Par La rédaction
Législatives: les chambres s’inquiètent pour l’agriculture après le scrutin
À l’occasion d’une conférence de presse le 26 juin, le président des chambres d’agriculture, Sébastien Windsor, s’est inquiété de ne pas voir l’agriculture figurer dans les priorités des programmes des élections législatives, et lors des premiers débats publics, orientés sécurité, pouvoir d’achat, ou santé. Il craint d’«éventuelles coupes budgétaires» pour son réseau, et un calendrier parlementaire défavorable à l’agriculture. «Les candidats ont ouvert la boite à dépenses, et il peut être facile de baisser les dépenses sur une petit secteur comme l’agriculture», redoute le Normand, qui porte notamment une demande de revalorisation de la taxe affectée aux chambres d’agriculture. Côté calendrier, «le risque est que l’agriculture passe en dessous de la pile» au Parlement, explique la directrice générale, Isabelle Chmitelin. C’est notamment le cas du projet de loi d’orientation agricole (LOA), pour lequel le réseau craint «au mieux un embouteillage, au pire un refus»: «Le texte devra revenir à l’Assemblée, et la première fois, il n’était passé qu’à une trentaine de voix…», se souvient Sébastien Windsor, qui appelle les députés à «ne pas être déceptifs» face à des agriculteurs «en attente». Le réseau attendait également une loi sur la séparation de la vente et du conseil – notamment pour revenir sur les restrictions liées aux élus de chambre. Le véhicule semble loin.