Mot-clé : influenza aviaire

Par La rédaction

Influenza aviaire : un premier foyer au Portugal, sur des poules pondeuses

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été détecté dans un élevage de poules pondeuses dans les environs de Lisbonne, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS) du Portugal le 7 janvier. Il s’agit du premier cas au Portugal, selon la plateforme française Épidémiosurveillance en santé animale (ESA). La DGS a été informée de l’apparition d’un foyer de grippe aviaire «hautement pathogène du sous-type H5N1 dans un élevage de poules pondeuses dans la municipalité de Sintra», à l’ouest de la capitale portugaise, indique l’autorité sanitaire dans un communiqué. Pour l’instant, aucun cas d’infection humaine n’a été signalé, ajoute la DGS, en précisant que les autorités sanitaires et vétérinaires mettaient tout en œuvre pour éradiquer ce foyer. Ces mesures comprennent le nettoyage du site où la maladie a été détectée, l’élimination des volailles concernées ou encore la surveillance des oiseaux dans un rayon pouvant aller jusqu’à 10 km autour du foyer, selon la Direction générale de l’alimentation et des affaires vétérinaires (DGAV). De son côté, la France a détecté fin décembre deux foyers d’influenza aviaire dans des élevages en Normandie, perdant ainsi le statut indemne qu’elle avait recouvré à peine deux semaines auparavant.


Par La rédaction

Vaccin influenza: la troisième dose officiellement soutenue jusqu’au 15 mars

La troisième dose de vaccin des canards contre l’influenza aviaire restera intégrée à la stratégie de vaccination jusqu’au 15 mars 2025, selon une instruction technique de la DGAL (ministère de l’Agriculture) rectifiée le 26 décembre 2024. Cette troisième dose est obligatoire pour les canards destinés à rester plus de 12 semaines en élevage dans les zones à risque de diffusion (ZRD, soit les zones denses) ainsi que dans les zones à risque particulier (ZRP, zones humides); elle est volontaire pour les canards destinés à rester plus de 11 semaines en élevage dans les zones à risque ou autour des sites de génétique et de reproduction. Cette officialisation était nécessaire, selon Chantal Brèthes, présidente de l’association des palmipèdes à foie gras du Sud-Ouest (Palso). «Cela va permettre la prise en charge de la troisième dose, qui n’était pas mentionnée dans l’annonce par l’État de prolonger sa prise en charge de 70% des coûts en 2025», commente-t-elle. Constatant le succès de la vaccination, elle se fait la porte-parole des éleveurs de canards à foie gras sous signe officiel de qualité, souhaitant que les canards prêts à gaver dûment vaccinés puissent sortir sur leurs parcours à partir d’un certain âge, comme les volailles de chair.

 

La rédaction


Par La rédaction

Influenza aviaire : deux élevages français atteints, «en lien épidémiologique» (GDS)

Deux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés consécutivement, le 27 décembre dans l’Eure, et le 28 décembre dans le Calvados, annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. L’élevage normand est «en lien épidémiologique» avec le premier, affirme le directeur du GDS (Groupements de défense sanitaire) du Calvados, Etienne Gavart. Il rapporte que cet éleveur s’était approvisionné en volailles auprès de l’élevage de l’Eure et qu’il avait appris la contamination de celui-ci au moment où il constatait des cas cliniques dans son propre élevage. Cet élevage, situé près de Honfleur, comprenait environ 500 poules, pintades et chapons élevés en bâtiment, qui sont sacrifiées ce 31décembre». Alors que le niveau de risque «élevé» reste en vigueur, le ministère rappelle les «piliers complémentaires de la prévention contre l’IAHP» : la surveillance, la biosécurité et la vaccination des élevages de canards. La campagne de vaccination a débuté le 1er octobre et sera prise en charge à 70% par l’Etat en 2025, jusqu’au 30 septembre. En conséquence de ces détections, «la France perd son statut d’indemne d’IAHP qu’elle venait de recouvrer depuis le 15 décembre», confirme le ministère.

