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Au travers de la publication prochaine d’un décret et d’une instruction technique, la ministre de l’Agriculture va simplifier et clarifier les plans de contrôle de la dotation jeune agriculteur (DJA), a-t-on appris auprès des conseils régionaux, qui ont repris à leur compte la gestion (et le contrôle) de ces aides depuis le début de l’actuelle programmation de la Pac. L’annonce pourrait en être faite lors du congrès des Jeunes agriculteurs, à Auch, où Annie Genevard doit intervenir ce jeudi 5 juin. Côté simplification, les textes devraient par exemple supprimer le contrôle des dépenses annoncées dans le plan d’investissement ; jusqu’alors, un jeune ne devait pas dépasser à la hausse ou à la baisse les investissements annoncés. À l’avenir, seul le plancher serait contrôlé. Une clarification est aussi attendue au niveau des sanctions ; une instruction technique avait été publiée en août qui supprimait des points de contrôle, sans que les textes réglementaires prévoyant les sanctions associées au manquement à ces contrôles ne soient modifiées en conséquence. Le nouveau décret à paraître doit lever ce « flou juridique, qui inquiète beaucoup les chambres d’agriculture et les jeunes agriculteurs », indique-t-on chez Régions de France.

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Les coordinateurs des groupes politiques de la commission de l’Agriculture du Parlement européen ont décidé, le 3 juin, d’examiner le nouveau paquet de simplification de la Pac proposé par la Commission européenne selon une procédure simplifiée. Cette procédure permet d’adopter une proposition avec un nombre limité d’amendements. Pris par le temps avec la multiplication des textes à examiner – paquet vin, OCM, pratiques commerciales déloyales, et bientôt la réforme de la Pac – les eurodéputés veulent aller vite sur ce dossier. Par contre, les groupes politiques s’inquiètent de l’intention de Bruxelles de publier dès le 16 juillet ses propositions sur la future Pac post-2027 en même temps que celles sur le Cadre financier pluriannuel (CFP). Ils vont adresser une lettre aux commissaires européens Hansen (Agriculture) et Fitto (Cohésion) pour leur exprimer leurs réticences vis-à-vis de ce calendrier qui « limiterait considérablement la capacité du Parlement européen à apporter sa contribution avant le début du processus législatif ». Dans leur projet de lettre, ils demandent du temps pour d’abord évaluer la proposition de CFP et ses implications pour la Pac comme cela a été le cas lors des cycles de réforme précédents. Les parlementaires doutent également de la capacité de la Commission à présenter « une proposition cohérente et techniquement solide dans ce délai, rappelant les lacunes techniques observées lors de la dernière réforme de la Pac malgré une période de préparation plus longue ».

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La FNSEA appelle l’État à « obtenir des fonds européens » pour « poursuivre » le travail de communication de promotion de la bio tel qu’il était prévu avant les coupes budgétaires annoncées la semaine dernière. « La communication demeure l’un des leviers essentiels pour relancer la consommation de produits bio », affirme le syndicat. Après plusieurs années de crise de marché, née après la pandémie de Covid-19, les premiers signes de reprise de la bio sont apparus en début d’année, principalement dans les magasins spécialisés, mais les professionnels craignent un nouveau recul des surfaces en 2024. Si la FNSEA reconnaît les « contraintes budgétaires de la France » actuellement, elle rappelle « l’engagement » du ministère de l’Agriculture, en septembre 2023, à aider le secteur de sortir de la crise par une enveloppe pluriannuelle dédiée à la communication. Enveloppe qui s’élevait à 5 M€ par an pendant trois ans (2024, 2025, 2026). « Il est impératif que l’État se mobilise pour trouver des leviers budgétaires complémentaires et tout particulièrement au niveau européen », affirme la FNSEA.

