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La présidente de la commission de l’Agriculture du Parlement européen (Comagri), Veronika Vrecionová, a adressé – comme prévu – le 12 juin une lettre à la Commission européenne pour lui faire part de l’inquiétude des eurodéputés quant à la présentation simultanée, le 16 juillet, des propositions législatives sur la future Pac et sur le cadre financier pluriannuel 2028-2034. Soutenue par une large majorité des groupes politiques, ce courrier précise que « les propositions législatives sur la future Pac devraient suivre, et non coïncider, avec la présentation du prochain CFP » afin d’assurer leur « qualité juridique » et leur « cohérence » ainsi que faire l’objet d’un processus de consultation inclusif avec les États membres, les agriculteurs et les parties prenantes. La Comagri prépare un rapport d’initiative sur l’avenir de l’agriculture européenne qui ne sera adopté que le 15 juillet, veille de la présentation des propositions de Bruxelles. « Il est important que cette réflexion soit menée à bien et dûment examinée avant le lancement officiel de nouvelles propositions législatives », prévient Veronika Vrecionová. Elle rappelle également que de nombreux travaux sont déjà en cours (réforme de l’OCM, paquet de simplification, paquet vin…) et qu’une « réforme complète de la Pac à ce stade mettrait à rude épreuve les capacités institutionnelles ».

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L’organisation de producteurs (OP) APLBC (Association des producteurs de lait pour le bien collectif) compte attirer environ une centaine de nouveaux éleveurs laitiers au cours des deux prochaines années. Elle rassemble déjà 739 exploitations dans 29 départements et a collecté 600 millions de litres (ML) de lait en 2024, contre 400 ML un an avant, comme le précise un communiqué publié à l’issue de l’assemblée générale tenue le 10 juin. Cette forte hausse est liée à l’arrivée début 2024 de 134 exploitations normandes, et début 2025 de 130 éleveurs de l’OP historique de Novandie (ultra-frais MDD et à marques Mamie Nova et Bonne Maman) situés dans la Somme et de Pas-de-Calais. L’OP a aussi fait entrer des producteurs qui ont quitté Lactalis, industriel engagé dans un politique de réduction de sa collecte. Au cours de l’année 2024, l’APLBC a noué plusieurs contrats tripartites incluant LSDH et les marques MDD de lait de consommation d’Auchan, d’Aldi, de E. Leclerc et de Carrefour. Le prix moyen payé du lait a été de 494 €/1000 L et désormais les contrats tripartites couvrent 80% du lait d’APLBC contre 50% il y a 18 mois. « Nous avons besoin de visibilité et de sérénité pour investir, continuer à produire un lait de qualité, et faire face aux défis climatiques », souligne Jérôme Chapon, le président de l’OP. source: Agra

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Dans une lettre publiée le 10 juin dans la revue scientifique Environmental Science & Technology, repérée par Le Monde (article payant), un groupe de 20 chercheurs d’universités européennes et nord-américaines s’inquiètent de manœuvres pour modifier la définition des per et polyfluoroalkykés (PFAS, ou « polluants éternels ») et in fine affaiblir la réglementation. Les scientifiques affirment que la définition actuelle de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) « est scientifiquement fondée, sans ambiguïté et parfaitement adaptée à l’identification » des PFAS. « Nous craignons que certaines personnes et organisations ne cherchent à obtenir une redéfinition des PFAS approuvée par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) afin d’exclure certains sous-groupes de produits chimiques fluorés du champ d’application de la définition existante », préviennent-ils. Une démarche « motivée par des raisons politiques et/ou économiques plutôt que scientifiques ». Alors que la définition de l’OCDE « repose uniquement sur les caractéristiques moléculaires intrinsèques », des « définition alternatives » des PFAS comme celle de l’IUPAC « pourraient exclure les gaz fluorés (gaz F), l’acide trifluoroacétique (TFA) et/ou les polymères » du champ des PFAS. source: Agra