La rédaction


Par La rédaction

Influenza aviaire : résurgence de la maladie dans l’Eure, statut indemne remis en cause

Alors que l’influenza aviaire ne s’était plus manifestée en France depuis deux mois, un nouveau cas a été confirmé dans l’Eure par le résultat d’analyse du laboratoire de Ploufragan le 27 décembre 2024. De ce fait, le statut de pays indemne d’influenza, déclaré à l’Organisation mondiale de la santé animale le 17 décembre à des fins d’exportation, est remis en cause. A l’occasion de cette déclaration, le ministère avait rappelé que le niveau de risque déterminant les mesures de biosécurité demeurait «élevée» en raison de la circulation active du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Dans l’Eure 7 communes sont placées en zone de protection autour de celle de l’élevage atteint, La Poterie-Mathieu (1), et 46 autres dans la zone de surveillance. La surveillance des deux derniers sites infectés avait été levée respectivement le 15 décembre dans les Landes, et le 16 décembre dans l’Allier. Dans l’ensemble de l’Hexagone les mesures de biosécurité déterminées par le niveau de risque élevé consistent notamment à confiner les volailles ou, dans certaines conditions à leur ouvrir un parcours de surface réduite ou protégé par un filet.


Par La rédaction

Erratum sur l’influenza aviaire

Bien que la France ait retrouvé son statut «indemne» de l’influenza aviaire, l’obligation de protéger les volailles demeure, contrairement à ce que laissait supposer l’information de l’Agrafil daté du 19 décembre. En effet, le ministère maintient le niveau de risque «élevé» en raison de la circulation du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Le statut indemne est opposable aux pays tiers importateurs qui ferment leurs frontières aux produits avicoles provenant de pays atteints par l’influenza.

La rédaction


Par eva dz

Influenza aviaire : l’État va renouveler le financement à 70% de la vaccination

Le ministère de l’agriculture va renouveler, jusqu’au 30 septembre 2025, le financement à 70% de la vaccination des canards contre l’influenza aviaire, a appris Agra Presse le 12 décembre. Un arrêté prolongeant la date de validité du financement actuel a été signé et devrait paraître au Journal officiel dans les jours à venir. Le montant de la prise en charge par les pouvoirs publics était un motif d’inquiétude pour la filière foie gras : la prise en charge par l’État, de 85% pour la première campagne de vaccination (du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024), avait été abaissée à 70% en août.

À la suite de la censure du gouvernement, la filière craignait qu’aucune ligne ne soit dédiée à l’influenza aviaire dans la loi spéciale présentée mercredi 11 décembre. Le maintien de l’engagement de l’État est un signal rassurant, alors que les négociations commerciales avec la grande distribution sont en cours. Le vaccin coûte 1,5 € par canard, dont 32 centimes sont versés par la filière. Selon la plateforme Épidémiosurveillance en santé animale (ESA), au 11 décembre, 12 foyers de volailles, 3 foyers d’oiseaux captifs et 16 cas sauvages ont été déclarés en France depuis le début de la saison.

La rédaction


Par La rédaction

Influenza : passage en risque élevé dans l’ensemble de l’Hexagone (JO)

Comme attendu par les professionnels, le ministère de l’Agriculture a publié, le 8 novembre au Journal officiel, un arrêté faisant passer au niveau de risque «élevé» pour l’influenza aviaire sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le ministère avait expliqué plus tôt dans la semaine aux professionnels que la décision était fondée sur la dynamique forte et persistante de circulation du virus dans l’avifaune sauvage en Europe dans les couloirs de migration traversant la France, alors que les vols d’oiseaux s’intensifient au-dessus de l’Hexagone.


