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Dans un communiqué du 20 novembre, le semencier français RAGT a annoncé un accord avec son concurrent chinois Syngenta pour lui racheter son activité orge brassicole d’hiver et de printemps à deux rangs. L’acquisition permettra au semencier français d’élargir son portefeuille et de renforcer sa présence et « son expertise dans de nombreux pays ». Le directeur général du groupe français Damien Robert précise dans le communiqué que l’opération permettra d’accélérer le développement « des technologies qui bénéficieront aux agriculteurs à travers l’Europe ». Soumise aux conditions habituelles d’approbation, « y compris les procédures locales de consultation des employés », la transaction devrait être finalisée le 30 décembre. Le rachat concerne le site de Market Stainton, dans le Lincolshire (Royaume-Uni). Les dix employés de l’installation seront transférés chez RAGT. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Elle couvre également des droits de propriété intellectuelle « spécifiques de Syngenta, des homologations, ainsi que d’autres actifs immatériels associés », précise le communiqué.

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Quatre ans après l’interdiction de l’imidaclopride, le néonicotinoïde le plus utilisé en France jusqu’en 2018, les populations d’oiseaux insectivores semblent se rétablir timidement, révèle une étude publiée dans la revue Environmental Pollution le 15 novembre. Menée par une équipe de chercheurs franco-allemande, l’étude porte sur 57 espèces d’oiseaux (granivores, généralistes et insectivores) observées sur 1 983 parcelles agricoles entre 2013 et 2022. Résultat, l’écart d’abondance des oiseaux insectivores entre les parcelles traitées et non traitées s’est réduit de 3,6 points, suggérant une récupération partielle de ces populations dans les zones exposées. « La science démontre que la nature s’épanouit à nouveau dès qu’on cesse de l’empoisonner. Et le droit nous offre les moyens de faire respecter cette évidence », a réagi Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue de protection pour les oiseaux (LPO), cité dans un communiqué du 20 novembre. Opposée à la loi Duplomb « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » (qui visait notamment la réautorisation des néonicotinoïdes), la LPO rappelle que la proposition de loi visant à abroger l’intégralité de ce texte doit être débattue à l’Assemblée nationale le 27 novembre.

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Avec 38 300 t, la production française de miel « atteindrait en 2025 son meilleur niveau depuis 2014 », indique l’interprofession des produits de la ruche InterApi dans un communiqué le 20 novembre, publié un mois après une estimation divergente de l’Unaf (apiculteurs), autour de 25 000 t. Après une année 2024 médiocre (environ 20 000 t, selon InterApi), les apiculteurs ont bénéficié cette année d’un « printemps favorable », qui « a permis un bon développement de la végétation », selon le rapport complet de l’interprofession. Mais 2025 a aussi été marquée par « de fortes disparités régionales et florales ». Schématiquement, les régions du centre et du nord ont doublé, voire triplé, leur production par rapport à 2024, tandis que la récolte est en berne en Paca, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Corse, en raison des sécheresses estivales. En termes de miellées, « les rendements de la lavande et du tournesol sont préoccupants cette année », note InterApi. « Des demandes d’aides sont en cours pour obtenir des indemnisations de solidarité nationale (ISN) dans certains départements du sud-ouest. » Autre évolution observée en 2025 : « Les apiculteurs auraient davantage l’intention de vendre leur miel à la vente en gros » (33,9 %, +7 points en un an), au détriment de la vente directe (36 %) et du demi-gros (30 %).

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La manifestation grand public « Cheese Experience » ouvrira le 4 décembre à Paris dans le quartier des Grands boulevards. « Nous attendons 30 000 visiteurs d’ici la fin janvier, dans un espace de 350 m2, pour un parcours permettant de faire découvrir de façon pédagogique et ludique l’univers des fromages », explique Fabrice Gepner, plus connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Cheese Geek. Six fromages sont mis à l’honneur : sainte-maure de Touraine, camembert, comté, munster, roquefort et un fromage surprise. Cette manifestation, qui fait la part belle aux fromages français sous AOP, est soutenue par des investisseurs privés sans lien avec la filière laitière. Elle n’a pas reçu le concours des organisations comme le Cniel (interprofession laitière) ou le Comité national des appellations d’origine laitières (Cnaol), ni même de coopératives ou d’industriels. La Cheese Experience va servir de test grandeur nature pour un projet de grande envergure : un Palais du fromage à Paris. Fabrice Gepner mène ce projet qui s’étendrait sur 1 700 m2 et qui ouvrirait en 2028. « Le business plan est bouclé mais il reste à mobiliser les investisseurs », indique Fabrice Gepner. Coût du projet : 10 millions d’euros.

