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Le ministère de l’Agriculture a annoncé dans un communiqué ce 20 août que l’État «prendra en charge 70% des coûts générés par les trois premiers mois» de la nouvelle campagne de vaccination des canards contre l’influenza aviaire. Celle-ci démarrera le 1er octobre; cette prise en charge porte donc sur le quatrième trimestre 2024. Cette annonce succède au Copil restreint de ce lundi soir (19 août), au cours duquel les représentants de la filière canards à rôtir, la plus fragile économiquement, avaient continué de réclamer une participation publique à hauteur de 85% des coûts – notamment attrapage et acte de vaccination –, ainsi que 100% de prise en charge pour les accouveurs. Guy-Marie Brochard, le président du Cicar (interprofession du canard à rôtir), a signalé à son conseil élargi ses inquiétudes quant au «désengagement» de l’État dans la lutte contre l’influenza aviaire, alors que celle-ci commence à affecter le grand Ouest. Il fait référence au cas confirmé le 13 août en Ille-et-Vilaine, suivi d’un second confirmé ce 20 août dans un élevage de dindes à Camoël (Morbihan). M. Brochard a fait part des difficultés économiques de la filière, déplorant «un stock de plus de 5000 t de filets de canard, plus que pendant le Covid». «Le débouché du Royaume-Uni est actuellement bloqué; il correspond à 15% de la production nationale, ce sont plus de 60 000 canards par semaine sans ce débouché.»

La rédaction

Alors que les États-Unis subissent une épizootie inédite d’influenza aviaire chez les vaches laitières, les autorités sanitaires vont rechercher la présence du virus H5N1 dans la viande de vaches de réforme, rapporte le média spécialisé The Hagstrom Report le 13 août. Ces analyses – qui démarreront le 16 septembre, selon un communiqué – porteront sur «un échantillon représentatif au niveau national», a indiqué un représentant de l’USDA (ministère de l’Agriculture) à la presse. La viande analysée ne sera pas mise sur le marché avant que les résultats ne soient connus. D’après le site web de l’USDA, des premières études sur la viande de bovins infectés par le H5N1 se sont achevées fin mai, et le ministère se dit «convaincu que l’approvisionnement en viande est sécurisé». Concernant le lait, la consommation de produits laitiers pasteurisés est réputée sûre. Toutefois, des décès de chats ont été rapportés dans des élevages infectés qui laissent suggérer «une contamination par l’ingestion de colostrum et de lait cru issu de bovins malades», indique la plateforme française ESA. Depuis le premier cas fin mars, les États-Unis ont dénombré 192 foyers dans 13 États, ainsi que quatre cas humains. Les élevages infectés peuvent demander une aide fédérale compensant les pertes de production laitière.

La rédaction

La Banque de France a publié le 16 août ses derniers chiffres sur le nombre de défaillances d’entreprises, qui restent en juillet à un pic dans le secteur Agriculture, sylviculture et pêche. Leur niveau se maintient à plus de 1380 cumulé sur les douze derniers mois. Dans le détail, l’Institut d’émission en recense 1381 (contre 1 382 en juin) entre août 2023 et juillet 2024. Un rythme supérieur à la moyenne 2010-2019 de 1359 défaillances cumulées sur douze mois. En rythme annuel, la progression du nombre de défaillances sur un an s’accélère dans le secteur, affichant +11,8% en juillet par rapport à juillet 2023, contre +10,3% en juin. Cela montre une tendance inverse par rapport à l’économie française, où «la progression du nombre de défaillances cumulé sur les douze derniers mois continue de décroître (+25,2% en juillet contre +25,6% en juin et 26,7% en mai)», selon la note. Une évolution favorable qui «concerne la plupart des secteurs de l’économie et les diverses tailles d’entreprises», précise la Banque de France. Pour rappel, les défaillances d’entreprises concernent les redressements et liquidations judiciaires. Cette définition exclut les autres procédures, notamment celles dites de sauvegarde et de conciliation.

