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Dans un communiqué paru le 26 juillet, le fonds de formation Vivea annonce plusieurs changements dans ses dispositifs d’accompagnement des agriculteurs. Vivea va financer un abondement du Compte personnel de formation (CPF) des «porteurs de projets souhaitant s’installer en agriculture», à hauteur de 1500 euros par an. Seconde mesure annoncée : ces mêmes porteurs de projets bénéficieront d’un «élargissement des formations finançables par Vivea, permettant notamment «l’acquisition des compétences entrepreneuriales». Et de citer les domaines du «marketing, de la communication, de la gestion des ressources humaines, de la vente de produits non alimentaires, de l’agriculture et territoire, ainsi que de la santé-sécurité». Enfin, en complément du droit annuel de formation de 3 000€ par an, Vivea offre désormais la possibilité de «financer à 100% un ou plusieurs permis nécessaires à l’exercice de l’activité agricole, en complément du budget formation».

Eva DZ

Des athlètes aux Jeux olympiques de Paris se sont plaints de problèmes d’approvisionnement au restaurant du Village des athlètes, poussant l’opérateur Sodexo Live à renforcer les volumes de commandes de certains produits, selon des informations de presse confirmées le 26 juillet à l’AFP. Regrettant un manque d’œufs et de poulet, mais aussi une viande servie «trop crue», les athlètes britanniques ont décidé de boycotter le restaurant du Village des athlètes et de faire venir un chef du Royaume-Uni pour nourrir les sportifs venus de ce pays, révèle le 26 juillet le quotidien britannique The Times. Cette semaine, plusieurs athlètes se sont également plaints de la vitesse de réapprovisionnement de certains aliments, jugée insuffisante mardi soir et mercredi matin, selon L’Equipe. «Certains produits, tels que les œufs et les grillades, sont particulièrement prisés par les athlètes et les volumes ont donc été renforcés, en accord avec Paris 2024. Depuis, les quantités proposées sur ces produits permettent de répondre à l’ensemble des besoins», assure Sodexo Live. Le groupe opère le «plus grand restaurant du monde», ouvert le 18 juillet, avec 3.300 places assises et 40 000 prestations servies par jour au cœur du Village des athlètes, installé dans la banlieue nord de Paris. «Nous travaillons activement pour adapter nos approvisionnements à la consommation effective des athlètes constatée sur les premiers jours», indique Sodexo Live.

Eva DZ

Réagissant à la mauvaise récolte attendue en céréales cette année, la FNSEA et les JA demandent «des mesures exceptionnelles de trésorerie» pour aider les agriculteurs «à passer ce cap difficile». Les deux syndicats demandent également au gouvernement d’actionner «les leviers existants au plus vite». Et de citer les procédures de reconnaissance en calamités agricoles, en catastrophes naturelles, les zones bénéficiant de l’indemnité de solidarité nationale (ISN) et l’automatisation des dégrèvements de taxe sur le foncier non-bâtis. Le syndicalisme majoritaire demande par ailleurs que les assureurs «soient particulièrement réactifs quant aux sollicitations des assurés mais aussi des agriculteurs qui les ont choisis comme interlocuteurs agréés chargés d’instruire et verser l’ISN pour le compte de l’Etat». FNSEA et JA se sont enfin dit «entièrement mobilisés pour identifier les victimes, recenser les pertes et faciliter la mise en œuvre des moyens pour accompagner et soutenir les agriculteurs».

Eva DZ

Les prix des produits de grande consommation ont baissé de 0,9% sur le mois de juillet, selon les estimations de Circana (panéliste), confirmant la déflation observée en juin (-0,4%). Dans le détail, la baisse est de 0,2% pour les produits d’épicerie et de 1,4% pour les produits frais et surgelés. Cependant, dans la catégorie «liquides», les prix restent haussiers (0,2%). La baisse des prix est plus forte pour les produits non alimentaires : -2,7% pour les produits d’entretien et d’hygiène. En moyenne, ce sont les prix des produits de marques nationales qui sont les plus en recul. Chez les marques de distributeur, les produits d’épicerie continuent d’augmenter de 0,6%. Malgré la disparition de l’inflation au premier semestre 2024, les chiffres de consommation sur cette période, publiés par Circana, montrent que les achats de produits de grande consommation restent «significativement baissiers» et «les Français ne remontent pas en gamme», a expliqué Emily Mayer, directrice Business Insights à Circana, sur son compte Linked’In. Tous les grands rayons perdent des volumes au cours du semestre, mais «le frais libre-service [tiré par la crèmerie NDLR] et l’épicerie s’en sortent tout de même mieux».