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Alors que le débat sur la ratification de l’accord commercial UE-Mercosur fait rage, le média irlandais Irish Farmers Journal révèle, dans une enquête commune avec l’IFA (syndicat agricole irlandais) publiée le 20 novembre, un scandale lié à un trafic illégal d’antibiotiques vétérinaires au Brésil. L’enquête, qui rend compte d’un périple de 3 000 km à travers quatre États brésiliens, met notamment en évidence la possibilité d’acheter en gros des antibiotiques sans ordonnance, ni pièce d’identité ou numéro d’élevage. En outre, elle dévoile la présence d’hormones interdites dans l’UE disponibles librement à la vente. Enfin, le journal indique qu’aucun suivi des ventes d’antibiotiques ou d’hormones n’a été réalisé. Pour l’organisation agricole irlandaise, l’enquête « soulève de sérieuses questions quant au système de contrôle dans le pays » et appelle la Commission européenne à ne pas signer l’accord. De leur côté, les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) estiment que cela fournit des preuves concrètes des inquiétudes exprimées par les agriculteurs au sujet de l’accord UE-Mercosur.

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Dans un projet de paquet omnibus sur la simplification de la réglementation sur les produits phytosanitaires que la Commission européenne doit présenter le 16 décembre, Bruxelles envisagerait, selon des informations obtenues par l’ONG PAN Europe, de désormais accorder des autorisations à durée illimitée aux pesticides. Dans un rapport sur la simplification de la législation en la matière, présenté le 17 novembre aux ministres de l’Agriculture de l’UE, Bruxelles souligne en effet vouloir « supprimer le renouvellement périodique systématique des autorisations pour toutes les substances actives (à l’exception des substances candidates à la substitution) ». Actuellement, les pesticides font généralement l’objet d’une réévaluation tous les 10 à 15 ans. Avec la nouvelle proposition, les homologations deviendraient à durée illimitée et ne seraient réexaminées que lorsque de nouvelles données scientifiques pertinentes seraient disponibles. Une proposition qui rejoint les grandes lignes de ce que demande l’industrie européenne des produits phytosanitaires (CropLife). Selon PAN Europe, Bruxelles voudrait également supprimer l’obligation pour les États membres de prendre en compte les données scientifiques indépendantes les plus récentes lors des évaluations nationales des produits mis sur le marché. Et le délai de tolérance, suite à l’interdiction d’une molécule pourrait être doublé (à trois ans). L’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau s’alarme des conséquences « dévastatrices pour la santé humaine et l’environnement » de ce projet qui en plus va transférer « l’intégralité du fardeau de l’évaluation actuellement supporté par les entreprises et la recherche privée vers les agences publiques ».

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Les Etats membres se sont prononcés, le 19 novembre, à l’occasion d’une réunion des ambassadeurs de l’UE, pour le report uniforme d’un an de l’application du règlement pour lutter contre la déforestation. La Commission européenne avait seulement proposé, le 23 octobre, des simplifications exemptant une grande partie des petits opérateurs afin d’éviter un report total du texte censé entrer en application le 30 décembre. Mais les Vingt-sept ont préféré une prolongation claire « pour tous les opérateurs, jusqu’au 30 décembre 2026, assortie d’une marge supplémentaire de six mois pour les micro-opérateurs et les petites entreprises ». Le Conseil de l’UE a aussi validé les mesures de simplification initialement proposées par Bruxelles. Et, sous pression de l’Allemagne et de l’Autriche, il a chargé l’exécutif européen d’évaluer, d’ici le 30 avril 2026, les possibilités de simplification supplémentaires accompagnées, si besoin, d’une nouvelle proposition législative. Le Conseil de l’UE dispose donc d’un mandat de négociation et attend désormais que le Parlement européen prenne position à son tour. Celui-ci devrait le faire dès la session plénière du 24 au 27 novembre à Strasbourg. Les eurodéputés pourraient eux aussi se prononcer pour un report d’une année. Les deux institutions devront ensuite trouver au plus vite un terrain d’entente pour que les modifications entrent en vigueur avant la fin de l’année.

