Mot-clé : Élections

Par Agra

Elections MSA : FNSEA et JA revendiquent une large victoire

Dans un communiqué de presse le 3 juin, FNSEA et Jeunes Agriculteurs revendiquent 62,2 % des 7 419 élus exploitants et employeurs suite à l’élection des délégués cantonaux de la MSA en mai. Le chiffre inclut les 37,2% d’élus FNSEA/JA, les 8% d’élus FNSEA/JA et apparentés, et 17% d’«élus regroupés (sans étiquette ou autre)». Les deux syndicats ajoutent qu’une partie des élus individuels (32,5%) leur échoira. Des candidats de syndicats concurrents n’étaient présents que dans 25 départements. Selon les résultats fournis par la MSA à Agra Presse, la Coordination Rurale totaliserait 2,9 % des élus, la Confédération Paysanne 2,2 % des élus et le Modef 0,2 % des élus. Les résultats par caisse sont en ligne à l’adresse suivante. « Après un vote de colère aux élections Chambres d’Agriculture, les agriculteurs ont choisi le sérieux, le pragmatisme et l’action, incarnés par Jeunes Agriculteurs et la FNSEA. C’est un signal fort en faveur d’une agriculture constructive et responsable », analyse Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, cité dans le communiqué.


Par Agra

Elections MSA : nette baisse de la participation, la CFDT en tête et renforcée

Les résultats des élections 2025 des délégués de la MSA montrent une nette baisse du taux de participation qui s’est établi à 18,05% tous collèges confondus, par rapport au scrutin de 2020 au cours duquel le taux avait atteint 26,8%. « Je prends acte de cette mobilisation de près d’un demi-million de votants, à mettre en perspective avec d’autres scrutins professionnels où la participation est plus faible », a indiqué le président de la CCMSA Jean-François Fruttero à l’occasion d’une présentation à la presse le 23 mai. Il a aussi souligné « le contexte particulièrement difficile pour le monde agricole et des élections aux chambres d’agriculture qui ont largement mobilisé ». 12978 délégués bénévoles ont été élus dans 5093 circonscriptions. Les résultats du 2e collège (salariés) font apparaître que les 5558 candidats se répartissent de la façon suivante : la CFDT arrive en tête avec 49,46% et se renforce par rapport aux 41,2% obtenus en 2020, suivie de la CFE-CGC à 26,70% (27,29% en 2020), la CGT à 10,89% (18,95% en 2020), FO à 9,95% (9,02% en 2020) et la CFTC à 3% (3,44% en 2020). Les résultats du 1er collège (exploitants agricoles) qui compte 5 176 élus et du 3e collège (employeurs) qui compte 2244 élus « sont en cours de retraitement et seront connus dans les jours prochains », indique la MSA.


Par Agra

Bio : deux coprésidents élus à la tête de la Fnab, Loïc Madeline et Olivier Chaloche

Pour le mandat 2025 2029, la présidence de la Fnab (agriculteurs bio) « sera assurée par un binôme d’agriculteurs complémentaires », Loïc Madeline et Olivier Chaloche, annonce la fédération dans un communiqué le 15 mai. Loïc Madeline est polyculteur-éleveur en Normandie, sur une exploitation de 84 ha (dont 30 ha de cultures), avec commercialisation en filière longue. Cet ancien ingénieur de l’Institut de l’élevage était jusque-là en charge de la Pac au sein de la Fnab. Quant à Olivier Chaloche, il est « producteur de céréales, légumes de plein champ et semences » dans le Loiret, sur une ferme de 230 ha (Gaec avec deux associés et deux salariés). Ils succèdent à Philippe Camburet, qui « poursuivra son engagement dans nos réseaux », indique la Fnab ; il présentera sa candidature au nom du syndicat au comité de bassin de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et au conseil d’administration de l’Itab (institut technique). Le bureau de la Fnab compte aussi un nouvel entrant en la personne de Thomas Montagne, éleveur dans le Lot-et-Garonne. Par ailleurs, le syndicat s’est doté pour ce mandat d’une « nouvelle feuille de route » en trois axes : structuration des filières, recherche-expérimentation et modèle économique du développement agricole bio.

