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Des dizaines de milliers d’euros d’amendes ont été requis le 22 mai contre neuf irrigants de Charente-Maritime, et leurs entreprises, pour avoir exploité sans autorisation des «bassines», des réserves d’irrigation agricole contestées, durant près de trois ans. La justice reproche à ces agriculteurs d’avoir, d’octobre 2020 à mars 2023, puisé de l’eau pour irriguer leurs cultures dans quatre réserves situées dans trois communes du nord du département, sans bénéficier d’autorisation préfectorale. En 2023, au terme de quinze ans de procédure, ces quatre réserves de substitution, qui consistent à stocker de l’eau pompée des nappes durant l’hiver afin d’irriguer l’été et appelées « bassines » par les opposants, avaient été déclarées définitivement illégales par le Conseil d’État. Pour avoir «accaparé» l’eau «de façon illégale», le parquet a requis 15.000 euros d’amendes par agriculteur, et 70.000 euros pour chacune de leurs fermes. Pour ces faits, les prévenus encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. source: Agra

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La procureure du tribunal de Guéret (Creuse) a requis des peines de prison avec sursis pour deux agriculteurs assorties d’amendes, et une simple amende pour un troisième, affiliés à la CR, lors de leur comparution le 21 mai, relate nos confrères de [https://Creuse : de la prison avec sursis requise contre trois agriculteurs de la Coordination Rurale – ici]Franceinfo et de [https://Dordogne : Rémi Dumaure, le président de la Chambre d'Agriculture sera rejugé pour outrage – ici]France Bleu. Plus en détail, une peine de prison de cinq mois avec sursis et 400 euros d’amende ont été requis contre Paul Marchon, actuel président de la CR23, et une de trois mois avec sursis contre le second, assortie d’une amende de 200 euros. Seule une amende de 150 euros a été requise contre le troisième. Ils sont poursuivis pour dégradations du bâtiment local de l’OFB et outrage envers son chef, durant la manifestation organisée par le syndicat le 19 novembre dernier. Le délibéré de l’affaire sera rendu le 2 juillet prochain. Une centaine de manifestants, dont certains sont venus avec leurs tracteurs munis de remorques remplies de fumier, étaient présents pour soutenir les trois prévenus. Parmi les soutiens, nos confrères de Franceinfo relatent la présence du président de la CR de la Haute-Vienne Thomas Hégarty, et celui de la Dordogne Rémi Dumaure, lui-même jugé pour outrage. source: Agra

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Sept associations, dont Foodwatch et le RAC, accusent les supermarchés de pousser les consommateurs à «acheter des aliments », dans une étude le 21 mai. Elles ont étudié plus de 4 700 promotions alimentaires de Carrefour, Coopérative U, Leclerc, Intermarché et Lidl, entre février et mars. Résultat : «66% des promotions concernent des produits trop gras, trop sucrés, trop salés» (boissons sucrées, charcuterie, gâteaux industriels…) et 40% «proposent d’acheter en lot ou ‘’2+1 offert’’» des «produits à fortement limiter selon les recommandations santé». En parallèle, «seules 12% des promotions portent sur des aliments sains» (fruits, légumes, légumineuses…). Les associations exigent que la grande distribution augmente «à 50% minimum la part de promotions pour des produits que le PNNS recommande de consommer davantage» (dont les fruits et légumes, légumes secs, céréales complètes, huiles de colza, de noix et d’olive) et la part des produits bio (hors ultra-transformation) «pour que ces derniers représentent au moins 10% de l’ensemble des produits en promotion». Contacté par l’AFP, Les Mousquetaires (Intermarché) fait valoir que ses clients «bénéficient tous les week-ends de 10% de réduction» sur les fruits et légumes, et Carrefour «conteste point par point cette étude». Source Agra

