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La deuxième zone réglementée française au titre de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), établie autour d’un foyer dans le Rhône, a été levée le 5 novembre, a annoncé le ministère de l’Agriculture le lendemain. Cette zone réglementée « devient une  » zone vaccinale « , ce qui facilite les mouvements des bovins de cette zone vers la zone indemne », précise la Rue de Varenne dans un communiqué. Selon la carte diffusée par le ministère, une partie de la zone (nord-est du département du Rhône) reste toutefois classée « zone de surveillance », en raison des foyers dans l’Ain situés à moins de 50 km. La zone réglementée du Rhône avait été instaurée le 18 septembre après la découverte d’un foyer dans un élevage laitier à Saint-Laurent-de-Chamousset, dans les monts du Lyonnais. Aucun autre cas n’y a été recensé depuis, preuve que « la mobilisation collective porte ses fruits », selon le ministère. La première zone réglementée, dans les Savoies, a été levée le 22 octobre. Trois autres zones réglementées sont encore en vigueur en raison de foyers dans l’Ain, le Jura et les Pyrénées-Orientales. Par ailleurs, comme prévu, les restrictions temporaires mises en place au niveau national (interdictions des rassemblements et marchés de bétail) ont été levées, rappelle la Rue de Varenne.

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Dans une lettre ouverte datée 5 novembre adressée aux ministres français et allemand de l’Agriculture (Annie Genevard et Alois Reiner), une coalition d’agriculteurs des deux côtés du Rhin fait pression pour que ces Etats membres rejettent la ratification de l’accord commercial UE/Mercosur en cours de discussion. « La France et l’Allemagne peuvent et doivent, ensemble, montrer la voie à l’Union européenne vers un commerce plus juste, un projet agricole porteur de progrès social et environnemental plus cohérent, des objectifs de transition réalistes », indiquent les signataires mettant une nouvelle fois en avant les conséquences néfastes de l’accord pour l’agriculture. Un point sur lequel s’aligne la Hongrie. A l’issue d’un entretien téléphonique avec son homologue français (Benjamin Haddad), Péter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères a rappelé la position ferme de son pays contre le texte. « Nous ne sommes pas prêts à sacrifier l’agriculture hongroise. Nous soutenons nos agriculteurs et rejetons fermement cet accord dans sa forme actuelle », a-t-il indiqué, dans un message posté le 4 novembre sur le réseau social X, tout en dénonçant les pressions de Bruxelles pour faire accepter ce traité. Enfin, de leur côté, les députés Les Républicains menés par Laurent Wauquiez ont demandé, dans un courrier le 3 novembre, au Premier ministre Sébastien Lecornu l’organisation d’un vote au Parlement sur le traité, qu’ils contestent.

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Alors que le Parlement européen et d’autres institutions, comme le comité européen des régions, mettent la pression sur la commission européenne pour qu’elle revoit sa proposition de cadre financier pluriannuel, notamment en ce qui concerne la Pac, le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, a donné des signes d’ouverture lors d’un échange le 5 novembre avec les eurodéputés de la commission de l’Agriculture. Il s’est dit « convaincu » qu’il y aurait les « mouvements nécessaires » pour répondre aux priorités du Parlement européen. « Nous avons écouté très attentivement les attentes et les demandes du Parlement « concernant les critiques sur l’intégration de la Pac dans les futurs plans de partenariat nationaux et régionaux, a-t-il indiqué. Et de poursuivre : ces demandes ont été entendues car il est « dans l’intérêt de nous tous de parvenir à un accord acceptable pour chacun – un accord qui offre les moyens, les simplifications et les responsabilités nécessaires à tous les niveaux ». S’ils ne sont pas entendus, les principaux groupes politiques de l’hémicycle menacent de rejeter la proposition sur les partenariats nationaux et régionaux qui comprend une part importante des disposition pour la future Pac

