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Par La rédaction

Nutrition animale : entre 2 et 10 €/t pour gérer les mycotoxines en maïs, selon le Snia

François Cholat, président du Snia (fabricants d’alimentation animale), indique que la gestion par les fabricants d’aliments pour animaux des lots de maïs contenant des mycotoxines coûte «entre 2 €/t et 10 €/t selon les solutions utilisées». La principale d’entre elles est à base d’argile, qui fixe la toxine et qui sera évacuée par le système digestif des animaux. Rappelons que la récolte française 2024 a été particulièrement touchée par les mycotoxines, en raison du retard des travaux de moisson lié aux pluies. La moitié ouest du pays est davantage concernée que l’Est. «Il est possible que les fabricants, selon les régions, relèvent leur consommation d’autres matières premières, comme le blé ou l’orge, afin d’adapter leurs formules», précise François Cholat. La profession confirme que des industriels ont dû refuser des lots présentant des taux trop élevés. Elle constate également que les coproduits (incluant les drêches), issus du broyage des grains de maïs, concentrent davantage les mycotoxines. Toutefois, le Snia se veut rassurant: «La situation est tout à fait gérable, notamment grâce au plan Oqualim. Il faut simplement que les fabricants soient prévenus à l’avance, par leur fournisseur, des teneurs en mycotoxines des lots qu’ils leur livrent», indique le président.


Par La rédaction

Maïs : «d’importants taux de mycotoxines» dans la récolte en raison des pluies (presse)

Alors que l’automne pluvieux retarde la récolte du maïs grain, «il y aura plus de mycotoxines que l’an dernier», indique Céline Duroc, directrice de l’AGPM (producteurs de maïs, FNSEA), à La Dépêche – Le petit meunier. «Nous en constatons dans toutes les régions», note-t-elle, nos confrères ajoutant que les secteurs les plus touchés «se situeraient dans la zone Ouest-Centre: Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loiret, etc.» Toutefois, «les débouchés en alimentations humaine et animale seront approvisionnés», assure la responsable de l’AGPM, grâce à une récolte importante en volume (13,9 Mt selon elle, voire «14,3 à 14,6 Mt» selon certains «analystes privés»). En revanche, ce contexte sanitaire implique «un travail d’allotement de la part des organismes stockeurs (OS) plus important», selon Mme Duroc. «La mycotoxine, qui se fixe sur l’extérieur du grain, est nettoyable», rappelle un opérateur interrogé par La Dépêche, estimant le coût entre 7 et 8 €/t, «à la charge des organismes stockeurs». Pour Céline Duroc, certains lots seront probablement «déclassés en alimentation animale», où les plafonds de mycotoxine autorisés (8000 μg/kg) sont supérieurs à l’alimentation humaine (1500 μg/kg). Avec une limite: «Des taux trop élevés peuvent être mortels pour les animaux», rappellent nos confrères.


Par Eva DZ

Céréales : en France, potentiel dégradé en céréales à paille, pas en maïs (FranceAgrimer)

En raison des mauvaises conditions climatiques, au semis (pluies, inondations), puis au printemps (pluies, faible ensoleillement), le potentiel de rendement des céréales à paille s’est «dégradé», a indiqué Abir Mahajba, chargée d’études Céré’Obs, à l’issue d’un conseil spécialisé Grandes cultures de FranceAgriMer le 12 juin. Seulement 62% des surfaces de blé tendre seraient dans un état bon à très bon, contre 87% l’an passé – le chiffre descend à 41% en Nouvelle-Aquitaine, région la plus touchée par les intempéries. Les mauvaises conditions de semis ont notamment aggravé le développement des mauvaises herbes graminées (vulpin, ray-grass). «Presque toutes les parcelles sont touchées, certaines sont envahies, parfois méthanisées, d’autres ont quelques tâches, peu sont très propres», a indiqué le président du conseil spécialisé, Benoit Piétrement, qui s’inquiète de la persistance des graines dans le sol et du manque d’outils de lutte.

Du côté du maïs, malgré 11 jours de retard dans les semis (chiffre médian comparé aux 5 années précédente), le conseil spécialisé ne relève pas «facteur limitant significatif à ce jour». «Même semé tard, le maïs a une capacité de récupération, je n’ai pas trop d’inquiétude lorsqu’il a pu être semé dans de bonnes conditions», a précisé M. Piétrement.

