Mot-clé : Porc

Par La rédaction

Porc : l’investissement en élevage «est reparti à la hausse», selon la FNP

En assemblée générale ce 28 juin à Brest, la FNP (producteurs de porc, FNSEA) s’est penchée sur les moyens de soutenir l’investissement dans la production porcine. Dans son intervention de clôture, le président François Valy a appelé à attirer les porteurs de projet, la rentabilité étant revenue après plusieurs années très difficiles. Il a souligné, de source bancaire, que l’investissement en élevage porcin «est reparti à la hausse», avec un encours total avoisinant les 2 milliards d’euros. «L’essentiel des encours porte sur les bâtiments dont les besoins de renouvellement sont estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, et la part d’énergie renouvelable est en forte croissance», est-il écrit dans son discours, transmis à la presse. François Valy a retenu du congrès le «seuil-clé» de 3000 porcs par exploitation. En matière de transmission, le président de la FNP (par ailleurs vice-président d’Inaporc) s’est fait l’écho du plan interprofessionnel «Demain le porc», dont l’objectif est qu’en 2035 100% des exploitations transmissibles soient reprises.


Par La rédaction

Porc : Christiane Lambert prend la présidence des industriels de la charcuterie

Comme pressenti, l’éleveuse de porcs et ex-patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, va prendre le 1er juillet la présidence de la fédération des industriels de la charcuterie (Fict), a annoncé le 28 juin cette organisation qui défend les intérêts de PME et de poids lourds du secteur, comme Fleury Michon. Encore présidente (jusqu’à fin septembre) du Copa (syndicats agricoles majoritaires européens), Christiane Lambert se dit dans un communiqué «convaincue qu’il ne peut y avoir d’agriculture forte sans industrie forte». L’éleveuse du Maine-et-Loire part pour un mandat d’un an, elle envisage de rester deux ans. «J’ai toujours défendu la chaîne alimentaire dans son ensemble. Je trouve très intéressant de pouvoir transformer en France», a expliqué l’éleveuse à l’AFP. «On a beau avoir les porcs les plus jolis de France, s’il n’y a pas un transporteur, un abatteur, un découpeur, un conditionneur, un charcutier, un boucher, et puis un magasin et un consommateur, on ne fera rien», a-t-elle relevé.


Aveyron | Par eva dz

Production porcine : APO investit pour l’avenir

Les adhérents d’APO - Alliance Porci d’Oc étaient réunis en assemblée générale, vendredi 14 juin. Lionel Tauriac, le président et Mikaël Le Gallic, directeur général, ont fait le point sur l’activité et sur les projets de la coopérative. La coopérative APO était en assemblée générale vendredi 14 juin à Rodez © APO Malgré une année 2023 plus compliquée, hausse des énergies et des charges en général, baisse de la production…


Par eva dz

Viande porcine : Pékin ouvre une enquête antidumping sur les importations de l’UE

Le ministère chinois du Commerce a ouvert, le 17 juin, une enquête antidumping sur les importations de viande de porc et les sous-produits porcins originaires de l’UE. Ce communiqué intervient quelques jours après l’annonce de l’UE le 12 juin, d’imposer provisoirement, à compter du 4 juillet, des droits compensateurs sur les véhicules électriques à batterie en provenance de Chine.

Dans ce dossier, Pékin avait déjà menacé l’UE de contremesures sur certains secteurs ciblés – dont l’agriculture – si des sanctions étaient appliquées. Jean-Paul Bigard, président du groupe Bigard, avait d’ailleurs alerté de cette possibilité lors de son audition par la commission d’enquête sur la souveraineté alimentaire à l’Assemblée nationale le 30 mai. Concrètement, l’empire du Milieu précise que «cette enquête a été ouverte à la demande de l’industrie nationale» et que les autorités ont considéré que «la demande remplissait les conditions d’ouverture d’une enquête antidumping». Elle devrait durer un an, jusqu’au 17 juin 2025, avec une possibilité de prolongation de six mois dans des circonstances particulières, et concernera la période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023. L’enquête sur les dommages à l’industrie concernera, elle, la période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023.

