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Par La rédaction

Bio : les crédits de l’Agence bio rétablis dans le budget issu de la commission mixte paritaire

Dans la version de compromis du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, adoptée le 31 janvier par une commission mixte paritaire (CMP), réunissant députés et sénateurs. projet de budget de l’Etat, les crédits de l’Agence bio, supprimés au Sénat, ont été rétablis, comme promis par le gouvernement. Toutefois, ce texte commun, validé à l’initiative de la coalition gouvernementale majoritaire au sein de cette CMP, doit être soumis à l’Assemblée lundi, avec l’utilisation probable du 49.3 par le Premier ministre François Bayrou, qui peut toujours l’amender jusqu’à la dernière minute. Le 27 janvier, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard avait déclaré à l’AFP que le gouvernement ne supprimerait pas l’Agence bio, menacée de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel elle ne s’était pas opposée. Le président de l’Agence bio s’était réjoui le 29 janvier de l’annonce de la ministre de l’Agriculture en faveur du maintien de cette plateforme, tout en soulignant qu’il fallait encore que cette pérennisation soit «concrétisée». «Il faut que ce soit concrétisé et gravé dans le marbre, quitte à ce qu’on regarde de façon plus large la mission de l’Agence bio et (…) peut-être, élargir ses missions», avait déclaré Jean Verdier, auditionné devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale.


Par La rédaction

Bio: «Le gouvernement ne supprime pas l’Agence bio», annonce Genevard (presse)

«Le gouvernement ne supprime pas l’Agence bio», a déclaré la ministre de l’Agriculture Annie Genevard à l’AFP le 27 janvier, alors que cette agence est menacée de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel elle ne s’était pas opposée. «Le gouvernement ne supprime pas l’Agence bio, dont je veux rappeler qu’elle agit pour le compte de l’État. Et le gouvernement n’a pas donné un avis favorable à la proposition de suppression votée par le Sénat lors de l’examen du budget», a souligné la ministre. Lors de l’examen du PLF le 17 janvier, elle s’en était remise à la «sagesse» du Sénat. «En revanche, ce qui doit être interrogé, c’est la multiplication des organismes qui s’occupent du bio, qui pour la plupart reçoivent des financements de l’État et qui remplissent parfois des missions identiques. J’en ai dénombré plusieurs dizaines», a-t-elle poursuivi, évoquant notamment les chambres d’agriculture, les syndicats ou les interprofessions. «Est-ce un gage d’efficacité à un moment où le secteur en difficulté a besoin de synergies efficaces?», a demandé Mme Genevard, jugeant «légitime de se poser la question». «Sur ce sujet, je réunirai les différents acteurs de la filière pour partager constats et propositions (…) lors d’une table ronde», a-t-elle annoncé, sans préciser d’échéance.


Par La rédaction

Bio : les professionnels font front commun contre la suppression de l’Agence bio

Après la Fnab (producteurs bio) la veille, la FNSEA et les JA estiment «incompréhensible» la décision des sénateurs d’adopter, le 17 janvier, la suppression de l’Agence bio avec avis de sagesse du gouvernement. Dans un communiqué le 21 janvier, les deux syndicats «déplorent que l’amendement adopté n’ait fait l’objet d’aucune consultation préalable des organisations professionnelles agricoles». Alors que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a qualifié l’idée de «pertinente», la FNSEA et les JA estiment que c’est une erreur tant sur la «méthode» que «sur le fond» vu «les grandes difficultés économiques et structurelles» de l’agriculture biologique qui a «besoin de soutien, pas d’un affaiblissement supplémentaire». Sans surprise, l’Agence bio exprime sa stupéfaction à l’idée de «mettre fin au seul lieu d’expression et de concertation national de l’ensemble de la filière» bio, et ce pour des «économies de bouts de chandelle», dans son propre communiqué le même jour. Outrée, l’association Générations futures demande quant à elle «la démission de la ministre de l’Agriculture !».


Par La rédaction

Bio : la Fnab surprise de la possible suppression de l’Agence bio

La Fnab dénonce «l’inconsistance du gouvernement» dans un communiqué le 20 janvier, à la suite de la proposition sénatoriale de supprimer l’Agence bio lors de la discussion du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, proposition qui a recueilli un avis de sagesse du gouvernement le 17 janvier. «On ne peut croire que cet avis de sagesse du gouvernement vendredi soir au Sénat soit issu d’un arbitrage interministériel», lâche la Fnab (producteurs bio), qui ne comprend pas pourquoi supprimer l’Agence bio, «pourtant au cœur» du programme Ambition bio 2027 présenté au Salon de l’agriculture 2024. «Venir nous expliquer en pleine crise de la bio qu’il faut supprimer l’acteur chargé de promouvoir nos produits, c’est pour le moins osé. Depuis trois ans, nous avions l’impression d’être rentrés dans un processus collaboratif de recherche de solutions qui vient d’être mis à terre», s’émeut le président de la Fnab Philippe Camburet, cité dans le communiqué. Le 20 janvier après-midi, le cabinet de la ministre de l’Agriculture Annie Genevard réitérait vouloir au préalable «une concertation approfondie avec les parties prenantes concernées». Interrogé, Philippe Camburet, qui avait rencontré la ministre le matin-même, disait n’avoir «aucune information» supplémentaire. Les discussions parlementaires sur le PLF 2025 devraient aboutir en fin de semaine prochaine.