Eva DZ

Dans un communiqué du 25 juillet, les associations spécialisées (AS) animales de la FNSEA (FNB, FNPL, FNO, FNEC) déclarent que le dispositif de gestion des risques climatiques pour les prairies (indice de production d’herbe calculé sur des photos satellites) est «inopérant» sur la détection des pertes liées aux aléas climatiques rencontrés par les éleveurs cette année : excès de pluviométrie, orages, grêle… «Avec le satellite, on ne voit pas ces aléas», souligne le directeur de la FNPL (lait), Benjamin Guillaumé. «Nous avons beaucoup de remontées d’éleveurs qui nous disent que leur assureur ne va pas prendre en compte leurs pertes parce que l’indice ne les montrent pas», rapporte-t-il. En 2022 et en 2023, les limites de l’indice en cas de sécheresse avaient également été pointées. Les AS dénoncent les «engagements non tenus» du ministre de l’agriculture démissionnaire Marc Fesneau qui s’était engagé au printemps à revoir le décret encadrant les possibilités de recours contre l’indice et à développer le réseau de «fermes de référence» dans le cadre de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe, en incluant 200 fermes supplémentaires. Ces deux dossiers sont «en suspens», indique Benjamin Guillaumé. «Il faut que la puissance publique permette des recours avec des expertises de terrain, comme cela existe en céréales, en viticulture et en arboriculture», affirme le président de la FNB (viande bovine), Patrick Bénézit.

Eva DZ

La Cnaoc (vins AOC) et VinIGP (vins IGP) se «félicitent», dans un communiqué commun paru le 24 juillet, de la prise en compte de «l’agroforesterie» dans le calcul des superficies plantées déclarées aux douanes, aussi appelées surfaces CVI pour Casier viticole informatisé. La DGDDI (ministère de l’Economie) vient de publier une circulaire clarifiant la prise en compte de «certains éléments utiles à la culture de la parcelle», tels que les arbres, les haies et les arbustes», rapportent les deux organisations professionnelles. Les limites fixées sont les suivantes : 20 arbres isolés par ha, 40 arbres alignés par ha, 15% de la superficie totale de la parcelle pour les haies), selon la Cnaoc et VinIGP. Jusqu’à présent la surface retenue par les douanes incluait «l’ensemble des éléments du paysage permettant la bonne exploitation de la parcelle, c’est-à-dire tournières, talus, haie, fossés permettant le bon écoulement des eaux et le drainage de la parcelle», rappelaient récemment les cours d’appel de Lyon et Bordeaux. «Cette évolution est très importante pour le vignoble sous IG car au niveau européen notamment, les Etats-membres sont questionnés par la Commission Européenne sur les éléments de durabilité de la production sous signe de qualité, commente Jérôme Bauer, président de la Cnaoc. Voilà une preuve de plus de la capacité de notre profession à prendre les devants».

La rédaction

Les négociations autour de l’adoption du douzième programme d’intervention des agences de l’eau pour la période 2025-2030 sont toujours en cours. Au cœur des discussions figure notamment la question de la fixation des taux de redevances pour prélèvement, qui seront définitivement connus lors de la promulgation au Journal officiel du douzième programme le 31 octobre. Pour l’heure, les négociations risquent d’être relativement «calmes», selon Éric Frétillère, président des Irrigants de France, organisation qui compte parmi ses membres l’AGPM (producteurs de maïs, FNSEA), et ce alors que la nomination d’un nouveau gouvernement se fait attendre. Pour rappel, à l’automne 2023, le gouvernement avait prévu d’introduire des taux planchers et de relever le plafond annuel dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2024. Après la protestation des syndicats agricoles majoritaires, la Première ministre avait accepté d’abaisser les planchers prévus, sans précision chiffrée par la suite. «Nous voulons bien que les redevances augmentent, mais dans des proportions acceptables», précise M. Frétillère, estimant notamment que les contraintes autour de la création des retenues d’eau sont pour l’heure « trop importantes ».

