Mot-clé : Consommation

Par La rédaction

Consommation : la dépense alimentaire des ménages rebondit légèrement de 0,3% en juillet

La consommation des ménages a connu un léger rebond en juillet, en hausse de 0,3% en volume par rapport au mois de juin, portée par l’augmentation de la consommation d’énergie et de la consommation alimentaire, indique l’Insee le 30 août. Cette hausse de la consommation des ménages en juillet fait suite à une baisse de 0,6% lors du mois précédent, d’après les données révisées par l’Insee. La consommation en énergie des ménages, qui pèse pour un cinquième des dépenses en biens des ménages, suit la même dynamique (+0,9%), après une chute importante en juin (-1,7%), sous l’effet d’une hausse de la consommation de carburants, en particulier de super sans plomb, analyse l’Insee. Du côté de l’alimentaire – près de deux cinquièmes des dépenses en biens des ménages –, le rebond est plus modéré: +0,4%, après -1,1% en juin. Une hausse attribuée principalement au redémarrage des dépenses en produits agroalimentaires, notamment de la viande, quand la consommation de produits agricoles non transformés, est en baisse pour le quatrième mois consécutif. Malgré ce rebond, sur un an, la consommation des ménages reste en baisse de 0,6%.


Par La rédaction

Concombres : TikTok soupçonné de provoquer une pénurie en Islande

La recette de concombre d’un tiktokeur canadien, relayée par plusieurs influenceurs islandais, a connu un tel succès que le légume y est devenu une denrée rare, rapporte Courrier international le 24 août. «Les supermarchés islandais sont dans l’embarras, après qu’une tendance virale sur TikTok a entraîné une augmentation sans précédent de la demande de concombres – obligeant les fournisseurs à se démener pour répondre à la demande», constate la BBC. Kristín Linda Sveinsdóttir, directrice marketing de l’association des agriculteurs islandais (SFG), précise que, «en l’état actuel des choses, les agriculteurs islandais ne parviennent pas à répondre à la forte demande des consommateurs». À cette période de l’année, certains producteurs se tournent vers d’autres cultures, le concombre n’étant plus assez productif. «C’est également le retour des vacances d’été et la rentrée des classes, deux facteurs qui exercent eux aussi une pression supplémentaire sur les approvisionnements», précise-t-elle. La recette, mêlant concombre, huile de sésame, ail, vinaigre de riz et piment, a été mise en ligne par Logan Moffitt (5,5 millions d’abonnés), baptisé «Mr Concombre» par le New York Times. «Les autres ingrédients de la désormais célèbre recette seraient aussi en rupture de stock», souligne Kristín Linda Sveinsdóttir.


Par La rédaction

Viande : 30,5 kg de porc et 28,9 kg de volaille consommés par Français en 2023 (FranceAgriMer)

Le porc est l’espèce dont la consommation individuelle a le plus diminué en 2023, apprend-on dans le document édité en août 2024 par FranceAgriMer sur la consommation de viandes, d’œufs et de légumineuses. La première espèce consommée en France a reculé de 4,2% par rapport à 2022. Sa consommation individuelle (calculée par bilan) s’établit à 30,5 kgec (équivalent carcasse) par habitant par an. En parallèle, les abattages de porcs ont reculé de 4% (en tec). Au contraire, la volaille, qui occupe la deuxième place dans l’assiette des Français, a continué sa progression. Sa consommation individuelle a augmenté de 2,7%, et elle atteint 28,9 kgec/habitant en 2023. Une progression (+2% en tec) favorisée par la reprise de la production après les épizooties successives d’influenza aviaire. La capacité apparente de la ferme France à couvrir la consommation de porc et de volaille (sans considération des échanges extérieurs) est représentée par les taux d’auto-approvisionnement (production/consommation), figurant dans le bilan annuel de FranceAgriMer sur les marchés des produits animaux. En 2023, ce taux était encore de 100,7% pour le porc; il était de 81% pour la volaille de chair.


National | Par La rédaction

Agriculture biologique : les surmarges des distributeurs ne passent plus

L’agriculture biologique représente 20 % des installations en France. ©IStock Avec l’inflation, cause de la chute de consommation d’aliments bio, les surmarges des distributeurs ne sont plus acceptées par les producteurs. Elles viennent renchérir leurs produits et compromettre la relance des marchés, pourtant vitale pour l’avenir de l’agriculture biologique. « Le développement de la bio ne se fera qu’à partir du marché. Nous ne voulons pas vivre d’aides. Or, la…


Par eva dz

Consommation : recul au mois de juin, notamment sur l’alimentaire, d’après l’Insee

La consommation des ménages a reculé en juin, diminuant de 0,5% en volume par rapport au mois de mai, avec un repli notamment de la consommation d’énergie et alimentaire, indique le 30 juillet l’Insee dans un communiqué. Cette baisse fait suite à un rebond de 0,8% en mai, un chiffre revu «fortement à la baisse de 0,7 point» par rapport à la première estimation de l’Insee, en raison «d’un mois de mai très particulier en termes de normales saisonnières», entraînant «une révision des données brutes sur l’énergie». En juin, la consommation alimentaire s’affiche en baisse de 0,7% sur un mois. «Ce repli provient d’une baisse généralisée des achats sur la quasi-totalité des postes de consommation alimentaire», affirme l’Insee, soulignant que «la consommation de tabac est notamment en forte baisse». Sur un an, la consommation des ménages est en baisse de 1%, tirée notamment par un recul de la consommation alimentaire. Sur l’ensemble du deuxième trimestre 2024 en revanche, elle est «stable» par rapport à celle du premier trimestre.