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Plus d’une centaine de scientifiques ont signé une lettre ouverte, publiée le 5 novembre, appelant les dirigeants du monde entier à limiter l’essor jugé « dangereux » des biocarburants issus de biomasse agricole, à la veille de la COP30 qui se tiendra à Belém (Brésil). Cette publication intervient alors que le Brésil cherche à obtenir un engagements des dirigeants internationaux en faveur d’un plan visant à quadrupler l’usage des « carburants durables », incluant un doublement de la consommation de biocarburants, présentés comme un élément clef de la lutte contre le changement climatique. « De nombreuses preuves scientifiques montrent que, loin d’être une solution durable comme le prétendent de nombreux gouvernements, cette source d’énergie est aujourd’hui responsable, à l’échelle mondiale, de 16 % d’émissions de gaz à effet de serre de plus que les combustibles fossiles qu’elle remplace », avertissent les signataires. D’ici 2030, les biocarburants pourraient émettre chaque année 70 Mt CO2e supplémentaires, soit l’équivalent de 30 millions de voitures diesel supplémentaires sur les routes. Les scientifiques mettent également en garde contre les effets délétères d’une telle expansion sur l’environnement. Ils soulignent en outre qu’une utilisation accrue de biocarburants pourrait provoquer une hausse et une plus grande volatilité des prix alimentaires, tout en détournant des calories de la consommation humaine.

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Selon une publication scientifique parue fin octobre dans la publication « So What ? » de la Chaire Unesco Alimentations du monde, les PAT (Projets alimentaires territoriaux) ont la capacité de faire émerger des filières maraîchères dans le cadre de systèmes agricoles et alimentaires laissant peu de place à cette diversification. L’étude, conduite par l’Inrae, a mis en avant le rôle d’interface qu’ont joué trois PAT d’Occitanie entre les initiateurs du maraîchage, dont la restauration collective, et les tenants de la spécialité agricole locale – respectivement la viticulture, les grandes cultures et l’élevage. Dans ces trois territoires, les PAT ont pu lever les freins à ce développement en dépit de moyens financiers limités. Ils ont pour cela mis en place des gouvernances adaptées à chaque contexte : soit « territorialisée » afin de convaincre les parties prenantes d’une nécessaire transition agricole et alimentaire, soit « partagée » pour entraîner l’implication collective, soit « centralisée » pour, dit l’étude, « mobiliser efficacement les moyens et définir les objectifs de politiques publiques »

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Les eurodéputés des commissions de l’Agriculture et de l’Environnement ont largement adopté (par 97 voix contre 8 et 2 abstentions), le 4 novembre, leur rapport (et ses amendements de compromis) appelant « à un enregistrement et à une utilisation plus rapides des agents de lutte biologique ». Les corapporteurs Alexander Bernhuber (PPE) et Anna Strolenberg (Verts) recommandent en particulier une révision ciblée du règlement relatif à la mise sur le marché des produits phytosanitaires afin d’y introduire une définition juridique claire des agents de lutte biologique. Ils préconisent des procédures d’approbation et d’autorisation plus rapides et appellent les États membres à recourir à la procédure de reconnaissance mutuelle de ces produits pour réduire la duplication des évaluations nationales « tout en respectant le principe de précaution et les spécificités locales ». Selon eux, ces molécules devraient être éligibles à une autorisation prolongée (par rapport aux pesticides classiques), jusqu’à 25 ans pour la première autorisation. Les eurodéputés insistent également sur le besoin d’investissement dans les capacités d’évaluation pour soutenir des procédures prioritaires. Le vote en plénière sur ce projet de résolution est prévu lors de la session du 24 au 27 novembre à Strasbourg. La Commission européenne doit présenter dans les prochaines semaines un train de mesures omnibus sur la simplification en matière de sûreté des aliments qui devrait inclure la plupart de ces dispositions.

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Un foyer de nématode du pin, un ver microscopique dangereux pour les conifères, a été détecté pour la première fois en France, à Seignosse (Landes), a annoncé le ministère de l’Agriculture le 4 novembre. Ce ravageur, classé « organisme de quarantaine prioritaire » par la législation européenne, est susceptible d’avoir des effets particulièrement importants s’il venait à proliférer sur le territoire, souligne le ministère. Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine va réunir les acteurs locaux concernés dans la journée et prendra des mesures afin d’éviter sa propagation, ajoute-t-il. « S’il constitue un sérieux danger pour les pins, ce nématode ne présente en revanche aucun risque pour la santé humaine ou animale », souligne le ministère. Ce foyer a été confirmé par le laboratoire de référence de l’Anses, dans le cadre de la surveillance officielle des organismes de quarantaine. Sa première détection dans l’Union européenne a eu lieu au Portugal en 1999 puis en Espagne en 2008. C’est « une menace sanitaire majeure pour les massifs résineux de la région », soulignait dans une note ce printemps la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Nouvelle-Aquitaine (Draaf).

