Mot-clé : Blé

Par eva dz

Importations ukrainiennes : Strasbourg valide les mesures commerciales sans inclure le blé

Les eurodéputés ont largement validé (par 428 voix contre 131 et 44 abstentions) le 23 avril, à l’occasion de la dernière session plénière de la législature, la prolongation des mesures commerciales autonomes pour l’Ukraine d’une année supplémentaire (jusqu’en juin 2025). Le texte devra être formellement validé par le Conseil de l’UE pour entrer en vigueur.

Sujets sensibles tout le long des négociations, le blé tendre et l’orge ne sont donc pas présents dans le mécanisme de «frein d’urgence» automatique qui comprend toutefois la volaille, les œufs, le sucre, l’avoine, le gruau, le maïs et le miel. Pour répondre aux préoccupations concernant le secteur des céréales, les parlementaires européens prennent note des déclarations additionnelles de la Commission européenne. Dans ces courts textes, l’exécutif européen s’engage à accorder «une attention particulière» au suivi des importations de céréales en provenance d’Ukraine tout en rappelant qu’elle dispose de la possibilité de mettre en place des licences d’importation si l’évolution des importations menace de causer un dommage aux producteurs l’UE. Dans un communiqué, la CGB (betteraviers) a exprimé son «soulagement» pour la filière sucre.

La rédaction


Par La rédaction

Céréales : blé et maïs ne profitent pas de la flambée des matières premières

Les cours du blé et du maïs piétinent des deux côtés de l’Atlantique, toujours pénalisés par une offre abondante, qui ne leur permet pas de bénéficier de l’essor d’autres matières premières (métaux et pétrole). Après avoir rebondi durant la seconde quinzaine de mars, «le marché hésite vraiment», a précisé Damien Vercambre, courtier pour le cabinet Inter-Courtage, à l’AFP le 10 avril. Il existe pourtant des «éléments» susceptibles de relancer les prix du blé, relève Gautier Le Molgat, p.-d.g. du cabinet de conseil Argus Media France, qui mentionne «un peu de stress en matière de sec en Russie, beaucoup d’eau en France, le doute concernant les perspectives de production en Inde». Malgré ces possibles risques, l’Ukraine et la Russie «continuent à exporter davantage que l’an dernier», nuance toutefois Rich Nelson, courtier agricole pour le cabinet Allendale. Pire, «tous les analystes sont en train de remonter leurs chiffres de production» de blé russe pour la prochaine campagne, souligne M. Vercambre. Le blé a également été affaibli par le rapport hebdomadaire sur la qualité des cultures aux États-Unis publié le 8 avril, selon lequel 56% des surfaces de blé sont en «bon» ou «excellent» état, contre seulement 27% au même stade en 2023. Quant au maïs, les volumes ukrainiens et brésiliens inondent le marché et sapent les cours européens et américains.


Europe | Par La rédaction

Importations de l’Ukraine : L’Europe trouve un accord a minima

Le 20 mars, tôt dans la matinée, l’Union européenne est parvenue à conclure un accord dont l’objectif est de plafonner les importations de certains produits ukrainiens, comme la volaille, le maïs ou encore l’avoine. La France a jugé ces mesures insuffisantes. Les Etats membres de l'UE et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire pour prolonger les mesures de libéralisation du commerce pour l'Ukraine © iStock-Alexandra Bykova Les discussions…


Par eva dz

Importations ukrainiennes : extension partielle des mesures de sauvegarde, sans le blé

Les colégislateurs de l’UE sont parvenus à un accord politique dans la nuit du 19 au 20 mars sur la prolongation des mesures commerciales autonomes pour l’Ukraine jusqu’au 5 juin 2025. Le Parlement européen et le Conseil de l’UE ont choisi de n’étendre que partiellement le champ d’application du dispositif de «frein d’urgence» automatique aux céréales et au miel. Si l’avoine, le maïs, les gruaux vont désormais être inclus dans le système (en plus de la volaille, des œufs et du sucre), ce ne sera pas le cas du blé qui devrait cependant faire l’objet d’une attention particulière de Bruxelles.

La Commission européenne s’engage ainsi «à renforcer le contrôle des importations de blé et d’autres céréales» et «à utiliser les outils à sa disposition en cas de perturbations du marché». Autre changement, le délai d’activation de cette mesure est raccourci de 21 à 14 jours mais la période de référence reste toutefois la même (niveaux moyens d’importation de 2022 et 2023). Déjà validé par la commission du Commerce international du Parlement européen le 20 mars (par 24 voix contre 10), le compromis doit à présent être formellement entériné par les institutions.