La rédaction

Le règlement européen sur la restauration de la nature est entré en vigueur le 18 août, quelques jours après sa parution au Journal officiel de l’UE le 29 juillet. Ce texte qui a fait l’objet d’intenses discussions prévoit la restauration d’au moins 20% des zones terrestres et de tous les écosystèmes nécessitant une restauration d’ici 2050, y compris les écosystèmes agricoles. Les États membres devront présenter des plans nationaux de restauration d’ici deux ans à la Commission européenne. Pour les écosystèmes agricoles, il faudra obtenir des tendances à la hausse pour des indicateurs comme les papillons des prairies, la part des terres agricoles présentant des caractéristiques paysagères à forte diversité, les stocks de carbone organique dans les sols, les pollinisateurs ou les oiseaux des milieux agricoles. Les texte impose aussi la restauration des tourbières, mais avec des dérogations pour les agriculteurs. Une question reste en suspens: le financement, qui inquiète particulièrement les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca). «L’élaboration des plans nationaux de restauration ne devrait pas entraîner d’obligation pour les États membres de reprogrammer un financement au titre de la Pac», précise toutefois le règlement.

La rédaction

La Commission a annoncé le 14 août avoir validé un régime d’aide d’État de 700 M€ visant à «compenser les agriculteurs pour fermer volontairement des sites d’élevage dans certaines zones des Pays-Bas afin d’améliorer la qualité de l’environnement» (réduction des émissions d’azote). Doté de 700 M€, ce dispositif «s’appliquera en priorité dans des zones désignées par les Provinces hollandaises» (tourbières, sols sableux, vallées fluviales, zones dans et proches des zones Natura 2000). Ouvert jusqu’au 1er octobre 2029, il visera notamment les petits et moyens élevages. Il s’agit du troisième régime d’aide hollandais visant à fermer des élevages pour réduire l’impact environnemental, les deux précédents (LBV et LBV-plus) totalisant 2,9 Md€. Un éleveur ne peut postuler qu’à un seul de ces trois dispositifs.

La rédaction

Initialement attendue autour de la mi-août, la nomination du Premier ministre (ou d’une Première ministre) est repoussée d’une semaine, après une réunion le 23 août avec les présidents des groupes politiques, a annoncé l’Élysée le 16 août. D’après un communiqué envoyé à la presse, Emmanuel Macron a invité les «présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que les chefs de partis représentés au Parlement» vendredi 23 août, pour une «série d’échanges». «La nomination d’un Premier ministre interviendra dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions», précise la présidence.

La rédaction

Il est «de plus en plus probable» que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon l’observatoire européen du changement climatique Copernicus. La série de 13 records mensuels consécutifs de chaleur à la surface de la Terre «a pris fin, mais seulement d’un cheveu», souligne Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, auprès de l’AFP. Au cours du mois de juillet, la température moyenne à la surface du globe a été de 16,91°C, soit seulement 0,04°C plus basse que le précédent record de juillet 2023, indique le bulletin mensuel de Copernicus. Globalement, le mois de juillet 2024 reste 1,48°C plus chaud qu’un mois de juillet normal pour la période 1850-1900. C’est certes un peu moins que la limite symbolique des 1,5°C, qui avait été franchie chaque mois depuis un an. Mais juillet 2024 restera le deuxième mois le plus chaud jamais enregistré, toutes saisons confondues, souligne l’observatoire européen. Depuis janvier, la température mondiale est déjà 0,27°C plus chaude que la même période de 2023, souligne Copernicus. Il faudrait une forte baisse pour la fin d’année pour que 2024 termine en dessous de 2023, mais «cela s’est rarement produit» depuis le début des mesures, avertit l’observatoire.

