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Selon les dernières informations transmises par la DGAL (ministère de l’Agriculture), quatre foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été confirmés ce weekend, notamment à Faverges, à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de la commune d’Entrelacs, où se concentraient jusqu’ici la majorité des foyers. Ces nouveaux cas ont entrainé une extension de la zone réglementée vers l’Est. 68 communes passent de zone de surveillance (ZS) en zone de protection (ZP), 67 nouvelles communes basculent en zone de surveillance. En date du 14 juillet, 21 foyers ont été détectés en France, répartis dans deux départements : Savoie, Haute-Savoie. La stratégie vaccinale de la France est toujours attendue. La France aurait réservé 500 000 doses de vaccins, sur un stock européen d’un million. Le laboratoire fabricant de ces doses serait situé en Afrique du Sud. Annie Genevard étudierait les possibilités de commande, avec une disponibilité «sous quinzaine». En attendant, des marchés se ferment, notamment la Chine et la Corée du Sud pour la viande, le Japon pour les abats, le Canada et le Royaume-Uni pour les produits laitiers non pasteurisés, rapportait récemment la DGAL.

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Dans une proposition de loi déposée le 11 juillet, des députés du groupe socialiste proposent d’encadrer la composition du conseil d’administration des établissements de l’enseignement agricole privé sous contrat, qui ne le sont pas actuellement contrairement à leurs équivalents du public. «Cette différence avec le public n’est pas justifiable», estiment les députés, qui dénoncent, ce faisant, une «opacité» des établissements sur la composition de leurs conseils d’administration, qui «nourrit des inquiétudes légitimes quant à l’influence indirecte de certains lobbys agro‑industriels ouvertement hostiles à la protection de l’environnement». Le texte propose de contraindre le privé à intégrer au moins deux représentants élus du personnel éducatif, un représentant des autres personnels, un représentant des élèves, étudiants ou apprentis et un représentants des parents d’élèves. Cette disposition s’inspire de ce qui existe dans le public où les établissements sont dans l’obligation d’inclure dix représentants élus du personnel parmi les trente membres prévus et cinq représentants des élèves et parents d’élèves.

Agra

  Au titre du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, l’Etat français va geler ses dépenses au niveau de 2025, hors Défense et charge de la dette, a proposé le 15 juillet le Premier ministre. Ce faisant, François Bayrou a aussi annoncé une baisse de 3000 emplois publics dès 2026, et «une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite» à partir de 2027. «Tous les ministères seront solidaires de cet effort collectif», a précisé le Premier ministre. Dans les agences et opérateurs de l’Etat, 1500 suppressions de postes sont prévues, et des fusions/internalisations. Le Premier ministre est également revenu sur la question de la simplification de la vie des entreprises, pour lequel un projet de loi a été adopté à l’Assemblée et doit faire l’objet d’une commission mixte paritaire (CMP) en septembre. François Bayrou annoncé un nouvel exercice de simplification, qui doit débuter «dès l’été» et pour lequel le gouvernement souhaite agir par ordonnance. Pour ce faire, «de nouveaux textes seront proposés afin de lever les obstacles identifiés dans chaque secteur», a-t-il annoncé. Ce nouvel exercice de simplification suivra un nouveau principe de «moins de subvention contre plus de simplification», proposé François Bayrou.

Agra

  La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, poursuit son tour d’Europe afin de convaincre ses homologues de s’opposer à la conclusion de l’accord de libre-échange UE/Mercosur et ainsi obtenir une minorité de blocage. Elle a donc rencontré le Roumain Florin-Ionuț Barbu, en marge du Conseil Agriculture du 14 juillet, afin de s’assurer de son opposition à la conclusion de l’accord. A cette occasion, les deux ministres ont « réitéré leurs préoccupations à l’égard de l’accord UE-Mercosur » et ont aussi souligné l’importance de « disposer de garanties suffisantes sur le respect des standards sanitaires, environnementaux et sociaux pour les produits importés ». « En l’absence de telles garanties, cet accord, dans sa version actuelle, risquerait d’être déséquilibré au détriment des intérêts agricoles européens », ont-ils insisté. Le texte devrait, désormais, être présenté « dans les prochaines semaines » au Conseil de l’UE pour autorisation de signature. C’est ce qu’a indiqué le 15 juillet aux eurodéputés de la commission du Commerce international, le ministre danois aux Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen.

