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Plusieurs cas de fièvre charbonneuse, une maladie transmissible à l’homme, ont été détectés chez des bovins dans le Cantal, conduisant les services de l’État à prendre des mesures sanitaires, a indiqué la préfecture dans un communiqué le 30 août. De premiers cas ont été décelés en juillet sur une parcelle d’estive à Collandres. La vaccination et des mesures de biosécurité (isolement, désinfection…) avaient permis de protéger le cheptel, souligne la préfecture. Un nouveau foyer a toutefois été identifié le 13 août à proximité sur la commune de Trizac, où des animaux ont été retrouvés morts. Un troisième foyer, pour lequel des analyses sont en cours, est suspecté depuis le 27 août, toujours à Trizac. «Sans attendre la confirmation de la maladie par le laboratoire national de référence, l’élevage concerné est mis sous surveillance avec interdiction de sortie des animaux de l’exploitation et des pâturages où ils se trouvent», précise la préfecture. Selon la préfecture, «seules les personnes ayant manipulé les cadavres d’animaux morts de la maladie peuvent présenter un risque d’avoir été contaminées»; celles-ci ont «toutes été identifiées et orientées vers leur médecin traitant afin de pouvoir bénéficier si besoin d’un traitement antibiotique préventif».

La rédaction

«On va se substituer à [la] commande privée» de vaccins contre la FCO-8 (fièvre catarrhale ovine de sérotype 8), qui «a été défaillante», a indiqué le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau le 30 août, lors d’un déplacement en Saône-et-Loire. Pour ce sérotype de la maladie, c’est aux éleveurs et organisations professionnelles de payer et commander les doses. En pleine flambée de FCO-8 dans le sud de la France, le vaccin Syvazul (pour ovins) est en rupture. «Force est de constater que les commandes n’ont pas été passées» par la filière, a estimé le ministre, alors que la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) accuse les pouvoirs publics d’avoir manqué d’anticipation. M. Fesneau propose donc de «solliciter» le laboratoire espagnol Syva, seul fabricant de ce vaccin, en «groupant les commandes afin de crédibiliser la démarche». Le financement restera à la charge des éleveurs, un principe «posé avec la filière il y a 15 ans», selon lui. «La règle générale en France, c’est que, quand une maladie est émergente, on prend en charge [la vaccination] pour inciter, a rappelé le ministre. Ensuite, c’est au tour de la filière de prendre en charge.» Et le locataire de la Rue de Varenne de tacler: «Je rappelle que, en 2021, nous avions proposé à la filière une vaccination obligatoire, prise en charge totalement par l’État. Ce n’est pas le choix qui a été retenu.»

La rédaction

Face à la progression du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3), «j’ai décidé d’élargir la zone concernée par la mise à disposition gratuite du vaccin», a annoncé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, lors d’un déplacement en Saône-et-Loire le 30 août. En plus des six régions déjà visées depuis le 12 août*, les éleveurs de 23 nouveaux départements pourront accéder gratuitement à des vaccins s’ils souhaitent protéger leurs ovins ou bovins: il s’agit des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Pays de la Loire, ainsi que de l’Ille-et-Vilaine et du nord de la Nouvelle-Aquitaine (Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne, Creuse et Corrèze). «L’État va donc commander 5,3 millions de doses complémentaires, pour un montant de 14 M€», précise le ministère dans un communiqué. Cette troisième commande intervient après deux précédentes commandes qui totalisaient 6,4 millions de doses. La propagation de la FCO-3 s’est accélérée ces derniers jours, avec 342 foyers dans 13 départements (contre 190 une semaine plus tôt), selon le ministère. Arrivée en France début août, la maladie a atteint 2 nouveaux départements, l’Orne et la Saône-et-Loire, «peut-être pour des raisons de transport», a indiqué M. Fesneau. Selon lui, «ce n’est pas normal» que la maladie soit arrivée aussi vite dans ces territoires, «ce n’est pas un phénomène naturel dans ce délai-là». * Normandie, Hauts-de-France, Île-de-France, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté

