Mot-clé : Consommation

Par La rédaction

Consommation : 3,1% de volumes d’achats alimentaires en moins en 2023 (Insee)

Le rapport de l’Insee sur la consommation des ménages en 2023, paru le 15 juillet, montre un recul en volume des achats alimentaires (hors boissons) de 3,1% et une progression de 4,9% des dépenses en restauration extérieure. Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de très légère progression des dépenses finales (supportées directement par les ménages) de 0,8%. L’analyse développée est celle d’une consommation toujours marquée par la période post-Covid et «un contexte d’inflation élevée», qui voit par exemple les services de transport augmenter de 10,4%. Les achats alimentaires sont descendus au-dessous de leur niveau d’avant la crise Covid, de 4,2%. Le recul de la consommation a été très marqué pour les viandes (-4,1%), les poissons (-8,3%) et les légumes (- 5,4%). Comme les autres Comptes de la nation, ceux de la consommation des ménages en 2023 ont été recalculés selon une nouvelle «base 2020».


Par La rédaction

Viande : avec l’inflation, la consommation rechute en 2023, sauf pour les volailles

Après deux années de hausse grâce au rebond économique post-Covid, la consommation totale de viande est repartie à la baisse en France en 2023, selon une note de synthèse FranceAgriMer/SSP (ministère de l’Agriculture) publiée le 27 juin. Calculés par bilan*, les volumes consommés dans l’ensemble des circuits de distribution ont reculé de 1,4% l’année dernière (-1,7% par habitant). Seules les volailles sont en croissance (+3,5%, à 2 Mtéc), grâce à la reprise de la production après l’influenza aviaire et à la détente des prix de l’alimentation animale, qui a permis de mieux maîtriser l’inflation. Ce rebond concerne en particulier le poulet (+3,7%) et le canard (+13%), visé par la campagne de vaccination. «La consommation de volailles de chair retrouve sa trajectoire de hausse observée depuis vingt ans» (+3,9% par an). Au contraire, les viandes bovine et porcine, pénalisées par l’inflation, atteignent leur plus bas niveau depuis vingt ans: 1,45 Mtéc pour le bœuf (-3,7%/2022) et 2,09 Mtéc pour le porc (-3,7%) – qui reste la viande la plus consommée. Les importations, quant à elles, suivent les tendances de consommation (-6% en bœuf, -5,9% en porc, +4,4% en poulet). À l’exception notable de la viande ovine, pour qui la part des importations s’accroît (+2 points) malgré une production et consommation en baisse (-4,2%, à 149 Mtéc). * Production – exportations + importations


Par La rédaction

Alimentation : l’OMS s’alarme des ravages de l’ultra-transformation en Europe

L’alimentation ultra-transformée fait partie des quatre grands secteurs d’activité responsables ensemble de 2,7 millions de décès chaque année dans la région Europe, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) diffusé le 12 juin. En provoquant des maladies chroniques, l’alimentation ultra-transformée aux côtés du tabac, de l’alcool et des énergies fossiles, est ainsi responsable de 24,5% de tous les décès dans la région (7400 morts par jour). Le rapport révèle le «cahier de stratégie de l’industrie», un «ensemble de tactiques» utilisé par ces secteurs «pour s’opposer aux réglementations d’intérêt public, manipuler les preuves scientifiques et le discours public, et […] faire supporter aux populations et à l’environnement le coût des dommages qu’elles causent» afin de «maximiser» leurs ventes, résume l’OMS dans un communiqué. Le rapport se veut un «appel à l’action aux 53 Etats membres de la région européenne» pour qu’ils appliquent des réglementations «plus strictes» en matière de marketing, de pratiques monopolistiques, de lobbying et conflits d’intérêts et d’imposition des multinationales, notamment.

La rédaction


National | Par La rédaction

Veau de boucherie : consommation et production sur le déclin

En France, 164 000 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de veau de boucherie ont été produites en France en 2002 alors que 199 000 téc ont été consommées. Plus de 85 % de la viande vendue par la grande distribution et les boucheries artisanales est française. Dans la restauration collective, 66 % la viande servie est importée. © iStock En semaine 14 (close le 7 avril 2024), le kilogramme équivalent…


Par eva dz

UFC Que-Choisir dénonce «l’opacité» de 2/3 des ingrédients des produits transformés

Une étude d’UFC-Que Choisir montre que l’origine de plus des deux tiers des ingrédients dans les produits transformés de l’échantillon examiné n’est pas clairement indiqué sur l’emballage. L’association de défense des consommateurs dénonce «l’opacité» de l’affichage des aliments transformés. Par conséquent, elle demande que l’affichage du futur visuel «Origine-info» soit obligatoire et non volontaire, comme annoncé par la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.