Actuagri

En marge de la réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE le 14 juillet à Bruxelles, Annie Genevard a détaillé le contenu de sa proposition de protocole additionnel. Si la Française maintient son opposition à l’accord de libre-échange en l’état, elle souhaite absolument l’inclusion d’une clause de sauvegarde robuste et spécifique pour l’agriculture, prenant l’exemple de celle sur le riz dans les accords commerciaux de l’UE avec les pays asiatiques. En outre, elle a exprimé des craintes quant aux mesures de rééquilibrage en faveur du Mercosur prévues par l’actuel protocole additionnel. Ces mesures ouvriraient la porte à de possibles compensations commerciales en cas de renforcement des normes européennes. Selon Annie Genevard, cela pourrait saper à l’avenir l’autonomie réglementaire de l’UE. « Un bon accord ? C’est un accord gagnant-gagnant. Lorsque l’une des deux parties est perdante, cela ne peut pas être un accord durable », a-t-elle précisé. Alors que la perspective des droits de douane américains de 30% au 1er août pourrait rebattre les cartes au Conseil de l’UE, la ministre veut croire que cela n’influencera pas le processus de conclusion. « Accélérer le processus alors que de nombreux pays de l’UE font part de leurs réserves me semble périlleux », a-t-elle prévenu tout en assurant que la France n’est pas isolée sur ce sujet.

Agra

Même si l’obtention d’une solution négociée avant la date fatidique du 1er août reste la priorité de la Commission européenne, Bruxelles se prépare à toutes les éventualités et donc, à des mesures de rééquilibrage. Par conséquent, l’exécutif européen a présenté le 14 juillet aux Etats membres une nouvelle liste de 72 milliards d’euros (Md€) de marchandises américaines que l’UE pourrait cibler. « Cela n’épuise pas notre boîte à outils et tous les instruments restent sur la table », a indiqué le commissaire européen au Commerce international, Maros Sefcovic, le 14 juillet au sujet des négociations en cours. Une liste distincte d’importations américaines d’une valeur de 21 Md€ est déjà prête à être actionnée. Le commissaire devait à nouveau s’entretenir avec ses homologues américains pour trouver une solution constructive et éviter l’escalade. « Aucun accord ne saurait justifier un compromis sur nos normes de production et de sécurité alimentaire », rappellent, de leur côté, les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca). Et d’ajouter : « Elles constituent notre force et ne sont pas négociables ». Donald Trump a annoncé le 12 juillet son intention d’imposer de droits de douane de 30% pour les produits de l’UE si aucun accord n’est trouvé avant l’échéance du 1er août.

Agra

Alors que sa proposition de nouveau cadre financier pluriannuel 2028-2034 (CFP) sera officiellement présentée le 16 juillet, la Commission européenne souhaite bel et bien fusionner les 540 programmes sectoriels de l’UE au sein de 27 plans nationaux et régionaux. L’idée sous-jacente est de poursuivre le travail de simplification, de réduire les coûts administratifs à tous les niveaux et d’offrir plus de flexibilité aux Etats membres dans l’accès aux fonds. Et la Pac ne fera pas exception. Le nouveau cadre intégrera ainsi les interventions issues de la structure actuelle à deux piliers (Feaga et Feader) sous une seule et même tutelle, contrairement aux souhaits émis par les ministres de l’Agriculture et les représentants agricoles. Toutefois, la Pac conserve un titre spécifique au sein du règlement. Bruxelles prévoit une enveloppe d’un montant minimal (dont le volume ne figure pas dans le document) pour « le soutien au revenu agricole ». Cela signifierait, par conséquent, qu’un Etat membre pourrait être libre d’aller au-delà du financement minimal alloué dans le cadre de son plan national. Et dans cette enveloppe les aides à l’hectare (dégressives) devraient, elles, être fixées dans une fourchette qui reste à définir. Au sein de ce nouveau cadre, l’aide à l’hectare, le soutien couplé et l’aide spécifique au coton seront totalement financés par l’UE. A côté, le paiement pour les contraintes naturelles, l’aide pour les désavantages résultant de certaines exigences obligatoires, et les actions agroenvironnementales et climatiques seront co-financés par les Etats membres. Aucun montant maximal n’est prévu mais la Commission précise que le financement national ne peut être inférieur à 30 % du coût total estimé de chaque intervention. A contrario, l’exécutif fixe à 85% le taux de soutien maximal applicable aux interventions en faveur des jeunes agriculteurs. Selon des sources proches du dossier, la Commission européenne devrait également prévoir un mécanisme qui ajusterait l’enveloppe de la Pac sur l’inflation. Mais son budget (même s’il sera difficile à comparer avec le précédent compte tenu de nombreuses flexibilités introduites) devrait néanmoins enregistrer une nouvelle baisse.