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D’après une enquête Opinion Way pour Interbev (interprofession) présentée le 2 juin, la consommation déclarée de viande de veau progresse en restauration entre 2025 et 2019, alors qu’elle stagne à domicile. Parmi les 1 008 répondants consommateurs de viande interrogés en février, 20 % disent manger du veau au restaurant au moins une fois par mois (+6 points en six ans). À domicile, les consommateurs sondés sont 57 % à consommer du veau une fois par mois. Un pourcentage qui n’a pas varié significativement depuis 2019, date de la précédente étude. L’institut de sondage attribue la progression en RHD à la multiplication des restaurants « bouillons » (cuisine traditionnelle française bon marché) et italiens, où le veau est souvent présent. Dans le détail, Opinion Way constate une sur-consommation de veau au restaurant chez les hommes et chez les jeunes (moins de 34 ans), alors que les plus de 50 ans sont en retrait ; une répartition habituelle en matière de restauration. Selon les dernières estimations de l’Idele, la restauration (tous types confondus) représentait un quart de la consommation française de veau en 2022, et est approvisionnée à 54 % par de la viande importée. Il s’agit, comme pour l’ensemble des viandes, d’un marché en croissance.

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Malgré un recul de ses envois, notamment de céréales, la France maintient son sixième rang d’exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires en 2024, indique FranceAgrimer dans un panorama du commerce extérieur français publié le 23 mai. La part de marché de la France est en recul de 0,1 point à 4,3%. Grace aux exportations de produits horticoles, fruits, beurre/graisse, et huile de cacao, les Pays-Bas ont pris la deuxième place du classement avec 7% de parts de marché, au détriment du Brésil (6,6%), qui voit les exportations de soja reculer. Les États-Unis restent leader avec près de 8,5 % de part de marché mais perdent 0,2 point de part de marché en raison d’un recul des exportations de fèves de soja (-11 %). La balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires de la France, bien que toujours excédentaire de 3,9 Md€, s’est encore repliée en 2024 (-26 %) . Elle a baissé de 1,4 Md€ en 2024 par rapport à 2023. Il s’agit de l’excédent le plus bas enregistré depuis 20 ans. « En 2024, la valeur des exportations françaises de produits agricoles et agroalimentaires est à peine meilleure que celle de 2023, 82,1 Md€ contre 81,4 Md€ », constate FranceAgriMer. La valeur des exportations a été pénalisée par les grandes cultures – des cours mondiaux en baisse et une faible production nationale – tandis que l’épicerie a progressé.

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Le congrès des Jeunes agriculteurs les 3,4 et 5 juin à Auch (Gers) est l’occasion d’un point d’étape sur le travail d’introspection mené par l’organisation. Une « refonte de notre offre syndicale » est en cours, a déclaré le 28 mai le président Pierrick Horel, lors d’une conférence de presse. « Il s’agit de remettre en question notre mode de fonctionnement, nos méthodes de travail », selon lui. Les réponses sont programmées l’an prochain, à l’occasion du congrès 2026 dans l’Ain. D’ici là, le syndicat invite l’ensemble des adhérents à participer au chantier. « Tout doit être posé sur la table », insiste Pierrick Horel, citant en guise d’exemple la communication interne et externe, la vie syndicale au quotidien. Les récentes élections aux chambres d’agriculture ont bousculé les JA. « On est challengé par une nouvelle forme d’engagement syndical, quelque chose de plus radical », explique-t-il en référence aux succès de la Coordination rurale. « Notre public change avec des profils non-issus du monde agricole et hors cadre familial qui ont une vision différente. » Et Pierrick Horel d’inviter tout le réseau à participer au chantier de refonte de l’offre syndicale JA. « Quand les grandes idées viennent toujours de Paris, c’est difficile à porter sur le terrain », selon lui.

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Saisie du projet de loi de «simplification», l’Assemblée nationale a approuvé le 28 mai la suppression des zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants, et ont accéléré le développement des filières biogaz (BioGNV) et dans une moindre mesure celle des biocarburants. Introduite en commission à l’initiative de LR et du RN, la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) a été adoptée par 98 voix contre 51, avec celles de l’alliance RN-UDR, de la droite, de LFI et quelques macronistes. Écologistes et socialistes ont largement voté contre, comme certains députés MoDem et Horizons. La ministre macroniste de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a tenté, en vain, de faire adopter un compromis, pour sanctuariser le fait que les ZFE ne seraient obligatoires qu’autour de Paris et Lyon, et instaurer toute une batterie d’exceptions à la main des collectivités qui veulent les mettre en place. «Ce ne sera pas possible de le faire même pour ceux qui le souhaitent », a déploré le ministère dans un communiqué, après le vote de l’Assemblée.» Des députés estiment toutefois que certaines dispositions, comme l’abrogation des ZFE, encourent un risque de censure au Conseil constitutionnel, comme cavaliers législatifs (trop éloignés du texte initial). Les votes sur les articles devront être confirmés par celui sur le projet de loi, alors que les débats sur ce texte, morcelés depuis début avril, doivent reprendre mi-juin, avec 623 amendements à étudier.

