Mot-clé : FCO

Par Agra

Veaux de boucherie : « effondrement » de la production aux Pays-Bas, leader européen

« Faute de mises en place suffisantes » à l’automne dernier, « les abattages de veaux étaient en forte chute aux Pays-Bas en début d’année », rapporte l’Idele dans son bulletin Tendances du 23 juin. Au premier trimestre, la production du n°1 européen s’est effondrée de 19 % en têtes (à 293 000 veaux) et de 22 % en tonnages (à 43 000 téc). Outre la décapitalisation qui affecte toute l’UE, la Hollande a été particulièrement touchée par l’épidémie de FCO-3. Sans oublier les effets du plan gouvernemental de réduction de la production (rachat d’élevages), « avec environ 200 dossiers engagés pour le veau ». L’institut technique constate une situation « similaire chez les principaux producteurs » en UE, avec des baisses toutefois moins prononcées (-6 % en Italie, -7 % en Belgique, en têtes). En France, n°2 européen, les abattages des cinq premiers mois ont perdu 8 % en têtes et 7 % en téc en un an. Particularité française : alors que les cotations augmentent ou stagnent chez nos voisins, les cours hexagonaux « poursuivaient leur baisse saisonnière », probablement en raison de la relative résistance de la production et de la baisse de la consommation. Toutefois, « le veau français restait le mieux valorisé », note l’Idele (+73 ct€/kg de carcasse par rapport aux Pays-Bas).


Par Agra

FCO : les vaccins contre les sérotypes 1 et 8 mis à disposition jusqu’au 31 décembre

Dans le cadre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État «fournit gratuitement» aux éleveurs, jusqu’au 31 décembre, près de 1,7 million de doses contre le sérotype 1 et 7 millions de doses contre le sérotype 8, d’après un arrêté paru au Journal officiel le 2 juillet. Une commande déjà annoncée en avril. Présente en Espagne, la FCO-1 n’a pas encore atteint la France ; les bovins et ovins pourront être vaccinés dans les départements pyrénéens pour «former un cordon sanitaire» et empêcher l’introduction de la maladie, selon le site internet du ministère de l’agriculture.

Quant au vaccin contre la FCO-8, il vise à «protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024». Par ailleurs, l’arrêté publié le 2 juillet prévoit que l’État prenne en charge les analyses de «dépistage» de la FCO commandées par les préfets (en plus des tests de confirmation, déjà financés). Entre le 1er juin (date du début de la campagne 2025-2026) et le 26 juin, 5 foyers de FCO-3 et 30 foyers de FCO-8 ont été recensés en France. En 2024-2025, l’Hexagone a subi une épizootie d’ampleur (plus de 10 800 cas de FCO-3 et de 17 000 cas de FCO-8), marquée notamment par l’arrivée du sérotype 3.

Source Agra


Par Agra

Ovins/FCO : Arterris alerte sur un risque de manque d’agneaux pour Pâques

« Va-t-on manquer d’agneau à Pâques ? », interroge la coopérative Arterris dans un communiqué le 15 avril, alors que la production française chute lourdement en raison de la fièvre catarrhale ovine (FCO). La maladie « a provoqué une forte mortalité chez les reproducteurs, mâles et femelles » et donc une baisse des naissances d’agneaux, rappelle l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances. Au mois de janvier, la production française de viande ovine a reculé de 10 % sur un an, selon Agreste. Pour l’institut technique, « l’approvisionnement en agneaux Lacaune semble proche de son niveau de l’an passé », mais « celui en agneaux de pays sous Siqo serait plus compromis ». Arterris (600 éleveurs ovins pour 100 000 brebis) est justement spécialisé dans les signes de qualité. Sachant que « la demande en agneau est traditionnellement forte » à Pâques, le prix « pourrait dépasser » 10 €/kg de carcasse (+25 % en deux ans), prévient le groupe sudiste. Pour favoriser la reconstitution des troupeaux, Arterris a débloqué « un plan d’urgence exceptionnel de 150 000 euros pour l’acquisition d’agnelles et de brebis ». « Remboursable sur trois ans », cette aide a été versée à « une vingtaine d’éleveurs » (entre 5 000 et 13 000 euros chacun) ; elle devrait « s’étendre à d’autres producteurs sur le semestre à venir ».

source: AGRA


Par Agra

Bovins : l’impact des maladies MHE et FCO pourrait être plus grave que prévu (Idele)