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Comme le proposait la ministre de la transition écologique en mars en dévoilant le Pnacc-3 (plan d’adaptation au changement climatique), le gouvernement va prochainement donner une valeur juridique à la Tracc (trajectoire de réchauffement de référence) de la France, qui anticipe une température moyenne en 2100 de 4°C supérieure à celle de l’ère préindustrielle, a annoncé Agnès Pannier-Runacher le 20 mai. Elle va engager en ce sens «une concertation avec les élus locaux», «dans les prochaines semaines», a-t-elle annoncé lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Lui donner cette valeur doit notamment aider et protéger les élus locaux dans les décisions concernant leurs plans d’urbanisme, en tenant compte par exemple de nouvelles zones inondables, a expliqué la ministre. Une mesure que le gouvernement avait prévue mais dont il précise à présent qu’elle sera engagée par voie «réglementaire» plutôt que par des lois. Pour rappel, la Tracc doit servir de socle à la stratégie de préparation du pays au dérèglement climatique, dans de nombreux domaines dont l’agriculture, cela en anticipant un réchauffement de 2°C en 2030 (contre environ 1,7°C aujourd’hui), de 2,7°C en 2050 et de 4°C en 2100. Source Agra

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Dans un récent courrier, le député socialiste Dominique Potier a demandé à Aurélie Trouvé, présidente de la commission des affaires économiques, que la DGCCRF soit saisie sur la question de la «hausse importante des coûts de certification» pesant sur les IG, IGP et AOP, rapporte le média Contexte. Cette demande va être relayée par la députée LFI, indique-t-elle à Agra presse. Objectif : savoir si cette hausse «est justifiée ou si elle relève d’un abus dans les pratiques commerciales de ces organismes certificateurs», selon le courrier de Dominique Potier. «Depuis la sortie du Covid-19, les frais de certification se sont envolés à cause du coût des salaires et des déplacements», atteste Hubert Dubien, président du Cnaol (AOP laitières). Avec de très grands écarts en fonction des ODG qui peuvent devoir payer de 5 à 300 €/tonne le coût de certification. Une situation très critique pour les petites AOP, notamment fermières, pour qui les frais sont plus élevés. «Nous avons eu une fin de non-recevoir de la part de la ministre de l’agriculture pour une prise en charge de ces frais, donc nous recherchons des solutions alternatives», poursuit-il. Parmi les pistes explorées : une dématérialisation de certaines étapes de la certification pour faire baisser le coût facturé par les organismes certificateurs. Source Agra

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Alors que l’Occitanie a essuyé d’importantes pluies et des orages de grêle le 19 mai, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rendra dans deux exploitations touchées dans le Tarn et le Tarn-et-Garonne mercredi 21 mai. Elle y annoncera « la mise en place de mesures d’urgence et de soutien », d’après une note envoyée à la presse. Lundi 19 mai, des orages de grêle et de fortes pluies se sont abattus dans le Sud-Ouest en fin de journée, occasionnant des inondations et des dégâts, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours. Comme le relève l’AFP, il est tombé en quelques heures plus de 100 mm de pluie sur le village de L’Honor-de-Cos, près de Montauban. Les cultures de la vallée de la Garonne, déjà touchées par un excès de précipitations ces derniers mois, ont été affectées par la grêle, les agriculteurs devant évaluer les dégâts dans les prochains jours. En Lot-et-Garonne, des parcelles et coteaux de semis d’été (tournesol, maïs, soja) ont été « emportés par des coulées de boue », selon Patrick Franken, président de la chambre d’agriculture. Selon son homologue des Landes, Marie-Hélène Cazaubon, l’épisode a touché partiellement les vignobles de l’armagnac et de Tursan, où les dégâts étaient en cours d’évaluation par les producteurs.

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Une enveloppe de 2 milliards d’euros (Md€) pour des prêts agricoles doit être débloquée le 21 mai dans le cadre de l’« Initiative nationale pour l’agriculture française » (Inaf), indique-t-on Rue de Varenne. Elle doit être signée par la ministre Annie Genevard et le vice-président de la BEI (Banque européenne d’investissement) Ambroise Fayolle, aux côtés des représentants de quatre banques partenaires (Arkéa, BPCE, Crédit agricole, Crédit mutuel Alliance fédérale). L’Inaf offre à ces dernières « un outil de garantie permettant de soutenir la transformation des exploitations », explique le ministère. « En mobilisant des fonds publics nationaux et européens, l’Inaf vise à faciliter l’accès au crédit pour accompagner la création de valeur, le renouvellement des générations et la transition vers des modèles agricoles plus durables. » Ce mécanisme financier, conçu par le ministère de l’Agriculture et le Fonds européen d’investissement (FEI), intervient dans le cadre du Grand plan d’investissement. Lors d’une première phase lancée en 2019, l’Inaf a permis de financer près de 8 500 prêts agricoles pour un total de 1 Md€ de crédits mobilisés, permettant de générer 2,7 Md€ d’investissements.