En parallèle, l’exécutif européen réfléchit aussi à la possibilité d’imposer de nouveaux droits de douane sur les importations agricoles russes, dont les céréales et les oléagineux. Pour le Copa-Cogeca, «sans modification de la période de référence et sans inclusion du blé, cette proposition […] reste donc inacceptable».

La rédaction


Par Didier Bouville

Blé : nouveau record de prix, après l’embargo indien sur les exportations

Le cours du blé, au plus haut depuis la guerre en Ukraine, a battu un nouveau record le 16 mai vers la fin de séance sur le marché européen, à plus de 440 €/t sur l’échéance rapprochée, après l’annonce par l’Inde d’un embargo sur ses exportations de la céréale. «On a marqué un record» dès l’ouverture pour les blés de la nouvelle récolte, a déclaré à l’AFP Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel. «C’est un plus haut toutes échéances confondues sur Euronext, en réaction à l’annonce de l’Inde.» Deuxième producteur de blé au monde, l’Inde a annoncé le 14 mai interdire les exportations de cette denrée, sauf autorisation spéciale du gouvernement, face à la baisse de sa production due notamment à des vagues de chaleur extrême. Le précédent record remonte au 7 mars, avec un cours du blé à 422,50 €/t, peu après l’invasion russe en Ukraine. Le blé caracole depuis des mois à des niveaux inédits sur les marchés mondiaux. Son prix a augmenté de plus de 60% en trois mois et le marché est très tendu du fait des risques de sécheresse dans le sud des États-Unis et en Europe de l’Ouest.

La rédaction

 blé+prix+embargo+Inde


National | Par Didier Bouville

Moissons : le blé réduit à sa deuxième plus faible récolte depuis 2004 (ministère)

Le service statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste) a annoncé le 7 juillet une moisson «en fort recul» pour les céréales à paille, notamment le blé tendre réduit à sa deuxième plus faible récolte depuis 2004.La production de blé tendre est estimée à 31,3 Mt, soit nettement moins par rapport à l’an dernier (-20,8%) et la moyenne quinquennale (-11,3%), d’après une note. Agreste souligne «de fortes hétérogénéités, en particulier entre…


National | Par Didier Bouville

La 3ème plus grosse récolte mondiale de céréales

Selon le CIC (Conseil International des Céréales) la production mondiale de céréales -blé et céréales secondaires- pour l’actuelle campagne atteindrait 2,157 milliards de tonnes. C’est une petite correction en baisse de 2 millions de tonnes (Mt) par rapport au chiffre de fin septembre, mais qui en fait quand même la 3ème plus grosse récolte jamais réalisée.La consommation aussi atteindrait un sommet, avec 2,184 milliards de tonnes, limitant les stocks finaux…


National | Par Didier Bouville

Les céréales bio en progression

« Toutes les surfaces en céréales (blé tendre, maïs, triticale) déclarées en agriculture bio sont en progression aussi bien dans l’Union européenne qu’en France », a indiqué le 14 novembre Marion Duval, adjointe au chef de l'Unité Grains & Sucre chez FranceAgriMer, en marge de la dernière réunion mensuelle de l’établissement public sur les marchés céréaliers. En 2016, 1,94 million ha ont été semés en bio dans les pays de…


National | Par Didier Bouville

Grandes cultures : nouvelle révision en baisse de la récolte céréalière (Agreste)

Dans sa note « Agreste » sur l’état des grandes cultures au 1er septembre, le ministère de l’Agriculture revoit une nouvelle fois à la baisse ses estimations de la récolte céréalière française 2018, avec 63,47 Mt, soit 1,5 Mt de moins que prévu en juillet.Ainsi, la production de blé tendre est-elle maintenant estimée à 34,55 Mt, 560 000 t de moins qu’en août, 5,5 % de moins qu’en 2017 et…


National | Par Didier Bouville

Qualité du blé : la récolte 2018 mieux classée que l’an dernier (FranceAgriMer)

FranceAgriMer a confirmé le 22 août la bonne qualité de la récolte de blé tendre, dont le classement s’améliore encore par rapport à la précédente récolte. 75% du blé tendre est classé supérieur ou premium (contre 69% l’an dernier), d’après les résultats provisoires d’une enquête réalisée avec Arvalis à l’entrée des silos. Ce chiffre porte sur 52% du nombre final d’échantillons attendu.Principale caractéristique de la récolte 2018, le taux de…