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L’association Promojardin-Promanimal, qui regroupe les professionnels du marché du jardin en France, a annoncé, dans un communiqué de presse le 12 mars, une baisse des ventes de 6 % en 2024, avec un chiffre d’affaires de 7,7 milliards d’euros. Les volumes sont aussi orientés à la baisse, de 4 %, mais de façon moins marquée qu’en 2023 (-7 %). La météo capricieuse et un marché immobilier en berne (moins d’aménagements de jardins) expliquent ce résultat, la pression inflationniste s’étant relâchée. Les fréquentes pluies et le manque d’ensoleillement ont poussé à l’entretien plutôt qu’aux plantations et aux travaux de jardinage. Ce qui se reflète dans les performances des gammes de produits : si les végétaux d’intérieur et d’extérieur résistent avec un recul limité de 1 % et de 3 %, les secteurs de l’aménagement extérieur et des équipements ont beaucoup plus souffert (-10 % et -14 % respectivement). Malgré ces conditions difficiles, les Français ne semblent pas avoir abandonné leur jardin : 85 % des possesseurs d’un espace extérieur s’en sont occupés en 2024, un chiffre stable par rapport à 2023. « L’envie de jardiner reste bien ancrée chez les Français. Si la météo est plus clémente et que le marché immobilier redémarre, le secteur pourrait retrouver des couleurs en 2025 », espère Hanan Abdesselem, secrétaire générale de Promojardin-Promanimal.   Source Agra

La rédaction

Les filières avicoles se sont vu confirmer par le cabinet de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, l’abaissement de la contribution de l’Etat dans le financement de la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les pouvoirs publics avaient financé la première campagne, en 2023, à hauteur de 85 %, puis la seconde à 70 %. À compter du 1er octobre 2025, et jusqu’au 30 septembre 2026, cette participation publique n’atteindrait que 40 %. Un doublement des coûts pour les filières, qui auront à leur charge l’achat du vaccin, son stockage et son acheminement, en plus de l’acte vétérinaire, qui leur incombait déjà. « Ces coûts ne peuvent pas être supportés par l’amont, notamment par les filières, s’insurge Yann Nédélec, directeur d’Anvol, l’interprofession de la volaille. Il faudra avoir une répercussion de ce prix sur les consommateurs. » En décembre, Marie Laborde, directrice adjointe du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, nous confiait : « Si nous devons prendre en charge une part plus importante de la vaccination, nous devons en tenir compte dans les négociations commerciales qui sont en cours avec la grande distribution ». Ces négociations se sont terminées le 1er mars. (Elena Blum)   Source Agra

La rédaction

Alors qu’Annie Genevard refusait jusqu’alors de signer l’arrêté permettant l’application du nouveau Nutri-Score, souhaitant en « corriger les effets négatifs » et lui reprochant notamment de donner une mauvaise note à des produits « remarquables » (fromages, charcuteries), elle a finalement signé ce texte aux côtés d’Éric Lombard (Economie), Véronique Louwagie (Commerce), Catherine Vautrin et Yannick Neuder (Travail, Santé), annonce un communiqué interministériel, le 14 mars. Cependant, les ministres demandent ensemble « une démarche d’amélioration continue du dispositif » et précisent qu’ils seront « attentifs à ce que ce système fondé sur le volontariat ne nuise pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs », « symboles de notre patrimoine culinaire ». Ils rappellent que ces produits sont « notés défavorablement par l’algorithme du Nutri-Score calculé à partir d’une quantité de 100g ou 100 ml de produits, bien qu’ils offrent des bienfaits nutritionnels reconnus lorsqu’ils sont consommés selon les repères nutritionnels sur Manger Bouger et ceci dans le cadre d’une alimentation variée équilibrée ». Côté pratique, les acteurs engagés dans la démarche ont « deux ans » pour « mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score ».   Source Agra

La rédaction

Les représentants permanents des Etats membres de l’UE (Coreper II) ont validé, lors de leur réunion du 14 mars, la position du Conseil de l’UE concernant la mise en place de droits de douane pour les importations d’engrais azotés en provenance de Russie et du Belarus. Le mandat des Etats membres ne propose aucun amendement à la proposition initiale de Bruxelles. C’est à présent au Parlement européen de valider sa position (probablement en mai) avant que ne soient entamées des négociations interinstitutionnelles afin de parvenir à un compromis. La mise en place de droits de douane progressifs sur les engrais russes fait l’objet de controverses dans le secteur agricole, certains craignant des hausses massives de prix et un manque de disponibilités pour les agriculteurs. Mais, assure le ministre polonais du Développement et de la Technologie, Krzysztof Paszyk, dont le pays assure la présidence du Conseil de l’UE, « nous surveillerons attentivement la mise en œuvre de ces droits afin de garantir que l’industrie des engrais et les agriculteurs de l’UE soient protégés, tout en réduisant simultanément les dépendances de l’UE, en préservant la sécurité alimentaire mondiale et en affaiblissant davantage l’économie de guerre de la Russie ».   Source Agra