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La collecte de lait de brebis en France au cours de la campagne 2023-2024 s’inscrit une nouvelle fois en recul, à 288 millions de litres (296 ML en 2022/2023), selon les données publiées par l’Idele dans son dossier annuel ovin paru en mai. Depuis les 303 ML de 2020-2021, on collecte moins de lait à chaque campagne. « La collecte a diversement évolué dans les trois principales régions de production : -3,5 % en Occitanie, +0,4 % en Nouvelle-Aquitaine et +0,2 % en Corse », note l’Idele. Un cheptel baissier, une campagne de reproduction compliquée et des fourrages de qualité médiocre ont entraîné des lactations tardives, et donc un recul de la production globale. La FCO-8 (fièvre catarrhale ovine) apparue au second semestre 2023 pourrait affecter la collecte, qui est « pour le moment en hausse de 5 % sur les quatre premiers mois de la campagne 2024-2025 », note l’Idele. Le prix payé au producteur est toujours en hausse, à 1 237 €/1 000 litres en 2023/2024 (+4,8 % par rapport à la campagne précédente). Le prix standard a grimpé de 4 % (1 192 €/1 000 l) combiné à un enrichissement de la teneur en matière grasse et en matière protéique. La collecte de lait bio est quant à elle en recul de 3 % en 2023-2024 (à 32,12 ML), après trois campagnes successives quasiment au même niveau.

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Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a tenu à préciser la position du syndicat majoritaire sur la question des prix plancher pour les agriculteurs. Dans une réponse au président de la Fnil (industriels du lait), François-Xavier Huard, publiée sur LinkedIn, M. Rousseau a souligné : « Si la FNSEA ne porte pas la logique de prix minimum ou administré, n’omettez surtout pas de dire que la défense d’un prix rémunérateur pour les agriculteurs est bien le cœur de notre action. » Et de rappeler que « notre combat, c’est celui du revenu pour les producteurs. » Dans son post, François-Xavier Huard cite Arnaud Rousseau : « Les prix minimum, c’est du populisme. On ne peut pas vouloir un prix minimum quand les marchés baissent et les prix du marché quand les cours augmentent ». Des propos tenus lors d’une réunion au siège de l’Ania le 15 mai. Pourtant, la semaine dernière, la FNSEA semblait pousser pour que le coût de production (fixé par les interprofessions et instituts techniques) constitue un prix minimum, mais seulement pour les filières qui le souhaiteraient, comme l’indiquait Yannick Fialip, président de la commission économique du syndicat. Ces débats interviennent dans le cadre plus large de la préparation d’une loi Egalim 4, qui pourrait être présentée après l’été.

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La ministre de l’Agriculture Annie Genevard s’est dite favorable le 19 mai à l’élargissement au blé des « freins d’urgence » déjà mis en place sur les exportations de certains produits agricoles ukrainiens vers l’Europe. Pour soutenir Kiev face à l’invasion russe, l’Union européenne a instauré depuis 2022 une exemption de droits de douane sur des produits agricoles ukrainiens, à laquelle s’opposent les agriculteurs européens, dénonçant une concurrence jugée « déloyale » et une pression à la baisse sur les prix. Au sujet de ces accords commerciaux, « on les a durcis de facto parce qu’en 2024, on s’est aperçus que la levée des droits de douane avec l’Ukraine pour soutenir l’effort de guerre ukrainien allait déstabiliser, déstabilisait de fait profondément nos filières, notamment la volaille, notamment l’œuf, notamment le miel, le maïs », a souligné la ministre sur France info. « Donc on a mis ce qu’on appelle des freins d’urgence pour diminuer les importations ukrainiennes, parce qu’on allait beaucoup souffrir », a-t-elle rappelé. À la question du journaliste « Est-ce suffisant ? », la ministre a répondu qu’il fallait « continuer effectivement à contrôler les importations ukrainiennes ». Il faut même élargir » ces freins d’urgence « là où [ils] ne sont pas, notamment au blé », a jugé la ministre.

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