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Attendue depuis février par la filière du canard à rôtir, la réouverture du marché britannique au canard français est effective depuis le 22 mai, indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 27 mai en rappelant que la Grande Bretagne s’était fermée à la viande de canards vaccinés contre l’influenza en mars 2024. Les autorités britanniques, voulant s’assurer de l’efficacité du protocole de surveillance post-vaccination en France, avaient questionné les autorités françaises et réalisé un audit en décembre 2024, visant notamment les programmes de surveillance passive et active. D’après les informations fournies à la fin février 2025 par le comité interprofessionnel du canard à rôtir (Cicar), les Britanniques avaient obtenu que le contrôle s’effectue bâtiment par bâtiment et non seulement par élevage. Le Cicar s’attendait alors à une réouverture rapide. En 2024 l’arrêt des importations de la Grande-Bretagne de filets de canard a représenté une perte de débouché de 15 % du marché. Leur reprise est une bouffée d’oxygène pour le canard français, majoritairement de l’espèce Barbarie, alors que le canard Pékin de Chine s’est imposé chez les clients traditionnels de la France, notamment l’Allemagne.   source: Agra

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Un pain vieux de 5.000 ans a été découvert par des archéologues en Turquie, où il est désormais reproduit, nourrissant l’intérêt pour la culture de blés anciens plus adaptés à la sécheresse, rapporte l’AFP le 27 mai. La variété qui retient ici l’attention est le blé dit de Kavilca. « Nous sommes face à une crise climatique mais nous cultivons encore du maïs ou du tournesol, très demandeurs en eau. Or, nos ancêtres nous donnent une leçon. Nous devrions, comme eux, nous orienter vers des cultures peu exigeantes » en eau, affirme Ayse Ünlüce, la maire d’Eskisehir, commune se situant à 35 km du lieu du site de fouilles où a été découvert le pain, dénommé Küllüoba. Elle souhaite donc relancer dans sa région la culture du blé de Kavilca, résistant au déficit hydrique mais aussi aux maladies, permettant la production du pain traditionnel de la municipalité. « Il nous faut des politiques publiques très fortes à ce sujet. Cultiver les blés anciens sera une avancée symbolique en ce sens », juge-t-elle. Une boulangerie municipale propose déjà ce type de pain à bas coût depuis une semaine, appelé pain de Küllüoba.   source: Agra

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La dénomination pérail est officiellement reconnue comme IGP (indication géographique protégée) suite à la publication du règlement d’exécution au Journal officiel de l’Union européenne (IGP) du 26 mai 2025. Le pérail avait demandé précédemment une AOP, mais celle-ci avait été rejetée par l’INAO en 2019. Le cahier des charges de ce petit fromage au lait de brebis Lacaune, produit essentiellement en Aveyron et dans certaines zones du Tarn, de la Lozère, du Gard et le l’Hérault, prévoit que les animaux soient nourris « en aliments non OGM et provenant au moins à 70 % de l’aire géographique de l’IGP, excluant les produits dérivés de palme », comme le précise l’INAO dans un communiqué. L’obtention de l’IGP est assortie d’une exception pour la fromagerie biologique La Lémance, située à Montayral (Lot-et-Garonne). Le règlement d’exécution du JO de l’UE indique qu’il a été donné une suite favorable à la demande des autorités françaises pour que cette fromagerie, bien qu’en dehors de l’aire géographique délimitée, puisse continuer d’utiliser la dénomination de vente « pérail ». La Lémance, qui utilisait cette dénomination depuis plus de cinq ans pourra continuer de le faire pendant encore cinq ans à partir du 26 mai 2025.   source: Agra

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