La rédaction

Après des mois de débats, les représentants des États membres de l’UE (Coreper) ont finalement convenu, le 14 mars, d’un mandat de négociation concernant les nouvelles techniques de sélection génomiques (NGT) ouvrant la voie aux discussions avec le Parlement européen. Les Vingt-sept ont donné leur feu vert, à la majorité qualifiée, au texte préparé ces dernières semaines par la présidence polonaise qui prévoit notamment d’autoriser l’octroi de brevets à ces plantes y compris celles de catégorie 1, c’est-à-dire considérées comme équivalentes à des variétés issues de la sélection conventionnelle. Les obtenteurs demandant une approbation seraient seulement tenus de divulguer tous les brevets connexes dont ils ont connaissance. Et un an après l’entrée en vigueur du règlement, la Commission européenne sera tenue de publier une étude sur l’impact des brevets sur l’innovation, la disponibilité des semences pour les agriculteurs et la compétitivité du secteur européen de la sélection végétale et si besoin proposera des mesures correctives. Les NGT de catégorie 2 (présentant des modifications plus importantes de leur génome ou des caractéristiques de résistance aux herbicides) seraient traitées comme des OGM classiques. Le Conseil précise également que, pour éviter la présence involontaire de plantes NGT-1 en agriculture biologique sur leur territoire, les États membres pourraient adopter des mesures, notamment dans les zones présentant des conditions géographiques spécifiques (îles par exemple). Le Parlement européen avait, de son côté, adopté sa position il y a un an. Il s’était prononcé pour imposer une traçabilité et un étiquetage tout au long de la chaîne alimentaire (y compris aux NGT-1) et pour interdire l’octroi de brevets à tous les NGT. «Un accord historique». C’est ainsi que pour les semenciers européens (Euroseeds) décrivent le compromis trouvé le 14 mars entre les Etats membres de l’UE sur les nouvelles techniques de sélection génomique (NGT). Même enthousiasme pour le think tank Farm Europe qui salue chaleureusement l’accord et appelle toutefois à rejeter les exigences d’étiquetage inutiles pour les NGT de catégorie NGT1 voulue par le Parlement européen. Les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) tout comme les jeunes agriculteurs européens (CEJA) se félicitent de l’annonce mais s’inquiètent des brevets qui pourront être accordés à tous les NGT. Les deux organisations agricoles demandent, en vue des négociations qui vont s’engager avec le Parlement européen, à interdire la brevetabilité des plantes NGT-1. Une inquiétude qui rejoint celles (beaucoup plus nombreuses) des ONG et du secteur bio. Les Amis de la Terre ainsi que TestBiotech dénoncent une vaste déréglementation qui exempte les NGT de toute exigence d’étiquetage, de contrôle de sécurité et de surveillance. IFOAM estime, pour sa part, que la position du Conseil ne donne pas au secteur du bio les moyens de se préserver des NGT. En refusant de mettre en place un système d’étiquetage complet les Etats membres font peser la charge de la preuve sur les opérateurs biologiques, déplore le lobby du secteur qui compte sur le Parlement européen pour redresser la barre. Source Agra

La rédaction

À l’occasion de son bilan 2024 présenté le 13 mars, la DGCCRF (Fraudes) a indiqué qu’elle avait renforcé ses contrôles sur l’origine des produits alimentaires dans un contexte de tension dans le monde agricole. Dans plus d’un tiers (34%) des près de 10 000 contrôles effectués sur l’origine française des produits, des anomalies à des degrés divers ont été mises en évidence, qui ont débouché sur 1 802 avertissements, 588 injonctions et 560 procès-verbaux. Les produits le plus concernés sont les fruits et légumes, les viandes et les alcools, en distribution mais aussi tout au long de la chaîne de commercialisation en cas d’indices de fraudes. La DGCCRF a rappelé à ce sujet qu’une affaire portant sur la francisation de petits fruits rouges avait débouché en 2024 sur une amende de 100 00 euros. L’accent a aussi été mis sur le miel, a indiqué la DGCCRF, avec une hausse de 40 % des analyses effectuées en 2024 (par rapport à 2023) et une formation spécifique des agents sur ce produit. 40 % des 53 producteurs, grossistes et détaillants contrôlés, ainsi que 52 % des 228 échantillons, présentaient une ou plusieurs anomalies portant sur l’origine, le producteur, l’étiquetage ou la composition. source: AGRA