En raison des épizooties qui frappent les élevages, la baisse de la production française de viande bovine en 2025 « pourrait être bien plus forte que celle que nous avions prévue en début d’année », indique l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances du mois de mars. Dans ses prévision 2025 publiées en janvier, l’institut technique s’attendait à une chute de 1,8 % sur un an, après une stabilisation en 2024. Cette étude intégrait déjà une partie de l’impact des maladies vectorielles qui frappent les élevages français : maladie hémorragique épizootique (MHE, depuis septembre 2023) et fièvre catarrhale ovine (FCO, depuis l’été 2023 pour la FCO-8 et août 2024 pour la FCO-3). Ces pathologies provoquent souvent des problèmes de reproduction. Selon l’Idele, en 2024, les naissances de veaux allaitants seraient en chute de 5 à 6 % sur un an. Les élevages ont accusé une « forte baisse des vêlages à l’automne » (-8 % en septembre, -12 % en octobre, -7 % en novembre), « concomitante à l’arrivée de la FCO-3 sur le territoire français ». Or, ces dernières années, les élevages français avaient tendance à regrouper de plus de plus de naissances sur cette période. Le recul des naissances a continué en janvier, que ce soit en veaux allaitants (-5 à -7 %) ou en veaux laitiers (-3,8 à -4,2 %).


Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


National | Par La rédaction

Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !

La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l'élevage. Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la…


Par La rédaction

FCO : le gouvernement annonce des commandes de vaccins contre le sérotype 1

« Le gouvernement a réservé, en commande groupée et dans un marché en tension, des doses de vaccins pour la FCO-8 (…) et la FCO-1 », a annoncé Agnès Pannier-Runacher devant les députés le 11 mars. La ministre de la Transition écologique répondait à la place de sa collègue de l’Agriculture lors d’une séance de questions au gouvernement. Absent de l’Hexagone, le sérotype 1 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est apparu en Espagne en septembre 2024. Interrogé lors du Salon de l’agriculture, le réseau GDS France (groupements de défense sanitaire) réclamait une vaccination contre la FCO-1 dans une « bande tampon » le long des Pyrénées. Agnès Pannier-Runacher n’a pas précisé qui de l’État ou des éleveurs paiera ces doses. Le sérotype 1 étant absent du territoire français (exotique), la vaccination devrait logiquement être à la charge de l’État, comme cela a été le cas pour le sérotype 3, apparu en août 2024. Quant au sérotype 8, présent en France depuis 2015, il a causé plus de 16 000 foyers entre le 1er juin 2024 et le 6 mars 2025. Interrogée spécifiquement sur le sérotype 8 par le député Hervé Saulignac (PS, Ardèche), Mme Pannier-Runacher n’a pas évoqué la FCO-3.

 

Source Agra


Aveyron | Par La rédaction

FCO 8 : une aide d’urgence pour prendre en charge la surmortalité

Le gouvernement a annoncé une aide d’urgence pour les éleveurs qui subissent les conséquences sanitaires et économiques de la fièvre catarrhale ovine (FCO), dans le cadre d’une enveloppe globale de 75 M€. Cette aide ouverte aux éleveurs ovins et caprins déclarés foyers ayant constaté une surmortalité, peuvent déposer un dossier jusqu'au 14 février. Crédits photos : freepik et annashvets.pexels.com Cette aide «FCO» vise à prendre en charge les surmortalités liées…


National | Par La rédaction

Les assises du sanitaire animal concrétisent le travail collectif

Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, a lancé les Assises du sanitaire animal ce 30 janvier, en présence de plus de 200 représentants des filières d'élevage. Plus de 200 représentants des filières d’élevage françaises ont été réunis, jeudi 30 janvier, au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, à l’invitation d’Annie Genevard. Quinze ans après les États généraux du sanitaire (2010), l’objectif était de conduire…


Par La rédaction

Bovins viande : les prix des broutards «s’approchent des coûts de production» (FNB)

Les prix payés aux éleveurs de bovins viande «sont en train d’atteindre le niveau des coûts de production sur certaines catégories d’animaux», a indiqué Patrick Bénézit, le président de la FNB (éleveurs allaitants, FNSEA), lors d’une conférence de presse le 28 janvier. C’est le cas pour les broutards, dont les cours sont proches de 4,3 €/kg vif, selon le dernier bulletin d’Interbev (interprofession) publié le 22 janvier. L’indicateur interprofessionnel de coût de production s’établit, lui, à 4,1 €/kg au premier semestre 2024; le chiffre sera réactualisé dans les prochaines semaines. Les jeunes bovins (JB) suivent le même chemin, avec des cotations supérieures à 5,7 €/kg pour un coût de production de 6 €/kg début 2024, ainsi que les laitonnes (jeunes femelles). Mais «on est encore loin du compte pour les vaches», note Patrick Bénézit. Ces niveaux de prix s’expliquent par «des fondamentaux de marché révolutionnaires pour notre filière», selon le secrétaire général de la FNB Cédric Mandin: un manque d’offre persistant en raison de la décapitalisation et des maladies vectorielles, alors que la demande est «présente en maigre, notamment en Italie et en Espagne». Toutefois, «la situation des élevages reste compliquée», relativise M. Mandin, en raison de charges en hausse.