Selon l’étude réalisée sur un panel de 243 aliments transformés de grandes marques (conserves, plats préparés, sandwichs, salades…), l’origine de 69% des produits n’est pas clairement indiquée : 47% des ingrédients «n’ont aucune origine mentionnée» et 22% «une origine purement générique avec des mentions floues du type « origine UE » ou « non UE »». «C’est pour les céréales et les légumes, catégorie d’aliment n’ayant jamais fait l’objet d’une obligation d’étiquetage, que le manque d’information est le plus marqué avec 84 % d’ingrédients sans origine précise mentionnée», souligne UFC-Que Choisir. Viennent ensuite la volaille (64%), le porc (38%) et le bœuf (32%).

L’association rappelle que l’affichage de l’origine est déjà obligatoire pour les produits bruts, tels que les viandes, les volailles, les légumes et les fruits.

La rédaction


Par La rédaction

Bio : les préoccupations santé et environnement en baisse chez les consommateurs

Dévoilé le 28 février au salon de l’Agriculture, le traditionnel baromètre de l’Agence bio réalisé par l’ObSoCo décèle «un basculement» dans la perception et la consommation des produits bio. «Le message clef qu’on retient, c’est le besoin de praticité et de plaisir. Au-delà, on a du mal à pouvoir accrocher sur un message purement environnemental», a indiqué la directrice de l’Agence bio Laure Verdeau en conférence de presse. Le nombre de Français se déclarant globalement «préoccupés» par les questions environnementales a baissé de 8 points par rapport à 2022 (à 73%). Concernant le « bien-manger », le nombre de Français qui associe cette notion à une alimentation saine est en baisse de 6 points (34%). De même, le lien au respect de la nature est en baisse 9 points (13%). A l’inverse, le nombre de Français qui associe le « bien manger » au «plaisir» et à «la convivialité» progresse respectivement de 15 et 10 points ( à 42% et 32%). Parmi les consommateurs de bio, la préoccupation santé baisse de 4 points (à 53%), et la préoccupation pour l’environnement de 6 points (à 37%). Si le bio continue à être perçu comme cher, bien que cela n’est pas tout à fait ajusté à la réalité a souligné Laure Verdeau, la majeure partie des Français souhaite pouvoir consommer du bio hors-domicile et notamment en restauration collective.


Par eva dz

Produits laitiers AOP : les Français continuent de les consommer, mais moins fréquemment

«Il y a un peu moins de produits laitiers AOP dans les paniers des Français», constate Romain Le Texier, directeur des études du Cniel (interprofession laitière). Dans un contexte fortement inflationniste, les AOP laitières ont perdu des parts de marchés en 2023, de l’ordre de 0,5% en volume pour les fromages au rayon libre-service et de 0,2% à la coupe. «Les Français achètent moins souvent, mais ne sont pas moins nombreux à le faire», observe le Cnaol, qui réunit les 51 AOP laitières. Quelque 95% des foyers sont consommateurs de produits laitiers AOP, un chiffre constant sur les cinq dernières années.

Le segment a notamment souffert de la baisse de fréquentation des rayons à la coupe (près de 40% des ventes en hyper et supermarchés). «Les animations ont été moins nombreuses. Certains distributeurs ont même fait le choix de fermer des rayons», note Romain Le Texier. Les ventes de fromages à la coupe (toutes qualités confondues) ont reculé de 15% entre 2021 et 2023. Un peu moins de 254 000 t de produits laitiers AOP sont commercialisées chaque année. Les ventes sont en progression de 12% sur les dix dernières années, mais ont marqué un recul de 2% entre 2021 et 2022. Selon un baromètre Kantar pour le Cnaol, 65% des Français connaissent le logo AOP, contre 19% en 2014. De plus, parmi ceux qui connaissent le label, 80% lui font confiance.

La rédaction


National | Par Didier Bouville

Les Français toujours friands du bio

L’Agence Bio organisait le 19 mars, une conférence de presse présentant le 18e baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France. Les produits issus de ce type de production séduisent toujours plus.«Le bio séduit 15 % de nouveaux consommateurs», s’est réjoui Philippe Henry, président de l’Agence bio. Parmi ces nouveaux adeptes, trois catégories se distinguent : celle des 18-24 ans mais aussi celle des ouvriers et employés…


National | Par Didier Bouville

Stéphane Le Foll annonce la concertation entre fournisseurs et distributeurs

À l’occasion du congrès de la FNSEA, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé le 28 mars que les réunions de concertation entre fournisseurs agricoles et agroalimentaires et distributeurs auraient lieu le 8 avril pour le lait, le 15 avril pour le porc et le 18 pour la volaille. Dans un grand silence entrecoupé ici ou là de sifflets et apostrophes, le ministre de l’Agriculture plaidait pour les futures lois, l’une…