Agra

Selon la note de conjoncture du Cniel (interprofession laitière) pour juin 2025, la production laitière augmente dans les grands bassins exportateurs mondiaux, mais de façon disparate : sur un an, progression significative en Nouvelle-Zélande et croissance plus modérée aux Etats-Unis et dans l’UE. La France est sur une tendance inverse marquée par une collecte qui a globalement baissé de 0,8% depuis le début de l’année 2025 dans un contexte sanitaire difficile sur le premier trimestre 2025 qui a contribué à freiner la collecte. Avril et mai sont en croissance, mais tout récemment, la baisse est de retour à cause des fortes chaleurs. Les prix sont plutôt stables tant pour la poudre de lait écrémée à 2 400 € la tonne que pour celui du beurre autour de 7 400 € la tonne. « Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était de 468 € les mille litres sur le mois d’avril 2025 », à +9% sur un an. Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers (Ipampa Lait de vache) est en recul de 3% vs avril 2024. Les perspectives sont « incertaines » en raison du contexte géopolitique tendu et un été qui s’annonce chaud en Europe, ce qui pourrait impacter l’offre.

Agra

Le ministère de l’Agriculture lance une consultation citoyenne sur la place des femmes dans l’agriculture, a-t-il annoncé dans une communication le 4 juillet. La consultation, disponible sur la plateforme de participation de l’Etat, Agora, est en ligne jusqu’au 31 août. Cinq thématiques ont été retenues : la formation, l’installation et la transmission, la santé et les conditions de travail, l’engagement, le statut et la retraite. « Les femmes ont plus que jamais un rôle essentiel à jouer dans le renouvellement des générations agricoles. C’est pourquoi il est crucial d’identifier, un à un, les obstacles qu’elles peuvent rencontrer pour devenir agricultrices et tout au long de leur carrière », explique Annie Genevard citée dans le communiqué. La Rue de Varennes rappelle que les femmes représentent près d’un tiers des actifs agricoles – un chiffre qui stagne depuis vingt ans. Elles doivent cependant surmonter de nombreux freins à l’exercice de leur métier : difficultés d’accès aux prêts et au foncier, revenus ou pensions de retraite plus basses que celles des hommes, manque de reconnaissance.

La rédaction

Le coq Ricco avait-il le droit de chanter dans sa basse-cour, en Isère ? Le tribunal de Bourgoin-Jallieu s’est estimé incompétent le 4 juillet sur la question mais a condamné sa voisine procédurière pour le préjudice moral causé à ses propriétaires. Installée en 2021 sur la commune de Nivolas-Vermelle, dans le nord de l’Isère, la voisine d’Alexia et de Franck Charreton réclamait à la justice le départ de leur coq Ricco, qu’elle accusait de chanter trop fort, ainsi que 4.500 euros de dommages et intérêt. La bataille judiciaire n’a pas d’épilogue : Ricco est mort il y a quelques jours dans sa basse-cour, tué par un renard et le tribunal judiciaire a estimé que l’affaire ne relevait pas de sa compétence. Au passage, il a condamné la plaignante à verser 2.000€ pour réparer le préjudice moral des propriétaires, habitants du quartier depuis 25 ans, ainsi que 1.500€ de frais pour leur défense. Ricco n’était pas le premier coq à faire face à la justice : en 2019, le coq Maurice était devenu un emblème de la ruralité après avoir été autorisé à continuer de chanter à l’issue d’un conflit de voisinage. Il est, lui aussi, mort l’année suivante.

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