Fil info

« Jean-François Fruttero a été réélu à la présidence de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA) par le Conseil d’administration central le 11 septembre à la suite de l’assemblée générale élective de la CCMSA », a annoncé l’organisme social dans un communiqué. Âgé de 53 ans, il est président de la MSA Dordogne Lot-et-Garonne. Premier adjoint au maire de sa commune de Sadillac depuis 2014, il a été également, Président de la Fédération des vins de Bergerac de 2013 à 2017, et élu de la Chambre d’agriculture de la Dordogne depuis 2001. Il sera épaulé par un premier vice-président, François Serpaud qui a été élu à l’occasion du Conseil d’administration. Cadre commercial au sein de Groupama Nord-Est depuis 1991, il est administrateur de la MSA Nord-Pas de Calais et administrateur central depuis 2020, précise le communiqué.

Actuagri

« En juillet 2025, la collecte de lait de vache progresse légèrement, de 0,6 %, par rapport à juillet 2024 », indiquent les statisticiens d’Agreste dans une récente note. Ainsi, 1,910 million de litres de lait (Ml) ont été collecté en juillet dernier contre 1,900 Ml au même mois l’an dernier. A noter que la part du lait de vache bio recule encore passant de 5,2 % (juillet 2024) à 4,6 % (juillet 2025), que le lait de chèvre voit également sa production reculer de -1,4 % pendant la même période. La bonne tenue de la production du lait de vache n’a pas d’incidence sur les prix. Avec une moyenne de 486,4 euros les 1 000 litres en juillet 2025, le prix du lait conventionnel de vache à teneur réelle est en hausse de + 5,8 % par rapport à juillet 2024 (+ 26,8 €/1 000 litres). La progression est plus marquée depuis le début de l’année (+ 7,1 %) par rapport à 2024. Quant au prix du lait de vache bio, il s’établit en moyenne à 533,2 euros les 1 000 litres, soit une hausse de + 2,4 % par rapport à juillet 2024.

Actuagri

Les journées européennes du patrimoine, placées cette année sous le signe du patrimoine architectural, se dérouleront le week-end des 20 et 21 septembre. Cette 42e édition sera l’occasion pour les particuliers de découvrir de nombreuses facettes du patrimoine agricole et rural près de chez eux. Ainsi le vignoble Nantais propose plusieurs sites : domaines, châteaux, moulins. Près le Lyon, c’est la cressonnière de Vaise qui ouvre ses portes, comme à Vierzon, pour l’association Mémoire industrielle et agricole du pays de Vierzon. Les Parisiens ne seront pas en reste avec la possibilité de visiter le ministère de l’Agriculture (78, rue de Varenne Paris 7e) qui tiendra son traditionnel « marché des lycées agricoles ». Ils pourront aussi visiter l’Académie d’Agriculture de France (18, rue de Bellechasse Paris 7e) à condition de s’inscrire auparavant : jep2024academie.agriculture@gmail.com  

Actuagri

Le ministre de l’Energie sortant Marc Ferracci assure vouloir faire en sorte que le texte stratégique et sensible de la programmation énergétique, retardé cet été, « soit en haut de la pile », qu’il soit « reconduit ou non », a indiqué le 10 septembre son entourage à l’AFP. Avec la chute du gouvernement Bayrou, les acteurs de l’énergie se sont inquiétés que le texte, qui a déjà deux ans de retard et déchire la classe politique, ne tombe dans les limbes. Mais l’entourage de Marc Ferracci l’assure : « le ministre qu’il soit reconduit ou non s’attachera à faire en sorte que ce dossier soit en haut de la pile du nouveau gouvernement » Lecornu. Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret sur cette PPE3 d’« ici à la fin de l’été », avant finalement de renoncer. Le texte a donné lieu à des débats enflammés pendant tout le printemps, lors de l’examen d’une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique. Le projet de décret sur la PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur les 10 prochaines années pour sortir des énergies fossiles et atteindre à la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée à un développement des renouvelables.

Agra

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen n’a consacré qu’une maigre part de son discours annuel sur l’état de l’Union, prononcé le 10 septembre devant le Parlement européen, aux questions agricoles. Elle a toutefois promis de renforcer le « budget de promotion » des productions agricoles de l’UE afin de lancer une nouvelle campagne « Acheter des denrées alimentaires européennes » (« Buy European food »). Le budget de la politique de promotion des produits agricoles de l’UE a été largement raboté ces dernières années. Pour 2025 il est doté de 132 millions d’euros soit une baisse de 53,9M€ par rapport à 2024. La présidente de la Commission a été très critiquée par les eurodéputés qui sont intervenus à la suite de son discours pour avoir signé durant l’accord avec le Mercosur et plus encore celui avec les États-Unis. Ursula von der Leyen a pourtant défendu ces deux partenariats. Avec le Mercosur elle a mis en avant « les garde-fous solides […] assortis de financements en cas de besoin de compensations. » Quant aux États-Unis, elle estime en comparaison avec ce qui est imposé à d’autres pays avoir obtenu « le meilleur accord possible. Incontestablement. »

Agra

Une enseignante et un élève ont été blessés lors d’une attaque au couteau le 10 septembre au sein du lycée horticole d’Antibes (Alpes-Maritimes), a appris l’AFP auprès de la police et de la préfecture. L’assaillant a été interpellé et le pronostic vital des deux blessés n’est pas engagé. Il s’agit d’une enseignante de 52 ans grièvement atteinte et d’un élève de 16 ans touché de manière superficielle, a précisé la préfecture. La ministre démissionnaire de l’Agriculture, Annie Genevard, était attendue sur place en début de soirée.