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Comme annoncé fin janvier, la coopérative « C’est qui le patron ? » (CQLP) étend sa gamme aux fruits et légumes (six en tout), en commençant par la cerise, en vente depuis le 6 juin. Auchan va distribuer les cerises solidaires « dans ses magasins d’Île-de-France et de l’Est », précise CQLP à Agra Presse, et U et Leclerc sont également au rendez-vous. Cette démarche « va apporter un soutien concret à 116 familles d’arboriculteurs des Monts et Coteaux du Lyonnais », explique la coopérative, « confrontées à une filière en difficulté : prix instables, mauvaise valorisation des calibres moyens (60 à 70 % de la production) et perte de 36 % des producteurs en dix ans ». Le prix de vente conseillé, « voté par 10 790 consommateurs », est de 4,98 € la barquette de 500 grammes, dont 2 € pour les producteurs (4 € le kilo), pour leur permettre de « se payer convenablement et d’investir sur leur exploitation », indique le site CQLP. D’après le cahier des charges, « les producteurs devront à minima obtenir la certification HVE 3 », et le calibre est fixé à 24 mm et plus avec cueillette à maturité. Après la cerise, ce sera le tour de « la pomme, l’oignon et l’échalote », en « septembre et octobre prochain ».   source: Agra

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À l’occasion des questions au gouvernement le 10 juin, la ministre de l’Agriculture s’est exprimée publiquement à propos de la baisse du budget consacré au Dispositif national d’accompagnement des projets et des initiatives (Dina), unique subvention étatique accordée aux Cuma. Annie Genevard n’a pas revu sa position concernant la baisse d’un tiers du budget alloué au dispositif, et elle a présenté les différentes pistes d’adaptation possible : soit utiliser une grille de priorisation mise en place en 2023, pour réserver l’aide aux Cuma qui n’en ont pas encore bénéficié ; soit abaisser le taux d’aide publique, ce qui permettrait d’accompagner davantage de Cuma. Interrogé par Agra presse, le secrétaire général de la FNCuma Pierre Supervielle indique que ces deux pistes avaient été proposées par la ministre lors d’un récent entretien, et ont été exposées à leur réseau, qui « est vent debout face à cette proposition inacceptable ». En vue du prochain entretien prévu le 7 juillet, la FNCuma demandera que le budget soit maintenu au niveau des dépenses effectuées en 2024, soit 1,2 millions d’euros. Le ministère de l’Agriculture prévoit d’abaisser le budget à 800 000 euros, contre une enveloppe de 1,5 M€ jusqu’alors.   source: Agra

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« Dans les cinq prochaines années, la demande en protéines va être de plus en plus soutenue, non seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe », à raison d’une production stable dans les grands bassins exportateurs et d’un prix du lait qui se maintient à son niveau actuel, autour des 45€/100 kg en Europe. Tel est le constat dressé par Christophe Lafougère, PDG du cabinet de conseil Gira, à l’occasion de l’événement Marchés mondiaux lait et viande de l’Idele le 11 juin à Paris. Aux Etats-Unis, les personnes suivant les nouveaux traitements anti-obésité recherchent des produits laitiers à forte teneur en protéine pour compenser la perte de masse musculaire, ce qui soutient la demande en yaourts et plus largement le secteur de la nutrition spécialisée. En Europe, la demande est soutenue par le vieillissement de la population et demain peut-être par les traitements anti-obésité. La demande de fromage est orientée à la hausse, ce qui est une « bonne nouvelle » selon Christophe Lafougère, puisque la production de fromage permet d’obtenir du lactosérum et de la protéine. Quant au prix du lait, il devrait se maintenir à un niveau élevé grâce à une demande mondiale en hausse et des grands exportateurs (États-Unis, Europe et Nouvelle-Zélande) dont les capacités de production sont atteintes.   source: Agra

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Le président du Shift Project Jean-Marc Jancovici animera une conférence inaugurale sur « un élevage ruminant bas carbone et durable » mardi 7 octobre, au premier jour du Sommet de l’élevage, qui se tiendra à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) jusqu’au 10 octobre. Le salon – qui s’est rebaptisé « Mondial de l’élevage durable » en 2023 – présentera aussi une « fresque de l’élevage herbivore durable » dans le hall d’accueil de la Grande halle d’Auvergne, afin de créer un « dialogue entre les citoyens et les éleveurs ». Le Maroc sera le pays à l’honneur de cette 34e édition. Parmi les temps forts, le Sommet accueillera les concours nationaux des races bovines charolaise (viande) et simmental (lait). À la veille de l’Année internationale du pastoralisme (organisée par la FAO en 2026), le salon proposera aussi une deuxième édition des « Rencontres Pasto ». En 2024, le Sommet de l’élevage avait accueilli plus de 120 000 visiteurs.

