Mot-clé : Céréales

Par La rédaction

Grains : un pic de production mondiale revu en baisse sous l’impulsion de l’UE

Le Conseil international des céréales (CIC) a confirmé le 15 août que la production mondiale de grains atteindrait un «nouveau sommet» en 2024-2025, malgré des prévisions revues à la baisse sous l’impulsion de l’UE. À 2315 millions de tonnes (Mt), elle «devrait se hisser à un nouveau sommet en 2024-2025, et faire 16 Mt de plus en glissement annuel, y compris des gains pour le blé (+5 Mt), le maïs (+3 Mt), le sorgho (+3 Mt), l’avoine (+2 Mt) et l’orge (+1 Mt)», d’après un rapport. Ce pic de production est lié à un «record» en soja, à 419 Mt, «avec de grosses récoltes attendues chez tous les principaux producteurs». Les nouvelles prévisions du CIC apparaissent toutefois en recul de 6 Mt par rapport à juillet, «y compris des réductions pour l’orge, le blé et le sorgho, l’UE représentant une grande partie de la baisse». «En tenant compte de stocks d’ouverture plus faibles, l’estimation des stocks de report est en baisse de 5 Mt» sur un mois, ce qui tient compte de  perspectives plus serrées chez les principaux exportateurs». Ils sont prévus à 581 Mt, marquant une diminution de 1% par rapport à 2023-2024 pour atteindre «leur plus bas niveau en dix ans».


Par La rédaction

Moissons et JO : «la mauvaise récolte facilite la circulation sur la Seine»

À quelques jours de la cérémonie d’ouverture des JO, la circulation des péniches sur la Seine est stoppée, conformément à l’accord entre la profession et la préfecture d’Île-de-France. «C’est triste à dire mais finalement, la mauvaise moisson de cette année nous aide à gérer cet ajustement du calendrier de circulation, concède Christophe Grison, président de Valfrance. Les chantiers ont du retard, les rendements sont en net recul et les PS, en dessous des normes. Avant d’expédier le grain vers Rouen, nous allons devoir le travailler pour le nettoyer et homogénéiser la qualité des lots : cela va prendre un peu de temps. Autant de jours durant lesquels nous n’aurons pas besoin d’utiliser la navigation sur la Seine. Et moins de grains signifie aussi un besoin moindre en péniches.» Pour cet agriculteur, 2024 s’annonce, pour sa ferme et pour sa coopérative, aussi mauvaise que 2016: «Pour ce qui est déjà récolté sur mon exploitation, les rendements des blés tendres ne dépassent pas 65 q/ha alors que, dans les mêmes terres, j’atteins régulièrement 90 q/ha les autres années.» En cause: des pluies incessantes depuis les semis et une forte pression maladies (4 fongicides ont été appliqués). «Avec des coûts de production en hausse et des prix de vente en berne, dans la plaine, le moral n’est pas bon», confie-t-il.


Europe | National | Par La rédaction

Marché mondial des céréales : La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les marchés. La Russie expédie rapidement sa nouvelle récolte, meilleure qu’attendue. Mais l’Union européenne reste sur le banc. © iStock-da-kuk Au terme du premier conseil spécialisé de la nouvelle campagne 2024-2025, FranceAgriMer a annoncé que la France ne produirait que 29,4 millions tonnes (Mt) de blé cette année. Sur les…


Par La rédaction

Blé tendre : les rendements 2024 estimés en baisse de 13% sur un an à cause des pluies