La rédaction

Le monde est encore loin d’être sur la voie qui le mènerait à la réalisation de l’ODD sur l’élimination de la faim. C’est le constat fait, le 24 juillet, par la FAO, le Fida et l’OMS dans un rapport conjoint sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Dans le détail, le rapport indique que près de 733 millions de personnes, environ 9% de la population mondiale, ont été confrontées à la faim en 2023. Au niveau régional, le document fait état de disparités. L’Afrique est la région où la part de la population souffrant de la faim est la plus élevée avec 20,4% en comparaison avec l’Asie (8,1%), l’Océanie (7,3%) et l’Amérique latine et les Caraïbes (6,2%). Néanmoins, en nombre absolu, l’Asie est devant avec 384,5 millions de personnes souffrant de la faim contre 298,4 millions en Afrique. Les auteurs indiquent que 582 millions de personnes, dont la moitié en Afrique, seraient chroniquement sous-alimentées en 2030 si la tendance se poursuit. Pour l’inverser, le rapport met en avant une approche multifacette qui comprendrait la transformation des systèmes agroalimentaires, la lutte contre les inégalités, la mise en place régimes alimentaires sains, abordables et accessibles, mais aussi, un financement accru et plus rentable.

La rédaction

Le 22 juillet a été le jour le plus chaud jamais mesuré dans le monde depuis le début des relevés en 1940, a annoncé l’observatoire européen Copernicus le 24 juillet, battant un record établi la veille. Les premières données de Copernicus montrent une température moyenne mondiale de la surface de la terre de 17,15°C, 0,06°C de plus que le 21 juillet, journée où avait déjà été battu le record quotidien de température la plus chaude jamais enregistrée. Copernicus, qui utilise des données satellitaires pour estimer les températures de l’air et de la mer en temps quasi réel, a précisé que ses chiffres étaient provisoires et que les valeurs finales pourraient différer très légèrement. Le réseau européen avait prévu que les records quotidiens seraient dépassés cet été dans l’hémisphère nord et que la planète endurerait une période particulièrement longue de fortes chaleurs dues au changement climatique. Après une année 2023 inédite en matière de chaleur, juin 2024 – le mois de juin plus chaud jamais mesuré dans le monde –, a été le treizième mois consécutif à établir un record de température moyenne plus élevée que les mois équivalents. Le changement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus longs, plus forts et plus fréquents comme des vagues de chaleur et des inondations, auxquelles 2024 n’a pas échappé.

La rédaction

Les membres de la commission de l’Agriculture du Parlement européen ont élu comme présidente, à l’occasion de leur première réunion le 23 juillet à Bruxelles, la Tchèque Veronika Vrecionova du groupe conservateur ECR (par 31 voix contre 8 et 10 abstentions). Le 1er vice-président sera le Roumain Daniel Buda du groupe PPE (droite). Pour l’élection du poste 2e vice-président qui aurait dû revenir au groupe d’extrême droite des Patriotes pour l’Europe (où siège le RN), un cordon sanitaire a été imposé et c’est finalement le PPE allemand Norbert Lins (président de la Comagri sous la précédente mandature) qui a été choisi. Le siège de 3e vice-président revient au Français Eric Sargiacomo (social-démocrate). Quant au dernier fauteuil, il n’a pas pu être défini car les socialistes ont contesté le choix du PPE de proposer un homme (le Polonais Krzysztof Hetman) estimant que cela contrevenait à l’obligation de parité. La désignation du 4e vice-président est donc reportée au mois de septembre. D’autres commissions parlementaires se sont aussi constituées le 23 juillet. C’est notamment le cas de la commission de l’Environnement (Comenvi) où le socialiste italien Antonio Decaro en est devenu le président en lieu et place du centriste Français Pascal Canfin. Celui-ci conserve néanmoins son siège dans cette commission et prend même la coordination de son groupe (Renew). La commission du Commerce international (Cominta), sera également présidée par un social-démocrate. L’Allemand Bernd Lange, en poste depuis 2014, rempile pour un troisième mandat. Manon Aubry (La Gauche) en a été élue 1ere vice-présidente alors que Marie-Pierre Vedrenne (Renew), elle-même ancienne vice-présidente, est devenue coordinatrice du groupe centriste.

La rédaction

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