Alors que le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau doit inaugurer le Sommet de l’élevage le 3 octobre, l’interprofession bétail et viandes (Interbev) demande au gouvernement, dans un communiqué du 2 octobre, un «plan souveraineté pour un élevage et une viande bovine durables». Parmi les sept «enjeux clés» qu’elle identifie, la filière exhorte l’État à «sensibiliser les banques pour qu’elles continuent à financer» le secteur, ou encore à «revaloriser le budget de la commande publique alloué au poste alimentation». Outre des demandes déjà formulées (étiquetage environnemental, accords de libre-échange), l’interprofession exige aussi un «soutien financier pour un plan de communication d’envergure nationale» et pour la «transition numérique de l’identification des bovins». Dans un communiqué distinct publié le même jour, la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) réclame des «mesures financières d’accompagnement» (dont une mesure fiscale), ainsi qu’un «appui à la poursuite des démarches de progrès et de recherche-développement». Enfin, concernant la MHE (maladie hémorragique épizootique), la FNB veut une «finalisation très rapide» des discussions pour «pérenniser et réhabiliter tous les flux commerciaux» (export d’’animaux vivants).
Didier Bouville