source: Agra


Par Eva DZ

Élections des Chambres d’agriculture : top départ pour la campagne FNSEA-JA

Alors que l’élection des Chambres d’agriculture se tiendra le 31 janvier 2025, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) ont lancé leur campagne le 4 décembre, lors d’un meeting en Dordogne dans le cadre de l’université d’hiver des JA. À cette occasion, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a porté «un double message», explique-t-il dans un entretien à Agra Presse. D’un côté, «le goût d’entreprendre en agriculture, qui est le cœur de notre action» ; de l’autre «la nécessité de créer une dynamique collective», rappelant que les Chambres d’agriculture ne se limitent pas au seul collègue des chefs d’exploitation. Pour Arnaud Rousseau, les élections professionnelles sont «un moment de responsabilité pour les agriculteurs».

Interrogé sur le modèle économique des Chambres, il s’est dit «très favorable au développement des services», mais aussi à ce que «les Chambres ne soient pas traitées différemment des collectivités» pour la fixation de la taxe qui abonde leur budget.


Europe | National | Par La rédaction

Suite aux élections européennes, des textes agricoles dans l’incertitude

A l'issue des élections européennes, en France, la liste du Rassemblement national de Jordan Bardella est arrivée en première place (31,5%) suivie de celle de la majorité présidentielle emmenée par Valérie Hayer (15,2%) et la liste socialiste de Raphaël Glucksmann (14%). Selon les premières estimations à l'issue des élections européennes en France, le RN obtiendrait 30 sièges (contre 18 actuellement) au Parlement européen. Ces élus Gilles Pennelle (15e de la…


Par La rédaction

Européennes: au Grand oral, les divergences des candidats français au grand jour

D’un côté des partis de gauche défendant une Paac (politique agricole et alimentaire commune) avec des aides à l’actif et à l’environnement et, de l’autre, des partis à droite (LR mais aussi RN et Reconquête) qui, avec leur nuances, veulent surtout faire la chasse normes environnementales. Telles sont les orientations pour la future Pac défendues par les candidats aux élections européennes qui participaient au Grand oral sur l’agriculture organisé, le 28 mai à Paris, par Réussir/Agra, le Caf et Sciences po. Pour le socialiste Christophe Clergeau (5e de de la liste Réveiller l’Europe) «c’est l’incapacité de la Pac à répondre aux problèmes de revenus, pas le Green deal, qui a mis les agriculteurs dans la rue». Il plaide pour «plus de planification agricole avec pourquoi pas des aides temporaires pour aider des transitions ou des réorientations». Mais la céréalière Céline Imart (en 2e position de la liste LR) se dit, elle contre« les aides à l’actif et contre «une planification à la soviétique!». Selon elle, «les aides à l’hectare sont indispensables pour soutenir l’économie». Elle propose de «redonner du poids au budget de la Pac», «d’enlever deux normes dès qu’on en créé une nouvelle» et de créer un «choc de compétitivité» en agissant «sur les impôts, les taxes, la fiscalité» et surtout la technologie (notamment les NBT).


Par Eva DZ

Élections Chambres d’agriculture: tous les retraités pourraient continuer de voter

Alors que Marc Fesneau envisageait d’exclure les anciens agriculteurs à la retraite depuis plus de 12 ans du corps électoral pour élire les Chambres d’agriculture, le ministre serait «revenu sur sa décision» et aurait finalement opté pour un «statu quo», a indiqué Sophie Bezeau, la directrice du Modef, le 13 mai à Agra Presse.

Comme déjà évoqué en janvier par Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France, la possibilité de vote papier serait maintenue en plus du vote électronique. En revanche, sur la question du financement des syndicats, qui cristallise les inquiétudes des organisations minoritaires, la Rue de Varenne attendrait «l’arbitrage de Matignon», selon le Modef. «Le ministère espère un retour fin mai, avant d’envoyer le décret au Conseil d’État», ajoute Sophie Bezeau, notant que le texte qui fixe les règles des élections Chambres paraît habituellement durant le mois de juillet précédant le scrutin.