La rédaction

Lors d’un déplacement en Saône-et-Loire le 30 août, Marc Fesneau a annoncé «le lancement par l’État d’un dispositif de vaccination volontaire» contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui frappe les bovins français depuis septembre 2023. D’après un communiqué, les pouvoirs publics vont commander 2 millions de doses, ce qui permettra de vacciner 1 million d’animaux. La vaccination pourra commencer «à la deuxième quinzaine de septembre», a précisé le ministre de l’Agriculture, après «un travail avec la filière» pour élaborer la stratégie vaccinale (zone et animaux ciblés). Les éleveurs, notamment de la FNSEA, réclamaient des «commandes massives» de vaccins, ainsi que sa prise en charge par l’État. Le vaccin Hépizovac a été autorisé en France début août, mais le ministère évoque dans son communiqué «un contexte de tension» autour de sa disponibilité. La commande publique vise donc à «garantir un volume de doses permettant de démarrer la vaccination dans les meilleurs délais», explique la Rue de Varenne. Selon les derniers chiffres disponibles, la France a enregistré 344 foyers de MHE entre le 1er juin et le 29 août (+136 en une semaine), après plus de 4000 cas en un an. La maladie est présente dans 21 départements, surtout dans le Sud-Ouest. Dernier en date, le Maine-et-Loire a récemment connu ses 4 premiers cas.

La rédaction

Les stocks de miel ont atteint en 2023 «le plus haut niveau constaté depuis le début de l’observatoire» en 2014, constate FranceAgriMer dans son bilan annuel de la production de miel. Comme le rappelle l’interprofession Interapi dans un communiqué le 26 août, «un des grands enjeux de 2023 a été la commercialisation des produits, couplée à l’augmentation des coûts de production». À tel point que le ministère a débloqué une aide de crise pour les apiculteurs. Totalisant 15 900 t en 2023, les stocks représentent plus de la moitié de la production de miel. Ils sont détenus à 71% par les apiculteurs exploitant plus de 200 ruches. L’année passée, les quelque 63 00 apiculteurs français ont produit 29 857 t de miel (dont 15% de miel bio). Une récolte qualifiée de «bonne» par Interapi, qui y voit «la troisième année avec la plus grande production depuis 2015». Toutefois, la production a légèrement reculé depuis 2022 (-4,9%), notamment en raison d’un «taux de remise en production des ruches plus faible» (pertes hivernales plus importantes). En 2023, la France a aussi produit 4 t de gelée royale. Enfin, pour la première fois, l’observatoire de FranceAgriMer a quantifié les production de pollen (80 t, soit en moyenne 55 kg par producteur) et de propolis (4,2 t).

La rédaction

La FNCuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole) a réclamé le 27 août une mission parlementaire sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. C’est l’une de ses sept propositions «pour une mécanisation agricole qui conjugue compétitivité et sobriété». L’idée est de «rééquilibrer les relations entre les acheteurs et les fournisseurs en étudiant notamment les avantages et les inconvénients du contrat d’exclusivité» entre constructeur et concessionnaire. En parallèle, la fédération reprend une proposition parlementaire visant à étendre les missions de l’Observatoire des prix et des marges au secteur amont, notamment aux agroéquipements. Une autre proposition phare consiste à inclure dans la Planification écologique un objectif de 30% de mutualisation du parc de machines. Cela passe par l’instauration d’«un crédit d’impôt mécanisation collective», évalué à 17 M€ par an. La FNCuma préconise aussi une démarche stratégique pour le conseil et l’accompagnement en agroéquipement, comme l’a recommandé le CGAAER (ministère) dans un rapport en avril 2021. Autres propositions des Cuma : inclure un volet mécanisation dans les diagnostics du parcours à l’installation; soutenir le reconditionnement de matériel agricole et une conversion énergétique «réaliste» du parc de machines.

La rédaction

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), «les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la diffusion» de la maladie, a déploré Michèle Boudoin, la présidente de la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA), en conférence de presse le 27 août. Concernant la FCO-8, «il y a le feu partout», alerte-t-elle, avec environ «800 suspicions dans le sud». Et de poursuivre: «Il y a rupture sur le vaccin», qui est pris en charge par les éleveurs eux-mêmes. «Si le laboratoire (Syva, NDLR) ne produit pas de nouvelles doses de Syvazul 4-8, on ne pourra pas faire de rappel et on va anéantir le protocole» vaccinal, prévient l’éleveuse du Puy-de-Dôme. À titre d’exemple, l’Aveyron, important bassin laitier, compte 800 000 brebis, alors que «seules 250 000 doses sont disponibles pour la France entière». Or, la FCO-8 est «connue du ministère», fait valoir Michèle Boudoin: ce sérotype est présent en France depuis 2007, et une nouvelle souche est apparue dans le Massif central à l’été 2023, causant une «forte mortalité». Concernant le vaccin contre la FCO-3, financé par l’État, «les 600 000 premières doses [pour ovins] livrées après le 12 août sont déjà utilisées», affirme la présidente de la FNO. Les pouvoirs publics ont passé une deuxième commande de 500 000 doses qui «n’arriveront qu’en septembre, après le coup de feu», déplore-t-elle.

