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Par Agra

Engrais azotés minéraux : pas assez d’engrais organiques en France pour s’y substituer

Selon une étude de FranceAgriMer (FAM) publiée le 20 juin, sur la substitution des engrais azotés minéraux, les disponibilités en engrais organiques azotés en France ne seraient pas seules suffisantes pour répondre aux besoins des agriculteurs. L’organisme public en distingue trois principaux types : digestats issus de méthaniseurs, effluents d’élevage, urine humaine. L’épandage combiné de ces produits couvrirait seulement 24 % des besoins hexagonaux en azote efficace, soit 477 739 tonnes, d’après FAM. Ainsi, la France devra poursuivre ses importations d’engrais minéraux azotés, et continuera de dépendre des prix internationaux du gaz et des aléas géopolitiques. Néanmoins, développer une production d’engrais organiques et minéraux combinés est indispensable pour décarboner l’agriculture et réduire sa dépendance à l’extérieur, indique l’étude. Sachant que les disponibilités en engrais organiques à base de phosphore et de potassium seraient de leur côté suffisantes pour satisfaire la demande de l’agriculture hexagonale, couvrant respectivement 104 % (160 035 t) et 221 % des besoins (734 113 t).


Par La rédaction

Azote : Bruxelles valide une troisième aide des Pays-Bas pour fermer des élevages

La Commission a annoncé le 14 août avoir validé un régime d’aide d’État de 700 M€ visant à «compenser les agriculteurs pour fermer volontairement des sites d’élevage dans certaines zones des Pays-Bas afin d’améliorer la qualité de l’environnement» (réduction des émissions d’azote). Doté de 700 M€, ce dispositif «s’appliquera en priorité dans des zones désignées par les Provinces hollandaises» (tourbières, sols sableux, vallées fluviales, zones dans et proches des zones Natura 2000). Ouvert jusqu’au 1er octobre 2029, il visera notamment les petits et moyens élevages. Il s’agit du troisième régime d’aide hollandais visant à fermer des élevages pour réduire l’impact environnemental, les deux précédents (LBV et LBV-plus) totalisant 2,9 Md€. Un éleveur ne peut postuler qu’à un seul de ces trois dispositifs.