La rédaction


Par La rédaction

Le strip-till en démonstration pour semer le maïs sans labour

Rendez-vous était donné à Manhac par l’EPAGE Viaur, la Chambre d’agriculture et la FDCUMA de l’Aveyron pour une démonstration de semis de maïs sans labour. Près d’une trentaine d’agriculteurs sont venus découvrir le strip-till de la société Duro en action. Reportée en raison des conditions météorologiques pluvieuses de la mi-mai, cette présentation a enfin pu avoir lieu fin mai sur la parcelle déja semée en maïs de Ludovic Soulié où…


Par Eva DZ

Climat : des rendements pires que prévu en maïs et soja à la fin du siècle

Les projections mondiales de rendements de céréales sont pires que prévu pour la fin du siècle en raison du changement climatique, selon une étude publiée dans la revue Nature food par le chercheur à Columbia University Jonas Jägermeyr. La productivité du maïs baisse de 24% (contre +1% dans les projections initiales) dans le scénario de très hautes émissions du Giec, d’après les données du réseau scientifique international AgMIP (Agricultural Model Intercomparison and Improvement Project). Celle du soja baisse de 2%, et celle du riz n’augmente que de 2% (contre +23% dans les projections initiales). À l’inverse, le rendement mondial moyen de blé augmente de 18%. Ces changements arrivent plus ou moins vite selon les régions du globe, parfois avant 2040.

Publiée en avril, une étude complémentaire du chercheur à la Nasa Alex Ruane révèle que 18% de la production actuelle de soja sont situés dans des zones particulièrement à risque de «mal-adaptation». C’est aussi le cas du maïs dans le nord du Midwest américain ou au nord-est de l’Europe.

La rédaction


Par La rédaction

Céréales : blé et maïs ne profitent pas de la flambée des matières premières

Les cours du blé et du maïs piétinent des deux côtés de l’Atlantique, toujours pénalisés par une offre abondante, qui ne leur permet pas de bénéficier de l’essor d’autres matières premières (métaux et pétrole). Après avoir rebondi durant la seconde quinzaine de mars, «le marché hésite vraiment», a précisé Damien Vercambre, courtier pour le cabinet Inter-Courtage, à l’AFP le 10 avril. Il existe pourtant des «éléments» susceptibles de relancer les prix du blé, relève Gautier Le Molgat, p.-d.g. du cabinet de conseil Argus Media France, qui mentionne «un peu de stress en matière de sec en Russie, beaucoup d’eau en France, le doute concernant les perspectives de production en Inde». Malgré ces possibles risques, l’Ukraine et la Russie «continuent à exporter davantage que l’an dernier», nuance toutefois Rich Nelson, courtier agricole pour le cabinet Allendale. Pire, «tous les analystes sont en train de remonter leurs chiffres de production» de blé russe pour la prochaine campagne, souligne M. Vercambre. Le blé a également été affaibli par le rapport hebdomadaire sur la qualité des cultures aux États-Unis publié le 8 avril, selon lequel 56% des surfaces de blé sont en «bon» ou «excellent» état, contre seulement 27% au même stade en 2023. Quant au maïs, les volumes ukrainiens et brésiliens inondent le marché et sapent les cours européens et américains.


National | Par Didier Bouville

La récolte de maïs serait la plus faible depuis 2003 (ODA)

Photo archivesConséquence de la sécheresse, la production de maïs serait la plus faible depuis la canicule de 2003, a indiqué le 8 septembre ODA.La société de conseil en gestion du risque de prix table sur une récolte en maïs de «12,5 Mt, soit un recul de 0,9 Mt par rapport à l’année dernière», également très sèche, d’après un communiqué.«Il s’agit de la plus faible production française de maïs depuis la…


Par Didier Bouville

CUMA Villecomtal : un semoir à maïs performant

La CUMA de Villecomtal rassemble 80 adhérents avec une trentaine de services, dont celui concernant deux semoirs à maïs. Le modèle le plus récent est de type pneumatique équipé de quatre rampes. Les explications de Robert Ginisty, responsable des salariés et de la CUMA, l'un des dix utilisateurs du service semoir à maïs. éleveurs+cuma+maïs


Par Didier Bouville

CUMA Vallée Aveyron-Lévezou : binage sur maïs et salissement

La CUMA régionale de la Vallée de l'Aveyron-Lévezou a organisé mercredi 9 juillet à Curlande une démonstration de binage de maïs en vue de mesurer l'incidence sur le salissement. Si le mauvais temps a perturbé l'aspect mécanique, des enseignements techniques ont cependant été communiqués aux éleveurs présents par Benoit Delmas, conseiller productions végétales à la Chambre d'agriculture et Jean-Claude Platon, conseiller machinisme de la FDCUMA Aveyron. Le commentaire technique de…


Par Didier Bouville

Irrigation : le tensiomètre surveille les cultures de maïs

La Chambre d'agriculture de l'Aveyron anime un réseau d'irrigants équipés de tensiomètres dans les cultures de maïs. L'outil est doté de sondes mesurant la conductivité électrique entre deux électrodes placées dans le sol. Un boîtier de lecture convertit la résistance en potentiel hydrique, mesurant alors la disponibilité en eau du sol et non l'humidité. Les explications techniques de Muriel Six, conseillère agronomie de la Chambre d'agriculture.Lire aussi "les bulletins irrigation"…