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Le nombre de producteurs de lait bio qui devraient arrêter leur activité ou cesser de produire du lait selon le cahier des charges de l’agriculture biologique est prévu en forte hausse dans les 12 prochains mois, estime le Cniel dans sa dernière Conjoncture laitière bio publiée le 4 novembre. « La dernière enquête datée d’août 2025 prévoit une nouvelle accélération des cessations pour les 12 mois à venir ; près de 160 arrêts d’activité lait bio sont d’ores et déjà prévus d’ici juin 2026, soit trois fois plus que l’an dernier à la même époque », relève le Cniel. Ce sont surtout des exploitations de grande taille (350000 litres/an) qui seront concernées. L’arrêt de production est surtout le fait de déconversions et moins d’arrêt définitif d’activité laitière. Au cours des 12 derniers mois, le nombre de livreurs de lait bio n’a cessé de baisser, à -6% en août 2025, soit -15% depuis le pic atteint en 2023. La collecte est en baisse de 5% sur un an glissant, à 1,13 milliard de litres. « Au regard des cessations prévues, notre enquête prospective prévoit que la production laitière pourrait s’approcher de la barre du milliard de litre d’ici fin 2026 », prévoit le Cniel.

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Premier débouché français pour l’export de bovins vifs, « l’Italie a donné son accord pour recevoir des animaux vaccinés » contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a indiqué le ministère de l’Agriculture à la presse le 3 novembre. À ce stade, seuls les animaux de la première zone réglementée dans les Savoies, levée le 22 octobre, sont vaccinés et peuvent être exportés. Les bovins des quatre autres zones réglementées sont aussi soumis à vaccination, mais ils ne peuvent être exportés qu’après la levée de la zone réglementée. L’Italie a demandé des « conditions sanitaires assez contraignantes, mais atteignables », précise la Rue de Varenne. Parmi ces conditions « requises par la réglementation européenne » figurent notamment un délai de 28 jours minimum après vaccination, la vaccination de « tout le cheptel dont les animaux sont issus », ainsi que « des conditions d’immunité collective de toute la zone ». En 2024, la France a expédié vers l’Italie 778 000 bovins maigres (surtout des broutards). « Nous attendons encore à ce jour l’accord de l’Espagne », deuxième débouché avec 109 000 têtes, ajoute le ministère. Selon le dernier bilan au 3 novembre, la France comptait 96 foyers de DNC (dans 64 élevages) depuis l’apparition de la maladie, fin juin.

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La présidence danoise du Conseil de l’UE veut avancer au pas de charge sur l’adoption de la proposition législative concernant le renforcement des sauvegardes agricoles de l’accord UE/Mercosur. Elle devrait faire valider le texte sans l’amender dès le 6 novembre, a indiqué le président de la commission du Commerce international du Parlement européen, le socialiste allemand Bernd Lange. Dans l’hémicycle européen, justement, plusieurs parlementaires proches du secteur agricole ont exprimé quelques réserves sur le sujet lors de la réunion de la Cominta du 3 novembre. «Cette clause de sauvegarde est incohérente intellectuellement», a ainsi affirmé le centriste belge Benoît Cassart, appelant, comme d’autres, à la mise en place de clauses miroirs permettant de garantir que les normes de l’UE seront respectées pour accéder à son marché. En parallèle, un groupe de députés issus d’un large spectre politique a obtenu le nombre de signatures nécessaires afin de soumettre une résolution visant à obtenir un avis juridique de la Cour de justice de l’UE sur l’accord commercial UE/Mercosur ce qui pourrait bloquer le processus de ratification. Selon l’eurodéputé centriste irlandais Ciaran Mullooly, lui-même signataire, elle devrait être officiellement déposée le 14 novembre en vue d’un vote en plénière à Strasbourg entre le 24 et le 27 novembre.

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