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Les représentants permanents des Etats membres ont validé, le 19 novembre, la proposition de règlement mettant en œuvre la clause de sauvegarde bilatérale renforcée pour l’agriculture dans l’accord commercial UE-Mercosur. Comme attendu et dans une volonté d’avancer rapidement, les Vingt-sept n’ont pas apporté d’amendements à la proposition initiale de la Commission européenne. Publiée le 8 octobre, cette proposition est la réponse de Bruxelles répondre aux préoccupations exprimées par le secteur agricole et certains États membres et doit permettre de faciliter la validation de l’accord. C’est à présent au Parlement européen de se prononcer sur sa position. Mais pour l’heure, Strasbourg devrait prendre davantage son temps. Selon une source parlementaire, la conférence des présidents, bureau exécutif du Parlement européen, a rejeté, le 19 novembre, la possibilité de faire passer le texte en procédure d’urgence. L’utilisation d’une telle procédure aurait pu voir le Parlement européen adopter sa position dès la séance plénière du 24-27 novembre. Le texte final entrera en vigueur après son adoption par les deux institutions et sa publication au Journal officiel.

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Le gouvernement a publié le 18 novembre une première version de l’Observatoire de l’agrivoltaïsme, accompagné d’un panorama de l’Ademe dans cinq régions qui sera élargi nationalement « d’ici le début de l’année 2026 ». Mis en ligne cet été, l’outil recense « 218 installations photovoltaïques sur fonciers agricoles (mises en place ou autorisées pour la plupart avant la réglementation issue de la loi Aper) représentant une puissance cumulée de plus de 2,2 GWc », dont 121 installations déjà en exploitation, selon le communiqué. Un panorama de l’Ademe, publié le 23 septembre, vient le compléter. Plus de 1 600 projets y sont recensés dans les cinq régions étudiées (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté et La Réunion). Ce travail inédit donne une vue sur la localisation des centrales solaires, leur taille, les productions agricoles concernées. « L’Observatoire de l’agrivoltaïsme, en tant qu’outil de suivi national, permettra d’accompagner le déploiement national de la filière agrivoltaïque, tout en protégeant la vocation essentielle des terres agricoles de produire de l’alimentation pour préserver la souveraineté alimentaire de la France », souligne le gouvernement.

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L’interprofession Sudvinbio a souligné le 18 novembre une croissance régulière des ventes de vin biologique, malgré leur décrochage en grande distribution. Elles atteignent 1,878 milliard d’euros en 2024, marquant une « hausse constante » (+7 % par rapport à 2023), a indiqué le président Julien Franclet en conférence de presse. L’évolution est la même en volume, à 2,856 Mhl (+7 %). En phase avec « une mutation de la consommation », le vin bio s’inscrit dans le « boire moins mais mieux », d’après lui. La plupart des circuits de distribution profitent de cette dynamique. Chez les cavistes, les ventes de vin bio affichent en valeur +13 % l’an dernier, en CHR (cafés, hôtels, restaurants) +12 %, à l’export +10 %, en vente directe +10 %, dans les magasins bio +2 %. Seule la grande distribution est dans le rouge, à -8 % (après -4,6 % en 2023). Une situation qui pénalise notamment les caves coopératives et le négoce, dont 22 % des volumes sont écoulés en GMS. Mais Sudvinbio veut « soutenir la consommation sur l’ensemble des circuits car les volumes de production excèdent encore la demande ». Entre 2010 et 2024, les surfaces de vignes bio ont été multipliées par sept (à environ 142 000 ha), rappelle l’interprofession, notant toutefois « une décélération des conversions » (22 702 ha en 2024 contre 39 475 ha en 2023).

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