La production mondiale de vin attendue en 2025 s’est « légèrement » redressée par rapport à 2024, année historiquement faible, mais reste basse et marquée par les aléas climatiques, selon l’OIV le 12 novembre. À 232 Mhl, elle affiche +3 % sur un an et -7 % comparée à la moyenne quinquennale. L’Europe se ressaisit, avec 140 Mhl prévus dans l’UE (+2 %), mais il s’agirait de sa deuxième vendange la plus faible depuis le début du siècle. De forts contrastes régionaux apparaissent. La France s’attend à 35,9 Mhl, un chiffre de 16 % inférieur à la moyenne 2020-24, sous l’effet de la chaleur, de la sécheresse et des mesures d’arrachage. Mêmes difficultés en Espagne, avec 29,4 Mhl attendus. L’Italie (47,4 Mhl), à nouveau premier producteur mondial, retrouve en revanche ses volumes historiques, quand des pays d’Europe du centre et de l’est dépassent leur moyenne (Hongrie, Roumanie, Autriche). Les Etats-Unis, quatrième producteur mondial, ne récupèrent que partiellement leurs volumes, à 21,7 Mhl, soit +3 % par rapport à la faible vendange de 2024. Quant à l’hémisphère sud, le bilan là aussi est mitigé, et globalement en deçà de la moyenne, avec une reprise « modeste » en Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande et Brésil, compensant un recul marqué au Chili lié à des intempéries et un manque d’eau récurrent.
Agra