «retrait» de la marque «Eco-score», déposée par l’Ademe, pour le secteur alimentaire. Ce retrait résulte d’une «médiation» à la suite d’une action en justice introduite par l’Ifoam devant le tribunal judiciaire de Paris, en janvier 2023, contre l’indicateur environnemental de l’agence rattachée au ministère de la Transition écologique. L’Ifoam contestait l’utilisation du terme «Eco» qui, selon elle, doit être réservé aux produits de l’agriculture biologique. Selon la fédération, ce terme pouvait donc créer de la confusion chez les consommateurs, vu que la marque utilisée par les applications Yuka, Etiquettable (Eco2 Initiative) et OpenFoodFacts concerne aussi les produits issus de l’agriculture conventionnelle. Les opérateurs de ces applications devront cesser d’utiliser le terme et les visuels Eco-score «au plus tard le 31 décembre».

L’Ademe a confirmé s’orienter vers «un autre nom» pour le dispositif d’affichage environnemental dont les derniers arbitrages tardent à être rendus publics, alors qu’ils étaient annoncés pour le printemps. «Ce nom devrait être annoncé d’ici l’été par le ministère [de la Transition écologique]», a précisé l’Ademe.


Par La rédaction

Bio : la Fnab manifeste devant l’ASP contre les retards de versement des aides

Un peu moins d’une centaine d’agriculteurs bio de la Fnab ont manifesté ce 21 mai à Limoges devant le siège de l’Agence des services et paiements (ASP), pour obtenir un versement «sous quinze jours» de l’ensemble des aides PAC, en particulier les aides à l’agriculture biologique (Cab et Mab) et les aides agro-environnementales (MAEC). À l’instar des aides directes découplées et des aides couplées animales (versées en hiver avec avance en octobre), les MAEC, aides bio, dotations pour jeunes agriculteurs (DJA) et aides au maraîchage (versées au printemps) sont sujettes à d’importants retards de versement pour cette première année de la programmation Pac 2024-2027.

Dans un communiqué paru le 21 mai, la Fnab rappelle par ailleurs sa demande, pour les prochaines années, de voir verser les aides bio «au même moment que les autres et non plusieurs mois plus tard…» En février, Gabriel Attal avait annoncé le versement de toutes les aides PAC «d’ici au 15 mars». Le ministère de l’agriculture ne précisera qu’un mois plus tard que cette annonce ne concernait que les «aides qui avaient fait l’objet d’une avance en octobre». Lors du démarrage de la précédente programmation, les aides bio avaient été versées avec un retard allant jusqu’à trois ans – l’État avait été condamné à verser 20 000 € d’indemnité à un agriculteur bio.

La rédaction


Par La rédaction

Aides à l’agriculture biologique : report au 3 mai

Le guichet de dépôt des demandes d’aides à l’agriculture biologique est ouvert depuis le 25 mars par FranceAgriMer, qui instruit le dispositif, avec une clôture initialement prévue au 19 avril.
Afin de permettre que le maximum d’agriculteurs vérifiant les critères d’éligibilité puisse constituer et déposer leur demande, le ministre a demandé à FranceAgriMer de reporter la clôture du guichet de dépôt des demandes d’aides au 3 mai à 14h.


Par eva dz

Bio : le guichet des aides de crise ouvert jusqu’au 19 avril

Le guichet de dépôt des demandes d’aide à l’agriculture biologique a ouvert le 25 mars, a annoncé le ministère de l’agriculture dans un communiqué le même jour. La demande d’aide doit être déposée sur la plateforme de téléservice de FranceAgriMer d’ici le 19 avril à 14h (heure de la métropole). L’enveloppe totale s’élève à 90 millions d’euros (M€)  comme annoncé le 28 février par Marc Fesneau au Salon de l’agriculture.

L’indemnisation porte sur la période du 1er juin 2023 au 31 mai 2024. Pour en bénéficier, les exploitants doivent avoir la totalité de leur production certifiée bio ou en conversion, ou avoir plus de 85% de leur chiffre d’affaires issus de l’agriculture biologique, précise un communiqué du ministère. Ils doivent avoir subi une perte d’EBE ou de chiffres d’affaires d’au moins 20% par rapport à la période 2018-2020. L’aide compensera jusqu’à 50% des pertes, pour un montant minimum de 1000 €, et plafonné à 30 000 € par entreprise (40 000 € pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installés). Un «coefficient stabilisateur linéaire» pourra être appliqué si les demandes dépassent l’enveloppe totale.