Par Eva DZ

Elections européennes : Renaissance publie son projet avec des propositions sur l’agriculture

Après avoir dévoilé certains noms de sa liste, Renaissance, le parti du Président Emmanuel Macron, a présenté le 6 mai son programme pour les élections européennes du 9 juin qui prend la forme de 48 propositions. Si l’agriculture qui ne figure pas parmi les principales propositions, le discours s’articule toutefois autour du triptyque : simplifier, produire et protéger. La proposition phare du parti centriste est la mise en place d’un «Egalim européen» devant permettre «d’assurer des revenus dignes à nos agriculteurs».

Renaissance souhaite simplifier les procédures et uniformiser les contrôles de la PAC, adopter la «préférence locale» et privilégier les circuits courts dans les marchés publics, mais aussi accélérer la mise sur le marché des nouveaux produits utilisant des mécanismes naturels (biocontrôle) et des nouvelles techniques génomiques (NBT) pour réduire l’utilisation de pesticides.

Sur le plan international, la principale mesure concerne la mise en place d’un bouclier commercial européen censé concrétiser les «règles miroirs» et permettre une réponse rapide en cas de différend avec un pays tiers. En outre, les candidats s’engagent à abandonner «l’accord actuel avec le Mercosur» et à créer un «Frontex sanitaire» devant permettre de contrôler le respect des normes sanitaires et environnementales.


Par Eva DZ

Élevage/élections européennes : la FNB appelle à «inverser la trajectoire»

Lors d’une conférence de presse le 23 avril, le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) Patrick Bénézit a appelé à «inverser la trajectoire» qui consiste à «baisser la production [de viande bovine] au niveau européen tout en favorisant les importations par des accords internationaux». «Refuser de produire moins pour importer plus», c’est le premier axe – et «la pierre angulaire», selon M. Bénézit – des propositions du syndicat pour les élections européennes. «Tant qu’il n’y aura pas de clauses miroir dans les accords, on ne souhaite pas de nouveau quota d’importation», résume-t-il, tout en remarquant que les accords commerciaux récemment signés ou en cours de négociation comportent «à chaque fois une offre de contingent de viande bovine». Les autres volets proposés par la FNB portent sur des «prix rémunérateurs pour les producteurs» et sur «l’enjeu d’une PAC soutenant l’élevage bovin». Réformées dans la nouvelle programmation PAC, «les aides couplées animales doivent être renforcées», et la PAC doit mieux reconnaître les «aménités positives» de l’élevage, plaide le syndicat. Enfin, le quatrième et dernier axe vise une «transition écologique reconnaissant nos systèmes d’élevage bovins, durables et porteurs de services».


Par Eva DZ

Élections des chambres d’agriculture : le scrutin est fixé au 31 janvier 2025

Comme le prévoit un arrêté paru au Journal officiel le 19 avril, «la date de clôture du scrutin pour les élections des membres des chambres d’agriculture est fixée au vendredi 31 janvier 2025 à minuit». Les électeurs des cinq collèges agricoles* pourront voter «dès réception du matériel électoral et jusqu’au vendredi 31 janvier 2025 à minuit (le cachet de la poste faisant foi)». Par ailleurs, le texte stipule que la campagne électorale se déroulera du mardi 7 janvier au «jeudi 30 janvier 2025 à zéro heure». D’autres textes sont attendus, avec de possibles réformes sur le mode de scrutin, les règles de financement des syndicats, ou encore la composition du corps électoral.

En novembre 2023, les syndicats minoritaires ont dénoncé un projet de réforme qui réduirait leur financement public issu du résultat des élections (règles de calcul plus favorables aux listes arrivant en tête). De son côté, la FNSEA insiste pour «redonner toute leur place aux acteurs responsables et aux anciens exploitants qui souhaitent participer à la vie démocratique de la profession», alors que la piste d’une exclusion de certains retraités du corps électoral est sur la table. *Chefs d’exploitation, propriétaires, salariés, anciens exploitants, groupements professionnels