Par La rédaction

Bio : Genevard réfléchit à supprimer l’Agence bio et transférer ses missions

A l’occasion de l’examen des dépenses agricoles du projet de finances (PLF) pour 2025, les 17 et 18 janvier, les sénateurs ont adopté, avec avis de sagesse du gouvernement, un amendement du sénateur LR Laurent Duplomb visant à supprimer l’Agence bio et transférer ses missions au sein de FranceAgrimer ou au ministère de l’Agriculture. Il espère ainsi dégager 3 millions d’euros (les dépenses de l’agence étaient de 4 millions d’euros en 2022), sans préciser comment. La ministre a qualifié la proposition du sénateur de «tout à fait pertinente», lui indiquant toutefois son souhait d’en discuter au préalable avec les intéressés : «Si je peux approuver le principe de l’internalisation, il faut tout de même que l’on travaille avec les acteurs pour la rendre opérationnelle. Il y a besoin de préparer l’atterrissage, c’est une question de meilleure acceptation». La ministre a ainsi souhaité les «convaincre que leurs missions continueront d’être exercées dans de bonnes conditions». Interrogé par Ouest France, le président de l’Agence bio Jean Verdier a fait part de sa surprise : « Nous sommes surpris et abasourdis. Surtout quand on voit l’efficience de notre structure avec seulement une vingtaine de personnes.» À l’occasion de son discours de politique générale le 14 janvier, le nouveau Premier ministre François Bayrou s’était s’interrogé sur la place des «plus de 1000 agences, organes et opérateurs», qui agissent selon lui «sans contrôle démocratique» et «constituent un labyrinthe».


Par Eva DZ

Bio : le nombre d’arrêts augmente de 30% au premier semestre 2024

Pour la première fois le 25 septembre, l’Agence bio a présenté ses chiffres pour le secteur de l’agriculture biologique «à mi-année», ses résultats définitifs étant traditionnellement dévoilés à la mi-juin. Si l’on compare le premier semestre 2024 au premier semestre 2023 (de janvier à juin), le nombre de producteurs engagés en bio a augmenté de 3%, s’établissant à 61 839 agriculteurs. L’agriculture bio française compte 3 104 nouveaux entrants, soit une hausse de 14%. Le nombre d’arrêts flambe à 1 937 sorties de la bio, soit une hausse de 30% par rapport au premier semestre 2023.

Au global, «le solde [entre les entrées et les sorties] reste positif, même s’il diminue une nouvelle fois», souligne l’Agence bio dans un communiqué. L’instance n’a pas communiqué sur l’évolution des surfaces. En juin, elle avait annoncé un recul inédit des surfaces de 2% en 2023. Ce repli concernait en particulier les cultures fourragères, les grandes cultures, et l’élevage.

La rédaction


Par La rédaction

Bio : les préoccupations santé et environnement en baisse chez les consommateurs

Dévoilé le 28 février au salon de l’Agriculture, le traditionnel baromètre de l’Agence bio réalisé par l’ObSoCo décèle «un basculement» dans la perception et la consommation des produits bio. «Le message clef qu’on retient, c’est le besoin de praticité et de plaisir. Au-delà, on a du mal à pouvoir accrocher sur un message purement environnemental», a indiqué la directrice de l’Agence bio Laure Verdeau en conférence de presse. Le nombre de Français se déclarant globalement «préoccupés» par les questions environnementales a baissé de 8 points par rapport à 2022 (à 73%). Concernant le « bien-manger », le nombre de Français qui associe cette notion à une alimentation saine est en baisse de 6 points (34%). De même, le lien au respect de la nature est en baisse 9 points (13%). A l’inverse, le nombre de Français qui associe le « bien manger » au «plaisir» et à «la convivialité» progresse respectivement de 15 et 10 points ( à 42% et 32%). Parmi les consommateurs de bio, la préoccupation santé baisse de 4 points (à 53%), et la préoccupation pour l’environnement de 6 points (à 37%). Si le bio continue à être perçu comme cher, bien que cela n’est pas tout à fait ajusté à la réalité a souligné Laure Verdeau, la majeure partie des Français souhaite pouvoir consommer du bio hors-domicile et notamment en restauration collective.