La rédaction


Par eva dz

Début 2024, la production porcine montre des premiers signes de stabilisation

Après deux années de forte décapitalisation, la production française de porcs a montré des premiers signes de stabilisation sur les premiers mois de 2024, selon des chiffres communiqués par Inaporc lors d’une conférence de presse le 11 juin. Sur les cinq premiers mois de 2024, les abattages augmentent de 0,4% en nombre de têtes par rapport à la même période de 2023. La production de viande porcine affiche, elle, +1% en téc sur la même période, en raison d’animaux plus lourds.

«En 2023, les éleveurs français ont produit 22 millions de porcs», rappelle l’interprofession porcine. Soit une baisse de 4,8% en un an, moins lourde que celle de la moyenne européenne (-7,9%). Du côté de la demande, sur les deux premiers mois de 2024, «la consommation apparente de porc se redresse à +1,6% [en France], portée par la restauration hors domicile», note Inaporc. Une reprise qui profite aux importations, mieux placées dans ce débouché privilégiant les bas prix (+3,4% en un an sur les deux premiers mois de 2024). L’année dernière, la consommation de viande porcine avait chuté de 3,7% par rapport à 2022, sous l’effet du retour massif des viandes de volailles après l’épizootie d’influenza aviaire. Le porc reste la première viande consommée en 2023, avec 30,6 kgéc/habitant/an, contre 29,5 kg pour la volaille.

La rédaction


Par eva dz

Porc : avec les beaux jours, le prix au MPF repart à la hausse

Le Marché du porc français (MPF, nouveau nom du MPB) a clôturé sa séance du jeudi 13 juin en hausse de 1,8 ct€/kg, à 2,021 €/kg, renouant avec la hausse après quatre semaines de stabilité. «La baisse de l’offre saisonnière s’accentue», constatent les analystes du marché de Plérin, qui notent une «chute des poids [moyens des cochons] de près de 600 g pour les trois premiers jours d’activité sur la zone Uniporc». Pour la semaine passée, les abattages sont «en baisse par rapport à la semaine dernière et celle de l’an passé» (à 355 000 porcs), lit-on dans le commentaire de la séance. Ailleurs en Europe, le MPF estime que «les cours du porc vont probablement évoluer entre stabilité et hausse».

Après 15 semaines sans fluctuation, la filière allemande, en revanche, pourrait connaître de nouvelles difficultés, car «le commerce extérieur allemand pourrait être à nouveau restreint» après le retour de la PPA en élevage. Chez l’ensemble des grands producteurs européens, la hausse saisonnière des prix du porc s’est faite attendre, en raison d’un «commerce plutôt calme» et de «méventes au grand export», qui alourdissent le marché, selon la note hebdomadaire du MPF du 10 juin.

La rédaction


Par eva dz

Inaporc vise un objectif de reprise de «100% des élevages transmissibles» en 2035

Dans le cadre de sa démarche de responsabilité sociétale, qu’elle présentera en assemblée générale le 12 juin, l’interprofession porcine Inaporc s’est fixé l’objectif que «100% des élevages transmissibles» soient «repris» d’ici 2035. Dans ce but, elle créera en 2025 un «diagnostic de transmissibilité des élevages porcins», et identifiera les «leviers financiers potentiels à la transmission» des exploitations. «Une exploitation transmissible, c’est une exploitation qui permet à son repreneur de vivre correctement de son métier», a expliqué David Riou, coprésident du groupe RSO à Inaporc, lors d’une conférence de presse le 11 juin. «Beaucoup d’éleveurs n’ont pas investi ces dernières années, rappelle cet éleveur finistérien. Certains élevages ne pourront pas être repris si les bâtiments sont trop vieillissants».

Interrogée sur les formes d’installation à privilégier – individuel, sociétaire, reprise à l‘identique – , la directrice d’Inaporc Anne Richard ne met «aucun frein à aucune forme de reprise». De son côté, David Riou, estime que «l’élevage de demain, ce sera trois personnes, pour un bon équilibre entre travail et vie personnelle ». Un tiers des éleveurs porcins français ont plus de 55 ans, et ils détiennent environ 40% du cheptel.