Par La rédaction

Influenza : passage imminent en risque élevé dans l’ensemble de l’Hexagone

Le ministère de l’Agriculture a décidé de passer au niveau de risque «élevé» pour l’influenza aviaire sur l’ensemble du territoire métropolitain, apprend-on de source interprofessionnelle. L’arrêté a été mis dans le circuit de publication ce lundi 4 novembre et sa publication au Journal officiel peut être attendue ce mercredi 6 novembre, pour une entrée en application le 7. Cette décision, a expliqué le ministère, est fondée sur la dynamique forte et persistante de circulation du virus dans l’avifaune sauvage en Europe, notamment migratrice, dans les couloirs de migration traversant la France, alors que . les migrations s’intensifient au-dessus de l’Hexagone. L’arrivée en France d’oiseaux migrateurs infectés a été attestée dès la mi-septembre par la détection dans une basse-cour du Pas-de-Calais d’un variant de H5N1 n’ayant pas de lien direct avec les virus détectés récemment en France chez les laridés (goélans) autochtones et dans des élevages en Bretagne, retrace la plateforme de veille sanitaire internationale Esa dans son bulletin du 29 novembre (le bulletin du 5 novembre étant en attente de publication). Le niveau de risque avait été augmenté au niveau «modéré » début octobre.


Par La rédaction

Vaccination contre l’influenza aviaire: 27 M€ resteraient à charge des filières canard (Anvol)

Les filières foie gras et canard à rôtir supporteraient environ 27 millions d’euros (M€) de frais de vaccination contre l’influenza aviaire pour 2024-2025, selon un rapide calcul effectué par Anvol (interprofession des volailles de chair). Cette première évaluation s’appuie sur l’annonce du ministère de l’Agriculture d’une prise en charge de 70% des frais (hors doses), contre 85% pour 2023-2024, et sur une estimation de ces coûts à 90 M€ (contre 100 M€ pour 2023-2024). Le reste à charge serait d’environ 0,45 € par tête, sur une base de 60 millions de canards vaccinés. Rapporté à la tonne de vif en canard à rôtir (en considérant un poids moyen mâles/femelles de 4 kg pour un lot mixte avec un ratio de 70/30), le coût de la vaccination reviendrait à 7% du prix du vif. Cette année, la première injection sera pratiquée à grande échelle chez l’accouveur, la phase pilote réalisée avant l’été ayant été concluante sur les plans de l’organisation, de la santé des canetons et du coût. Ce service est attendu des éleveurs. Le ministère déclare avoir commandé 67,75 millions de doses auprès des laboratoires Ceva Santé Animale et Boehringer Ingelheim.


Par La rédaction

Influenza aviaire : la vaccination prise en charge à 70%, la filière canards à rôtir déçue

Le ministère de l’Agriculture a annoncé dans un communiqué ce 20 août que l’État «prendra en charge 70% des coûts générés par les trois premiers mois» de la nouvelle campagne de vaccination des canards contre l’influenza aviaire. Celle-ci démarrera le 1er octobre; cette prise en charge porte donc sur le quatrième trimestre 2024. Cette annonce succède au Copil restreint de ce lundi soir (19 août), au cours duquel les représentants de la filière canards à rôtir, la plus fragile économiquement, avaient continué de réclamer une participation publique à hauteur de 85% des coûts – notamment attrapage et acte de vaccination –, ainsi que 100% de prise en charge pour les accouveurs. Guy-Marie Brochard, le président du Cicar (interprofession du canard à rôtir), a signalé à son conseil élargi ses inquiétudes quant au «désengagement» de l’État dans la lutte contre l’influenza aviaire, alors que celle-ci commence à affecter le grand Ouest. Il fait référence au cas confirmé le 13 août en Ille-et-Vilaine, suivi d’un second confirmé ce 20 août dans un élevage de dindes à Camoël (Morbihan). M. Brochard a fait part des difficultés économiques de la filière, déplorant «un stock de plus de 5000 t de filets de canard, plus que pendant le Covid». «Le débouché du Royaume-Uni est actuellement bloqué; il correspond à 15% de la production nationale, ce sont plus de 60 000 canards par semaine sans ce débouché.»