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Par La rédaction

Indemnisations FCO : les éleveurs ont jusqu’au 14 février pour demander le solde

Le guichet pour le solde des indemnisations des pertes dues à la fièvre catarrhale ovine (FCO) a ouvert le 30 janvier sur le site de FranceAgriMer; les éleveurs concernés ont jusqu’au 14 février pour déposer leur dossier. Cette enveloppe de 75 M€ annoncée en octobre 2024 couvre les pertes dues au sérotype 3 pour les bovins, ovins et caprins, ainsi que celles dues au sérotype 8 pour les seuls ovins et caprins. «Les premiers paiements (pour les dossiers les plus simples) arriveront avant la fin du mois de février», estime FranceAgriMer, confirmant une annonce de la ministre de l’Agriculture. Peuvent émarger aux dispositifs les élevages confirmés foyers entre le 5 août et le 31 décembre 2024 pour la FCO-3, ou entre le 1er juin et le 31 décembre 2024 pour la FCO-8. L’aide prend en charge 100% des pertes (après déduction de la mortalité de référence). Des barèmes sont établis par catégorie d’animaux (espèce et âge) : de 300 à 2500 € pour les bovins, de 162 à 330 € pour les ovins, et de 225 à 451 € pour les caprins. Alors que la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) demandait que les animaux mort-nés soient indemnisés, les avortements ne sont «pas intégrés au calcul de l’aide», selon une notice d’explication. Les seules mortalités prises en charge «sont celles recensées en catégorie «mort» dans la BDNI (Base de données nationale d’identification)».


Par La rédaction

Vaccins FCO et MHE : ruptures de stock pour les campagnes de vaccination publiques

Les doses de vaccins financées par l’État contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) et contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) ne sont plus disponibles, ont repéré nos confrères de Réussir Bovins viande sur le site web du ministère de l’Agriculture. Les pouvoirs publics avaient mis à disposition des éleveurs deux millions de doses d’Hepizovac (MHE), ainsi que 13,7 millions de doses de Bluevac-3 et de Bultavo-3 (FCO). Les professionnels souhaitant vacciner leurs animaux doivent désormais acheter eux-mêmes les doses via leur vétérinaire, à moins d’une nouvelle commande publique. Les délais d’approvisionnement sont de «quelques jours» pour l’Hepizovac et le Bultavo-3 (certifiant pour les échanges), précise la fédération des GDS (groupements de défense sanitaire) de Bourgogne-Franche-Comté sur son site web. En revanche, pour le Bluevac-3, il faudra attendre «les prochaines semaines et mois», selon les GDS, qui appellent les éleveurs à «commander [leurs] vaccins sans délai auprès de [leur] vétérinaire». Pour les sérotypes 4 et 8 de la FCO (vaccination à la charge des éleveurs), les prochaines livraisons sont attendues en juillet pour le BTVPur 4 et 8, «début février 2025 puis en avril 2025» pour le Syvazul 4-8 et «fin février et d’ici l’été» pour le Bluevac-8.


Par La rédaction

FCO : ouverture du guichet des soldes «la semaine prochaine», versements «d’ici fin février»

A l’occasion de ses voeux au secteur agricole le 21 janvier, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé que le guichet pour déposer des demandes de solde d’indemnisation des pertes dues à la fièvre catarrhale ovine (FCO) ouvrira «la semaine prochaine» et que «les paiements débuteront d’ici fin février». Le 12 décembre, la ministre avait annoncé pour «fin janvier» l’ouverture simultanée d’un guichet pour le solde des indemnisations du sérotype 8 de la FCO (ovins et bovins) et d’un guichet pour l’indemnisation des pertes dues au sérotype 8. Restait alors à fixer les critères d’indemnisation du guichet solde avec les professionnels ; c’est fait depuis «ce weekend», a annoncé la ministre lors des voeux : «j’ai tenu compte des pertes sur les veaux de moins d’un mois, pour étendre à cette catégorie le bénéfice des pertes directes, et augmenté la valorisation des veaux de moins de six mois». Annie Genevard a par ailleurs indiqué que l’Etat «viendra en aide» au FMSE (fonds sanitaire professionnel), qui prend en charge des pertes indirectes. Annoncé le 4 octobre, le fonds d’urgence FCO de 75 M€ visait d’abord uniquement la FCO-3, avant d’être étendu à la FCO-8. Au 2 janvier, la France comptait 9155 foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), ainsi que 3750 cas de maladie hémorragique épizootique (MHE). Sans oublier des milliers de cas de FCO-8.


Par La rédaction

FCO: première évaluation des impacts sanitaires en ovins et bovins, très hétérogènes

La plateforme Épidémiosurveillance en santé animale (ESA) a publié le 7 janvier une première évaluation des impacts sanitaires de la fièvre catarrhale ovine (sérotypes 3 et 8), marqués par une «forte variabilité» tant en filière ovine que bovine. Chez les ovins, la mortalité peut aller de 0 à 35% des animaux malades pour la FCO-3, et de 0 à 33% pour la FCO-8. «La mortalité chez les brebis est présente dans au moins la moitié des élevages enquêtés», indique la plateforme ESA, et elle «peut être très importante dans certains cheptels». Chez les bovins, «la mortalité chez les [animaux] adultes semble limitée à l’échelle collective», malgré des pertes importantes dans certains élevages. Elle peut atteindre 0 à 50% pour la FCO-3, et 0 à 29% pour la FCO-8. L’étude a aussi montré que les éleveurs ont observé des avortements, sans pouvoir les relier directement à la maladie (en bovins, au moins 44% pour la FCO-3 et 20% pour la FCO-8; en ovins, 7% pour la FCO-3 et 15% pour la FCO-8). Les données ont été récoltées en octobre et novembre 2024 par les GDS (groupements de défense sanitaire), par téléphone, auprès de quelque 314 élevages foyers dans 15 départements.

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Bovins viande : surmortalité de 14%, notamment en raison de la FCO et de la MHE (presse)

Un an après l’apparition de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et la résurgence de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 8 (FCO-8), «on observe 14% de surmortalité chez les vaches allaitantes adultes entre octobre 2023 et septembre 2024», estime Valérie David, de l’Idele, interrogée par Réussir Bovins viande. Cette surmortalité correspond à «près de 11 700 vaches mortes en plus par rapport à la normale (moyenne des trois années précédentes)». Bien que les maladies vectorielles ne soient pas la seule explication, «l’évolution de la surmortalité suit les trajectoires des propagations de la MHE et des FCO», notent nos confrères. Les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, premiers départements touchés par la MHE, affichent une hausse de mortalité de 33% (1100 têtes). Le Cantal et l’Aveyron, où est apparu à l’été 2023 un nouveau variant de la FCO-8, connaissent de leur côté une surmortalité de 31% (1900 têtes). Plus récemment, au troisième trimestre 2024, «les départements au nord et nord-est de la France accusent un peu plus de mortalité», indique Valérie David, qui y voit «un début d’effet de la FCO 3» (sérotype exotique arrivé en France en août).