La rédaction

La Chine n’a pas tardé à réagir à la décision de l’UE, annoncée le 20 août, d’imposer durant cinq ans des surtaxes sur les véhicules électriques produits sur son sol. Dès le lendemain, le 21 aout, le ministère du commerce chinois annonçait « l’ouverture d’une enquête antidumping sur certains produits laitiers importés d’Union européenne (…) ». Celle-ci porte notamment sur le fromage frais et le lait caillé, le fromage bleu, ainsi que certains laits et crèmes. La procédure prend pour cible des subventions accordées dans le cadre de la PAC. L’enquête devrait être conclue dans un délai d’un an, mais elle pourrait être prolongée de six mois, précise un communiqué. Pékin réagit ainsi aux nouvelles surtaxes sur les véhicules électriques annoncées par Bruxelles, qui pourraient atteindre jusqu’à 36 %, remplaçant les taxes provisoires décidées début juillet. En 2023, les exportations de produits laitiers vers la Chine ont représenté 1,76 milliard d’euros. Selon Eurostat, les principaux exportateurs européens de fromage vers la Chine étaient, au premier trimestre 2024, l’Italie (3 768 tonnes), le Danemark (2 627 tonnes), les Pays-Bas (2 166 tonnes) et la France (2 041 tonnes).

La rédaction

La recette de concombre d’un tiktokeur canadien, relayée par plusieurs influenceurs islandais, a connu un tel succès que le légume y est devenu une denrée rare, rapporte Courrier international le 24 août. «Les supermarchés islandais sont dans l’embarras, après qu’une tendance virale sur TikTok a entraîné une augmentation sans précédent de la demande de concombres – obligeant les fournisseurs à se démener pour répondre à la demande», constate la BBC. Kristín Linda Sveinsdóttir, directrice marketing de l’association des agriculteurs islandais (SFG), précise que, «en l’état actuel des choses, les agriculteurs islandais ne parviennent pas à répondre à la forte demande des consommateurs». À cette période de l’année, certains producteurs se tournent vers d’autres cultures, le concombre n’étant plus assez productif. «C’est également le retour des vacances d’été et la rentrée des classes, deux facteurs qui exercent eux aussi une pression supplémentaire sur les approvisionnements», précise-t-elle. La recette, mêlant concombre, huile de sésame, ail, vinaigre de riz et piment, a été mise en ligne par Logan Moffitt (5,5 millions d’abonnés), baptisé «Mr Concombre» par le New York Times. «Les autres ingrédients de la désormais célèbre recette seraient aussi en rupture de stock», souligne Kristín Linda Sveinsdóttir.

La rédaction

Le porc est l’espèce dont la consommation individuelle a le plus diminué en 2023, apprend-on dans le document édité en août 2024 par FranceAgriMer sur la consommation de viandes, d’œufs et de légumineuses. La première espèce consommée en France a reculé de 4,2% par rapport à 2022. Sa consommation individuelle (calculée par bilan) s’établit à 30,5 kgec (équivalent carcasse) par habitant par an. En parallèle, les abattages de porcs ont reculé de 4% (en tec). Au contraire, la volaille, qui occupe la deuxième place dans l’assiette des Français, a continué sa progression. Sa consommation individuelle a augmenté de 2,7%, et elle atteint 28,9 kgec/habitant en 2023. Une progression (+2% en tec) favorisée par la reprise de la production après les épizooties successives d’influenza aviaire. La capacité apparente de la ferme France à couvrir la consommation de porc et de volaille (sans considération des échanges extérieurs) est représentée par les taux d’auto-approvisionnement (production/consommation), figurant dans le bilan annuel de FranceAgriMer sur les marchés des produits animaux. En 2023, ce taux était encore de 100,7% pour le porc; il était de 81% pour la volaille de chair.

La rédaction

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