Dans un communiqué paru le 5 juillet, Arvalis (institut technique) et Intercéréales (interprofession) estiment que le rendement moyen de blé tendre en France devrait atteindre 64 quintaux à l’hectare en 2024, soit une baisse de 13% par rapport à 2023 et de 11% par rapport à la moyenne en 10 ans. Un décrochage attribué à une année exceptionnellement pluvieuse (+40% en moyenne en France par rapport aux vingt dernières années d’après Arvalis). Une météo qui a perturbé les conditions de semis, puis de croissance. Pour Jean-Pierre Cohan, directeur R&D d’Arvalis, l’année a aussi été marquée «par une forte pression des adventices et des maladies, et enfin par une baisse du rayonnement affectant une grande partie du territoire, -7% en moyenne en France par rapport aux 20 dernières années et jusqu’à -15%». Concernant la qualité des grains, la teneur moyenne en protéines du blé tendre français est estimée à 11,6% en 2024, une valeur équivalente à 2023 et très proche de la moyenne décennale. Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales se veut, de son côté, rassurant. Arvalis et Intercéréales rappellent que ces données sont des prévisions. La réalité des rendements et de la qualité du grain ne pourra être réellement vérifiée qu’à la fin des récoltes.


Par eva dz

Céréales : en France, potentiel dégradé en céréales à paille, pas en maïs (FranceAgrimer)

En raison des mauvaises conditions climatiques, au semis (pluies, inondations), puis au printemps (pluies, faible ensoleillement), le potentiel de rendement des céréales à paille s’est «dégradé», a indiqué Abir Mahajba, chargée d’études Céré’Obs, à l’issue d’un conseil spécialisé Grandes cultures de FranceAgriMer le 12 juin. Seulement 62% des surfaces de blé tendre seraient dans un état bon à très bon, contre 87% l’an passé – le chiffre descend à 41% en Nouvelle-Aquitaine, région la plus touchée par les intempéries. Les mauvaises conditions de semis ont notamment aggravé le développement des mauvaises herbes graminées (vulpin, ray-grass). «Presque toutes les parcelles sont touchées, certaines sont envahies, parfois méthanisées, d’autres ont quelques tâches, peu sont très propres», a indiqué le président du conseil spécialisé, Benoit Piétrement, qui s’inquiète de la persistance des graines dans le sol et du manque d’outils de lutte.

Du côté du maïs, malgré 11 jours de retard dans les semis (chiffre médian comparé aux 5 années précédente), le conseil spécialisé ne relève pas «facteur limitant significatif à ce jour». «Même semé tard, le maïs a une capacité de récupération, je n’ai pas trop d’inquiétude lorsqu’il a pu être semé dans de bonnes conditions», a précisé M. Piétrement.

La rédaction


Par La rédaction

Céréales : blé et maïs ne profitent pas de la flambée des matières premières

Les cours du blé et du maïs piétinent des deux côtés de l’Atlantique, toujours pénalisés par une offre abondante, qui ne leur permet pas de bénéficier de l’essor d’autres matières premières (métaux et pétrole). Après avoir rebondi durant la seconde quinzaine de mars, «le marché hésite vraiment», a précisé Damien Vercambre, courtier pour le cabinet Inter-Courtage, à l’AFP le 10 avril. Il existe pourtant des «éléments» susceptibles de relancer les prix du blé, relève Gautier Le Molgat, p.-d.g. du cabinet de conseil Argus Media France, qui mentionne «un peu de stress en matière de sec en Russie, beaucoup d’eau en France, le doute concernant les perspectives de production en Inde». Malgré ces possibles risques, l’Ukraine et la Russie «continuent à exporter davantage que l’an dernier», nuance toutefois Rich Nelson, courtier agricole pour le cabinet Allendale. Pire, «tous les analystes sont en train de remonter leurs chiffres de production» de blé russe pour la prochaine campagne, souligne M. Vercambre. Le blé a également été affaibli par le rapport hebdomadaire sur la qualité des cultures aux États-Unis publié le 8 avril, selon lequel 56% des surfaces de blé sont en «bon» ou «excellent» état, contre seulement 27% au même stade en 2023. Quant au maïs, les volumes ukrainiens et brésiliens inondent le marché et sapent les cours européens et américains.