La rédaction


Par La rédaction

Consommation : 3,1% de volumes d’achats alimentaires en moins en 2023 (Insee)

Le rapport de l’Insee sur la consommation des ménages en 2023, paru le 15 juillet, montre un recul en volume des achats alimentaires (hors boissons) de 3,1% et une progression de 4,9% des dépenses en restauration extérieure. Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de très légère progression des dépenses finales (supportées directement par les ménages) de 0,8%. L’analyse développée est celle d’une consommation toujours marquée par la période post-Covid et «un contexte d’inflation élevée», qui voit par exemple les services de transport augmenter de 10,4%. Les achats alimentaires sont descendus au-dessous de leur niveau d’avant la crise Covid, de 4,2%. Le recul de la consommation a été très marqué pour les viandes (-4,1%), les poissons (-8,3%) et les légumes (- 5,4%). Comme les autres Comptes de la nation, ceux de la consommation des ménages en 2023 ont été recalculés selon une nouvelle «base 2020».


Par La rédaction

Viande : avec l’inflation, la consommation rechute en 2023, sauf pour les volailles

Après deux années de hausse grâce au rebond économique post-Covid, la consommation totale de viande est repartie à la baisse en France en 2023, selon une note de synthèse FranceAgriMer/SSP (ministère de l’Agriculture) publiée le 27 juin. Calculés par bilan*, les volumes consommés dans l’ensemble des circuits de distribution ont reculé de 1,4% l’année dernière (-1,7% par habitant). Seules les volailles sont en croissance (+3,5%, à 2 Mtéc), grâce à la reprise de la production après l’influenza aviaire et à la détente des prix de l’alimentation animale, qui a permis de mieux maîtriser l’inflation. Ce rebond concerne en particulier le poulet (+3,7%) et le canard (+13%), visé par la campagne de vaccination. «La consommation de volailles de chair retrouve sa trajectoire de hausse observée depuis vingt ans» (+3,9% par an). Au contraire, les viandes bovine et porcine, pénalisées par l’inflation, atteignent leur plus bas niveau depuis vingt ans: 1,45 Mtéc pour le bœuf (-3,7%/2022) et 2,09 Mtéc pour le porc (-3,7%) – qui reste la viande la plus consommée. Les importations, quant à elles, suivent les tendances de consommation (-6% en bœuf, -5,9% en porc, +4,4% en poulet). À l’exception notable de la viande ovine, pour qui la part des importations s’accroît (+2 points) malgré une production et consommation en baisse (-4,2%, à 149 Mtéc). * Production – exportations + importations


Par La rédaction

Alimentation : l’OMS s’alarme des ravages de l’ultra-transformation en Europe

L’alimentation ultra-transformée fait partie des quatre grands secteurs d’activité responsables ensemble de 2,7 millions de décès chaque année dans la région Europe, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) diffusé le 12 juin. En provoquant des maladies chroniques, l’alimentation ultra-transformée aux côtés du tabac, de l’alcool et des énergies fossiles, est ainsi responsable de 24,5% de tous les décès dans la région (7400 morts par jour). Le rapport révèle le «cahier de stratégie de l’industrie», un «ensemble de tactiques» utilisé par ces secteurs «pour s’opposer aux réglementations d’intérêt public, manipuler les preuves scientifiques et le discours public, et […] faire supporter aux populations et à l’environnement le coût des dommages qu’elles causent» afin de «maximiser» leurs ventes, résume l’OMS dans un communiqué. Le rapport se veut un «appel à l’action aux 53 Etats membres de la région européenne» pour qu’ils appliquent des réglementations «plus strictes» en matière de marketing, de pratiques monopolistiques, de lobbying et conflits d’intérêts et d’imposition des multinationales, notamment.

La rédaction


National | Par La rédaction

Veau de boucherie : consommation et production sur le déclin

En France, 164 000 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de veau de boucherie ont été produites en France en 2002 alors que 199 000 téc ont été consommées. Plus de 85 % de la viande vendue par la grande distribution et les boucheries artisanales est française. Dans la restauration collective, 66 % la viande servie est importée. © iStock En semaine 14 (close le 7 avril 2024), le kilogramme équivalent…


Par eva dz

UFC Que-Choisir dénonce «l’opacité» de 2/3 des ingrédients des produits transformés

Une étude d’UFC-Que Choisir montre que l’origine de plus des deux tiers des ingrédients dans les produits transformés de l’échantillon examiné n’est pas clairement indiqué sur l’emballage. L’association de défense des consommateurs dénonce «l’opacité» de l’affichage des aliments transformés. Par conséquent, elle demande que l’affichage du futur visuel «Origine-info» soit obligatoire et non volontaire, comme annoncé par la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.

Selon l’étude réalisée sur un panel de 243 aliments transformés de grandes marques (conserves, plats préparés, sandwichs, salades…), l’origine de 69% des produits n’est pas clairement indiquée : 47% des ingrédients «n’ont aucune origine mentionnée» et 22% «une origine purement générique avec des mentions floues du type « origine UE » ou « non UE »». «C’est pour les céréales et les légumes, catégorie d’aliment n’ayant jamais fait l’objet d’une obligation d’étiquetage, que le manque d’information est le plus marqué avec 84 % d’ingrédients sans origine précise mentionnée», souligne UFC-Que Choisir. Viennent ensuite la volaille (64%), le porc (38%) et le bœuf (32%).

L’association rappelle que l’affichage de l’origine est déjà obligatoire pour les produits bruts, tels que les viandes, les volailles, les légumes et les fruits.

La rédaction