Eva DZ

Vingt-deux suspicions de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 ont été détectées dans le département du Nord, a indiqué la préfecture à l’AFP, le 8 août, au lendemain de l’annonce d’un premier cas en France de ce sérotype potentiellement mortel pour les moutons. «À chaque suspicion (…), un vétérinaire se déplace. Des prélèvements et des analyses sont effectués», ajoute la préfecture, qui souligne qu’«en cas de contamination, l’animal doit être isolé et désinsectisé». Selon les informations de l’AFP, le premier cas confirmé est celui d’une brebis malade évoluant dans un troupeau de quinze moutons appartenant à un particulier dans la commune de Marpent. Une «mise à jour» de la zone régulée sera effectuée le 9 août, indique le ministère de l’agriculture à Agra Presse. Des suspicions sont apparues dans deux à trois élevages dans le Nord et trois à quatre dans l’Aisne, tous «en cours d’analyse», indique pour sa part Simon Ammeux, président de la FRSEA des Hauts-de-France. Il fait également état de «deux suspicions» en Seine-et-Marne. Pour limiter les conséquences sanitaires de la maladie, une note de GDS France préconise de «surveiller les animaux matin et soir» et de «contacter son vétérinaire et soigner les signes cliniques dès leur apparition» (fièvre, aphtes, défaut d’hydratation, plaies)». De son côté, la Belgique compte 308 foyers de FCO de sérotype 3, a annoncé l’AFSCA (agence sanitaire) le 8 août.

Eva DZ

Le guichet d’aide de crise aux apiculteurs a ouvert le 5 août, indique FranceAgriMer sur son site web. Les intéressés ont jusqu’au 20 septembre à 14h pour déposer leur demande d’aide. Annoncé le 23 février, puis précisé le 16 juillet par le ministre de l’agriculture Marc Fesneau, le dispositif vise à prendre en charge une partie de la baisse du chiffre d’affaires 2023 des exploitations apicoles ayant subi «les conséquences économiques de l’agression de la Russie contre l’Ukraine». «Cette aide nationale sera dotée d’une enveloppe globale de 4,3 M€» a précisé FranceAgriMer à Agra Presse. Pour en bénéficier, les exploitants apicoles doivent avoir subi, en 2023, une perte de chiffre d’affaires supérieure ou égale à 30% par rapport à la période de référence à périmètre équivalent (moyenne olympique 2018-2022). Ils doivent détenir plus de 200 ruches en métropole, 125 ruches en Corse ou 100 ruches en Outre-mer en 2023, et être affiliés à la MSA ou à la CGSS, en qualité de chef d’exploitation agricole ou de non salarié agricole. Le taux de prise en charge de la perte de chiffre d’affaires est de 80%, avec un montant plancher d’aide de 1000 € et un plafond de 80 € par ruche, dans la limite de 25 000 € par entreprise (avec des modulations pour les GAEC, les nouveaux installés, ou les fortes variations du nombre de ruches).

Eva DZ

Alors qu’un premier foyer de FCO-3 vient d’être confirmé en France, la FNSEA et ses associations spécialisées d’éleveurs de ruminants (FNO, FNPL, FNB, Fnec), les JA, Chambres d’agriculture France et la Coopération agricole demandent, dans un communiqué commun du 7 août, des mesures «en urgence» pour les éleveurs qui font face aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et de la maladie hémorragique épizootique (MHE). En premier lieu, les organisations professionnelles demandent que l’État prenne en charge «le financement des vaccins pour tout le territoire national», indique le communiqué. Et ce alors que les vaccins mis à disposition gratuitement par l’État seront fléchés vers les éleveurs situés en zone régulée pour la FCO-3, et qu’un premier vaccin contre la MHE pourrait arriver en septembre, selon les informations communiquées par la Direction générale de l’alimentation (DGAL, ministère) aux professionnels. Pour la MHE, la vaccination serait volontaire et à la charge de l’éleveur. Dans le communiqué, les représentants des filières plaident pour que «l’État passe les commandes de vaccins afin de garantir la mise en œuvre rapide et en quantité suffisante». Ils demandent à l’État de négocier «des conditions aux échanges avec tous les États membres et pays tiers» pour les animaux dépistés et désinsectisés. Enfin, ils réclament «l’indemnisation de toutes les pertes» liées à ces deux maladies.

Eva DZ

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