Par La rédaction

Importations ukrainiennes : les eurodéputés commerciaux valident l’accord politique en l’état

Après les représentants des États membres, les eurodéputés de la commission du Commerce international (Cominta) ont validé (par 26 voix contre 8) le 9 avril, lors de la dernière réunion de la législature actuelle, le compromis obtenu la veille sur la prolongation d’un an (jusqu’en juin 2025) des mesures commerciales autonomes pour l’Ukraine, sans apporter de modification au texte. Celui-ci doit à présent être formellement avalisé par la plénière de Strasbourg à l’occasion d’un vote prévu lors de la dernière session, du 22 au 25 avril. Pour la rapporteure, la lettone Sandra Kalniete (droite), cet accord permet de «renforcer les garde-fous pour protéger les agriculteurs de l’UE en cas de turbulences sur le marché provoquées par les importations ukrainiennes», tout en témoignant «de la solidarité constante de l’UE et de son soutien inébranlable à l’Ukraine». En amont du vote, le président de la Cominta, l’allemand Bernd Lange (socialiste) a regretté la décision du Conseil de l’UE de modifier au dernier moment le premier compromis trouvé en trilogue dans la nuit du 19 au 20 mars et que les eurodéputés avaient déjà validé. Selon lui, cela contribue «à miner la confiance» entre les colégislateurs.


Par eva dz

Céréales ukrainiennes : Varsovie et Kiev font «un pas en avant» vers la résolution de leur différend

Les chefs de gouvernement polonais et ukrainien ont affirmé le 28 mars avoir fait «un pas en avant» vers la solution du différend agricole entre leur pays, à l’issue d’une rencontre très attendue à Varsovie. «Nous avons fait un pas en avant», s’est félicité le Premier ministre polonais, Donald Tusk, lors d’une conférence de presse conjointe. Depuis février, des agriculteurs polonais bloquent des postes-frontières avec l’Ukraine pour protester contre la concurrence jugée «déloyale» des denrées affluant du pays en guerre, exemptées de droits de douane par l’UE depuis 2022. Et Varsovie réclame un plafonnement des céréales ukrainiennes, après leur avoir appliqué courant 2023 un embargo unilatéral, défiant Bruxelles.

«Aujourd’hui, je peux dire que nous avons définitivement progressé dans la levée du blocus. Notre plan est mis en œuvre», a assuré de son côté le chef du gouvernement ukrainien, Denys Chmygal, cité sur le site officiel de son gouvernement. Il a signalé que «l’Ukraine avait accepté les restrictions proposées par la Commission européenne en matière d’exportations agricoles». Relevant qu’«aujourd’hui, les céréales ukrainiennes n’entrent pas sur le marché polonais», M. Chmygal a indiqué qu’un système de vérifications et de licences d’exportation était mis en place côté ukrainien pour quatre céréales: le maïs, le colza, le tournesol et le blé. «Il s’agit donc du premier élément de notre coopération. Et c’est le premier pas de notre part», a souligné M. Chmygal.

La rédaction


National | Par Didier Bouville

Un nouveau cycle de croissance des prix agricoles ?

Sommes-nous au début d‘un «super-cycle» de remontée des prix mondiaux des produits agricoles ?Pour le neuvième mois consécutif, les cours mondiaux des produits agricoles ont augmenté sans discontinuité. L’indice des prix des 55 principaux produits saisis par la FAO, a atteint en février 2021 116 points, le plus haut niveau depuis juillet 2014 (+26,5 % en un an).Le prix des céréales, du sucre, des huiles végétales et des produits laitiers…


National | Par Didier Bouville

Commerce extérieur : +456 M€ en janvier 2021

Le port de La Rochelle.En janvier 2021, l’excédent commercial agricole et agro-alimentaire a atteint 456 M€. En effet, le solde des échanges de produits agricoles était de 84 millions d’euros (M€) en janvier 2021 et celui des produits agroalimentaires de 372 M€. Cependant, tous produits confondus, il est cependant inférieur de 129 M€ à celui du mois de janvier 2020.Comparées à leurs niveaux de l’an passé à la même époque,…