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Dans une étude publiée dans le Journal of Agricultural Economics, des chercheurs de l’Iddri et de l’Inrae ont évalué l’impact économique de la transition agroécologique sur l’industrie de la viande (porcs, volailles et bovins). Résultat : les abattoirs de l’Ouest « sont les principaux perdants » et « plus d’un tiers » d’entre eux fermeraient. La transition étudiée consiste en une réduction et une relocalisation des productions animales : celles-ci seraient adaptées à un seuil de 29 % de prairies permanentes par petite région agricole (minimum pour maintenir la surface en herbe française), ainsi qu’aux surfaces en légumineuses pour le porc et les volailles. Ce scénario baptisé « Ambition élevée » provoquerait une chute de la production nationale de 37 % pour la viande bovine, 36 % pour le porc et autant pour la volaille. L’Ouest, qui concentre ces trois filières, subirait des pertes quasi doublées (-65 %, -81 % et -78 % respectivement). Avec le transfert de la production, d’autres sites ouvriraient ailleurs en France ; en tout, le nombre d’entreprises d’abattage-découpe augmenterait de 7 % en volailles, et reculerait de 4 % en porcs et de 9 % en bovins. Face à ce « changement significatif pour l’industrie de la viande », l’étude plaide pour des soutiens aux abattoirs (notamment les plus petits), ainsi qu’aux salariés, aux éleveurs, et aux financeurs.

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Santé Publique France et l’Anses ont lancé l’enquête nationale Albane le 10 juin, qui vise à dépeindre l’état de santé de la population française et son évolution dans le temps. C’est une enquête « innovante », car elle est « cyclique » et vise à être de long terme comme ce qui se fait en Amérique du nord, a exposé la directrice générale de Santé Publique France, Caroline Semaille, en conférence de presse. Le premier cycle qui vient d’être lancé durera deux ans, au cours desquels plus de 3 000 personnes « de 0 à 79 ans » tirées au sort participeront. L’enquête est aussi « d’ampleur inédite », car elle repose sur trois piliers : santé, alimentation/nutrition et surveillance des expositions aux substances chimiques. Dans ce volet biosurveillance, une quinzaine de familles de substances seront mesurées : les métaux dont le cadmium, les composés perfluorés (PFAS), les organochlorés qui sont interdits mais que l’on retrouve encore dans l’environnement, les pyréthrinoïdes qui ont remplacé ces derniers, les organophosphorés et le glyphosate. « On a une nouveauté dans Albane : ce sera l’analyse des néonicotinoïdes, de certains antifongiques comme le triazole et le folpel », a détaillé le chef de projet, Loïc Rambaud. Il est aussi prévu de faire un « suspect screening pesticides » pour vérifier dans les urines la présence éventuelle d’autres pesticides.

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La production française de champignons de couche se stabilise à 75 400 t en 2024, dans la moyenne 2021-2023, selon le dernier rapport de l’Anicc (interprofession du champignon de couche) présenté à l’occasion de son assemblée générale le 3 juin. Celle des champignons cultivés autres que champignon de couche (pleurotes, shiitakés, etc.) est estimée à 3 500 tonnes. Pour mémoire, la production française représentait en 2000 un peu moins du double des volumes actuels (soit 140 000 tonnes), elle connait une lente érosion depuis, même si la situation se stabilise depuis 2021. Les volumes sont produits aujourd’hui par une cinquantaine de champignonnistes ; 85 % sont originaires des Pays de la Loire, des Hauts-de-France et de l’Aquitaine. En 2024, les importations ont diminué pour atteindre 39 976 t (-4 %), mais restent à un niveau élevé. La Pologne renforce sa position de premier fournisseur de la France en champignons de couche frais au détriment des Pays-Bas et de la Belgique. L’origine polonaise représente 83 % des importations françaises avec près de 33 000 t en 2024. Les volumes importés des Pays-Bas comme ceux de Belgique sont en baisse depuis 2021. La consommation demeure stable, selon KantarWorldPanel (66,4 % des Français en ont acheté en 2024), avec des quantités stables à 2,6 kg par ménage.

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