La rédaction


Par La rédaction

Bio : les préoccupations santé et environnement en baisse chez les consommateurs

Dévoilé le 28 février au salon de l’Agriculture, le traditionnel baromètre de l’Agence bio réalisé par l’ObSoCo décèle «un basculement» dans la perception et la consommation des produits bio. «Le message clef qu’on retient, c’est le besoin de praticité et de plaisir. Au-delà, on a du mal à pouvoir accrocher sur un message purement environnemental», a indiqué la directrice de l’Agence bio Laure Verdeau en conférence de presse. Le nombre de Français se déclarant globalement «préoccupés» par les questions environnementales a baissé de 8 points par rapport à 2022 (à 73%). Concernant le « bien-manger », le nombre de Français qui associe cette notion à une alimentation saine est en baisse de 6 points (34%). De même, le lien au respect de la nature est en baisse 9 points (13%). A l’inverse, le nombre de Français qui associe le « bien manger » au «plaisir» et à «la convivialité» progresse respectivement de 15 et 10 points ( à 42% et 32%). Parmi les consommateurs de bio, la préoccupation santé baisse de 4 points (à 53%), et la préoccupation pour l’environnement de 6 points (à 37%). Si le bio continue à être perçu comme cher, bien que cela n’est pas tout à fait ajusté à la réalité a souligné Laure Verdeau, la majeure partie des Français souhaite pouvoir consommer du bio hors-domicile et notamment en restauration collective.


Par La rédaction

Bio: un marché et des surfaces en hausse dans le monde, mais quelques inquiétudes

En 2021, le marché des produits issus de l’agriculture biologique dans le monde a atteint près de 125 milliards d’euros, en augmentation de près de 4 milliards d’euros (+3%) par rapport à 2020, selon le rapport annuel du FiBL (Institut de recherche en agriculture biologique) publié le 15 février en marge du salon Biofach de Nuremberg. Dans l’Union européenne le marché s’est élevé à 46,7 milliards d’euros, soit une augmentation de 4% sur un an. Mais le FIBL met en garde: cette hausse est plus faible que celle des surfaces cultivées en agriculture biologique. Et d’ajouter, sans disposer encore de chiffres précis, que le marché européen a été particulièrement touché en 2022 par une croissance plus faible de la demande d’aliments biologiques en raison de l’inflation. Dans le monde, un peu plus de 76,4 millions d’hectares étaient cultivés en agriculture biologique à la fin de 2021 (dont 15,6 millions d’hectares dans l’UE), ce qui a représenté une croissance de 1,7% ou 1,3 million d’hectares par rapport à 2020. Dans l’UE, la hausse a été de 5,2%. L’Australie est le pays avec la plus grande surface agricole biologique au monde (35,7 millions d’hectares), suivie de l’Argentine (4,1 Mha) et de la France (2,8 Mha).

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Aveyron | Par La rédaction

APABA Un nouveau conseil d’administration

Les adhérents et les salariés de l’APABA se sont réunis à l’ASPTT Rodez, pour une Assemblée Générale Extraordinaire mardi 30 août 2022. Animée par quatre membres du bureau, cette assemblée a permis de présenter aux adhérents la situation actuelle de l’association, d’échanger sur des pistes d’évolution et de pourvoir les postes vacants au Conseil d’administration. Les nouveaux administrateurs sont : Alain Gurrerra (administrateur) et Gérard Kueffer (administrateur stagiaire) au collège…


Aveyron | Par La rédaction

APABA Un nouveau bureau

Mardi 19 avril, le conseil d'administration et les salariés de l'Apaba se sont réunis à Rodez pour élire le nouveau bureau de l’association.Le nouveau bureau de l’APABA : Marley Lacoste, Valentin Henry, Alain Gurrera, Gaby Pagès, Catherine Morel et Alain Pouvreau.Le nouveau bureau de l'APABA se compose de deux co-présidents : Valentin Henry, maraîcher et Gaby Pagès, éleveur porcins et bovins viande. Marley Lacoste, partenaire, et Alain Pouvreau, maraîcher, sont…