La rédaction

Le Sénat a voté le 13 mars pour revenir en partie sur la loi « Zéro artificialisation nette » (ZAN), destinée à lutter contre la bétonisation des zones rurales, en modifiant une de ses échéances intermédiaires. Après des débats assez animés dans l’hémicycle, les sénateurs ont modifié l’une des mesures centrales de la loi. L’objectif national fixé depuis la loi Climat et résilience de 2021 reste inchangé : stopper l’étalement urbain en 2050 en compensant à cette date chaque nouvelle surface urbanisée par la renaturation d’une surface équivalente. Mais un jalon intermédiaire, qui prévoyait de réduire de 50 % l’artificialisation en 2031 par rapport à 2011-2021, a été supprimé par les sénateurs, dans le cadre d’une proposition de loi de l’alliance majoritaire droite-centristes. Les sénateurs ont remplacé cet objectif national contraignant par un « jalon » intermédiaire « différencié » en 2034. Son chiffrage sera à la main des collectivités territoire par territoire, et pourra donc, selon les cas de figure, être inférieur aux 50 % actuellement en vigueur. Le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen estime, lui, « indispensable » le maintien d’un objectif intermédiaire global. Son amendement de « compromis » visant à repousser de 2031 à 2034 l’objectif intermédiaire du ZAN a été rejeté. Un vote solennel est prévu mardi 18 mars au Sénat, qui sera transmis ensuite à l’Assemblée nationale.   Source: AGRA

La rédaction

Les experts des États membres ont convenu, le 12 mars, d’interdire l’usage de l’herbicide flufénacet dans l’UE. Une majorité qualifiée a été obtenue en ce sens sur une proposition faite par la Commission européenne en fin d’année dernière. L’autorisation actuelle du flufénacet, très utilisé sur les céréales (blé, orge, seigle), arrive à échéance le 15 juin 2025. Elle devait expirer initialement en 2013, mais, faute d’évaluation complète des risques, elle a été prolongée à titre dérogatoire à de nombreuses reprises – la dernière fois en 2023 pour 22 mois supplémentaires. L’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a estimé dans une évaluation de septembre 2024 que le flufénacet était un perturbateur endocrinien et que son produit de dégradation, l’acide trifluoroacétique (TFA) était un contaminant majeur de l’eau. Par contre, lors de cette la réunion du 12 mars, les États membres ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur la proposition de non-renouvellement du fongicide flutolanil. Source: AGRA

La rédaction

Lactel (Lactalis) a annoncé le 11 mars ses ventes en volume pour 2024 : elles ont atteint 330 millions de litres (ML) de lait UHT en GMS en France, en léger recul par rapport à 2023 (345 ML). Lactel se félicite d’être la marque leader dans l’Hexagone pour le lait UHT, suivi par Candia (225 ML). Selon les sous-catégories lait classique, biologique ou délactosé, Lactel est talonné par Candia ou C’est qui le patron (CQLP). Dans un marché en baisse structurelle depuis plusieurs années, et dominé par les MDD qui représentent environ 60% de parts de marché du lait UHT, Lactel veut marquer sa différence sur les laits spécifiques. Fin 2024, Lactel a lancé Vita’Vie, un lait enrichi en 12 vitamines, sacré meilleure innovation 2024 en crèmerie par Circana, et en 2025, la marque lancera un lait délactosé enrichi en vitamine B12 et un lait délactosé entier en bouteilles de 50 cl. Pour ce qui concerne le volet environnemental, Lactel commencera à afficher, cette année sur le lait bio, le Planet Score – qui a choisi un indicateur contesté par les émissions de méthane. Et la marque poursuivra l’emballage en bouteilles RPEHD (plastique recyclé) pour atteindre 15 millions de bouteilles en 2025 (après 8,5 millions en 2024). Source: AGRA

La rédaction

Le conseil régional d’Occitanie annonce par un communiqué qu’un Groupement d’intérêt public (GIP) gère depuis le 28 février sa plateforme d’achats publics de produits régionaux Occit’alim, au bénéfice de la restauration scolaire de toute collectivité locale souhaitant y adhérer. Le GIP est constitué de la région et de 12 collectivités locales (département de l’Ariège, métropoles Toulouse et Montpellier, communauté d’agglomération du Sicoval, communes de Montpellier, Argelès-sur-Mer, Launaguet, Lavaur, Foix, Millau, Pujaudran et l’établissement public local d’enseignement du Val d’Aros). Créée en 2020 et approvisionnant aujourd’hui 172 lycées régionaux, la plateforme s’étend maintenant aux écoles et collèges de ses nouveaux membres. Ces derniers « s’investissent pour assurer des débouchés aux producteurs régionaux tout en proposant des produits locaux de qualité dans les restaurants collectifs », déclare la région dans le communiqué, en précisant que 130 producteurs régionaux sont référencés, qui fournissent 2000 produits dont plus de 50 % sous labels et 40 % en bio. Ces produits, peut-on voir sur la plateforme en ligne, sont de toutes filières : fruits-et -légumes, viandes, produits laitiers, etc. Source: AGRA

La rédaction

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