L’alerte rouge imposant aux habitants de La Réunion de rester chez eux en raison du passage du cyclone Belal a été levée mardi 16 janvier, l’heure étant maintenant au déblaiement et à l’estimation des dégâts. Les corps de deux personnes sans domicile fixe ont été retrouvés mardi à La Réunion, portant à trois le nombre de morts sur l’île française de l’océan Indien après le passage la veille du cyclone Belal. Matériellement, le secteur de l’agriculture a été le plus touché, a précisé le président de la chambre d’agriculture de La Réunion, Frédéric Vienne. «Nous espérons qu’un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sera pris très vite», a-t-il déclaré. Dans un communiqué paru le 16 janvier, la FNSEA «fait état de lourds dommages parmi les productions de bananes, avec des plantations ravagées», ainsi que dans le maraîchage qui «paie un lourd tribut puisque, si les infrastructures ont été préparées pour ne pas être broyées, les productions sont anéanties». Pas encore de bilan connu pour le secteur de l’élevage. Le dernier cyclone « intense » ayant touché La Réunion – un stade que n’a finalement pas atteint Belal, moins cataclysmique que prévu – était Bejisa, aux tout premiers jours de 2014.
La rédaction