La rédaction


Par eva dz

Le Marché du porc breton (MPB) devient le Marché du porc français (MPF)

À l’occasion de son assemblée générale le 6 juin, le Marché du porc breton (MPB) est devenu le Marché du porc français (MPF). «Quoi de plus normal, me direz-vous, quand on sait que le prix affiché en fin de séances de vente sert de référence à toute la filière française ?», a lancé son président François Pot dans son discours. Basé à Plérin (Côtes-d’Armor), le MPB tient deux séances par semaine (lundi et jeudi), au cours desquelles la cotation est fixée par des enchères dégressives. Son élargissement fait suite à l’arrivée des trois premiers abattoirs hors Bretagne : Vallégrain (Sarthe) et Tradival (Loiret) à l’automne dernier, puis Holvia (Mayenne).

L’année 2023 a également été marquée par le départ des deux premiers acteurs français du porc, Bigard et la Cooperl. «J’invite les éleveurs des autres régions de France à présenter leurs porcs sur le catalogue», a exhorté François Pot, tout en promettant que, par la suite, «les lignes [du marché] bougeront encore pour s’adapter». Selon son rapport annuel, l’activité du MPB a été fortement influencée par la décapitalisation porcine en 2023, avec un offre réduite de 1,5% par rapport à 2022 (à 1,34 million de porcs charcutiers) et un prix de base moyen de 2,115 €/kg (+22,6%), un plus haut historique.

La rédaction


Par eva dz

Porc : à l’est de l’Allemagne, la PPA de retour en élevage après plus d’un an d’absence

Pour la première fois depuis plus d’un an, un foyer de peste porcine africaine (PPA) a été confirmé dans un élevage allemand, à l’est du pays, a annoncé l’Institut Friedrich-Loeffler (laboratoire national de référence) dans un communiqué le 6 juin. D’après le site Pig Progress, l’élevage est situé à Pasewalk, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec la Pologne. Les 3500 animaux de ce site d’engraissement doivent tous être abattus. La maladie a été détectée sur des animaux présentant des signes cliniques le 5 juin. «La cause exacte de l’introduction n’est pas encore claire», indique l’Institut Friedrich-Loeffler, notant l’absence d’«épidémie active chez les sangliers dans cette région». Il s’agit du neuvième foyer en élevage en Allemagne depuis l’arrivée de la maladie en juillet 2021 ; le dernier cas remontait à février 2023. Mais la maladie est restée très présente dans la faune sauvage, avec 248 cas recensés depuis le 1er juillet 2023. «Tous se concentrent dans une zone située à la frontière germano-polonaise du Brandebourg et de la Saxe», note la plateforme française Épidémiosurveillance en santé animale. Et de préciser que «la pression se maintient à un niveau élevé au nord en Pologne à la frontière avec le Mecklembourg-Poméranie».

La rédaction


Par eva dz

Peste porcine africaine : une hausse importante des cas dans l’UE en 2023

Le nombre de cas de peste porcine africaine (PPA) était cinq fois plus importante en 2023 qu’en 2022 dans les élevages de porcs domestiques de l’UE, indique l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) dans son rapport annuel sur le sujet. Publié le 16 mai, le rapport épidémiologique a recensé 1929 foyers de PPA dans des élevages porcins européens, un record depuis 2014. Une forte saisonnalité a été observée, avec 88% des cas entre juillet et octobre. Au total, 14 pays de l’UE ont été touchés en 2023, principalement la Croatie et la Roumanie qui représentent 96% des foyers. C’est la première fois que la Croatie est sujette à des cas de PPA dans ses élevages porcins. Les cas ont été détectés à 94% par l’observation des signes cliniques de la maladie, une méthode de «surveillance passive» que les experts de l’Efsa recommandent d’utiliser.

L’agence encourage les États membres de l’UE à «continuer de mener des campagnes de sensibilisation ciblant les agriculteurs et les vétérinaires», qui «ont un rôle particulièrement important à jouer» dans ces détections. En octobre 2024, l’Efsa publiera un avis scientifique révisant les facteurs de risque d’émergence, de propagation et de persistance du virus de la PPA.

La rédaction