Agra

Les ministères de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique ont mis en consultation publique deux projets de décret relatifs aux installations classées pour l’environnement (ICPE), jusqu’au 29 septembre. Les textes découlent de la loi d’orientation agricole du 24 mars et de la loi Entraves du 11 août 2025. Le premier projet de décret relève le plafond de la procédure de déclaration pour les élevages bovins. Ce plafond passe à 500 animaux (au lieu de 400) pour les veaux de boucherie et bovins à l’engraissement, et il passe à 200 animaux (au lieu de 150) pour les vaches laitières. De plus, il créé un régime d’enregistrement pour certains élevages de volailles et de porcs qui relèvera de la directive sur les émissions industrielles (IED). Seront soumis à autorisation « les seuls élevages relevant de la directive sur l’évaluation environnementale systématique des projets », détaille le gouvernement sur la page de présentation de la consultation. Le deuxième projet de décret porte sur la procédure d’autorisation environnementale. Il précise notamment que la demande de remplacer une permanence par une réunion publique doit avoir lieu « avant l’ouverture de la phase d’examen et de consultation », et que le commissaire enquêteur doit en informer le préfet.

Agra

Au deuxième jour de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’UE à Copenhague, le 9 septembre, le commissaire Christophe Hansen a tenté de rassurer sur le futur budget consacré à la Pac. Il a indiqué lors de son arrivée à la réunion du Conseil que le détail des enveloppes nationales serait présenté « la semaine prochaine », et qu’alors les discussions pourront vraiment commencer. Il espère que ces précisions permettront de lever les craintes exprimées par certains. « Nous verrons alors qu’il n’y a pas de baisse » et qu’il « sera même possible pour les Etats membres d’aller au-delà de ce qui est aujourd’hui disponible » en ciblant l’argent « là où ils en ont le plus besoin ». Plusieurs ministres (Espagne, Belgique…) restent néanmoins inquiets du volume mais aussi de l’architecture de ce futur budget. L’Autrichien Norbert Totschnig prévient que « les propositions actuelles représentent une grave perturbation systémique ». Pour lui « la dissolution de la structure à deux piliers », et donc la disparition de son volet développement rural, va « considérablement affaiblir » la Pac.

Agra

Emmanuel Macron a nommé le 9 septembre Sébastien Lecornu, son homme de confiance venu de la droite, au poste à hauts risques de Premier ministre, au lendemain de la chute de François Bayrou qui n’a pas su résoudre l’équation impossible d’un paysage politique sans l’ombre d’une majorité. Le président de la République l’a «chargé de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois», a annoncé l’Elysée dans un communiqué. A 39 ans, l’ex-sénateur normand, inamovible au gouvernement depuis 2017, a grimpé les échelons jusqu’à devenir ministre des Armées, un portefeuille ultrasensible en temps de guerre en Ukraine, et s’est imposé comme un fidèle et un intime du chef de l’Etat. Le premier secrétaire du Parti socialiste a refusé mardi matin, avant la nomination de Sébastien Lecornu, de dire si son parti négocierait avec une personnalité issue du camp présidentiel, continuant jusqu’au bout de «revendiquer le pouvoir». Pour tenir, le futur gouvernement devra quoi qu’il en soit obtenir, a minima, une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.

Agra

Comme prévu par le Plan loup 2024-2029, un arrêté est paru le 7 septembre au Journal officiel qui révise le mode de calcul de l’indemnisation des pertes indirectes (stress, avortements, etc.) dues à la prédation par le loup, l’ours, et le lynx. Principale nouveauté : leur niveau est calculé par tête, avec un montant différencié pour les animaux allaitants et laitiers, ainsi qu’une dégressivité en cas d’attaques répétées. Pour les lots allaitants, les éleveurs toucheront la première année 2,5 € par animal en «parc clos» et 1,25 € pour ceux situés «en dehors d’un parc clos». Les pertes indirectes sur animaux laitiers, elles, seront indemnisées à hauteur de 5 € la première année en parc clos (2,5 € «en dehors d’un parc clos»). Le texte fixe aussi un barème d’indemnités complémentaires pour les ovins reproducteurs, afin de «compenser l’impact de cette perte dans l’organisation de l’élevage de sélection» (p.ex. 800 € pour un reproducteur mâle allaitant entre 11 mois et 7 ans, ou 172 € pour une brebis laitière). Selon le Plan loup, l’ancien mode de calcul, basé sur un forfait lié à la taille du troupeau (arrêté du 22 février 2024) favorisait «les gros troupeaux ayant des petites attaques répétées, tandis que seraient plutôt lésés les petits troupeaux en production laitière/fromagère, notamment bovins». Source Agra

Agra

PetitesAnnonces
Autres matériels

Cause Retraite V Claas Arion 610 Advance 165CH maxi, PDF et relevage avant, crochet ramasseur télescopique, freinage de remorque 2 lignes pneumatiques CEE + 1 hydraulique, PDF AR 4 régimes 540-1000 tr/mn et 540-1000 eco + chargeur Claas FL120 à commande Electropilote. Tél 06 77 61 64 46

Aliments

V foin PN récolté secteur Aubrac en BR 120×130 vendu sur place (St Geniez d’Olt). Tél 06 89 58 87 11