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Dans un libre propos publié le 20 décembre dans La Tribune Dimanche *, le président du Salon international de l’Agriculture (SIA), Jérôme Despey a indiqué que l’édition 2026 du Salon aura bien lieu. Reconnaissant que « le contexte est lourd**», il assure que le SIA ouvrira bien ses portes le 21 février matin pour les refermer le 1er mars au soir, car il permet de « créer du lien entre celles et ceux qui font l’agriculture et la société ». quant à la question de savoir s’il y aura des bovins au Salon, en raison de l’épizootie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) « à ce stade, personne ne peut répondre de façon définitive. Prétendre le contraire serait irresponsable », a indiqué Jérôme Despey. Dans sa tribune, il asuré que les consignes sanitaires et vétérinaires seront « strictement respectées (…) Sans exception. Nous sommes trop conscients des risques pour nous aventurer dans des chemins non balisés. On ne joue pas avec le vivant. On ne joue pas avec le travail des éleveurs », a-t-il écrit.

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Un arrêté paru au Journal officiel le 26 décembre étend, à l’exception d’une disposition, l’accord « aval » sur l’équarrissage des ruminants conclu le 24 septembre au sein d’Interbev pour la période 2026-2028. Cet accord dit « aval » institue une cotisation au niveau des abattoirs finançant l’association ATM Ruminants, en charge de la collecte et du traitement des animaux trouvés morts en élevage (bovins, ovins, caprins). Celle-ci est versée par le propriétaire de l’animal au moment de l’abattage (en général l’abatteur), puis est « facturée aux acheteurs de viandes successifs » jusqu’au consommateur final. Les montants des taxes augmentent sensiblement par rapport à l’accord précédent, qui couvrait l’année 2025 : par exemple, elle s’établit à 7,15 ct€/kg carcasse pour les gros bovins de plus de huit mois, contre 6 ct€/kg carcasse précédemment. Il s’agit de « faire face à la hausse des coûts de l’équarrissage et des volumes collectés en raison du contexte sanitaire », expliquait Interbev le 23 septembre. Une disposition de l’accord prévoyant des contrôles par « les agents habilités spécialement par Interbev » n’a pas été étendue à l’ensemble de la filière (elle était déjà incluse dans l’accord précédent et avait été étendue à l’époque). Les cotisations de l’aval financent 80 % du budget d’ATM Ruminants, contre 20 % pour les cotisations de l’amont, étendues quelques jours plus tôt.

Agra

La vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), synonyme de contraintes supplémentaires pour l’export en vif, « peut créer des conditions de marché contrastées », observe l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances publié le 18 décembre. Alors que les animaux issus des zones indemnes sont « très demandés », « les broutards vaccinés sont peu demandés d’après les retours récents, en France, et surtout pour l’Italie », leur première destination. L’accord bilatéral avec l’Italie, en vigueur depuis le 8 décembre, prévoit des conditions strictes d’immunité collective dans un rayon de 50 km autour des élevages concernés. Selon l’Idele, « la demande en France semble pour l’instant suffisante pour absorber ces animaux vaccinés ». Mais la vaccination élargie en cours dans le Sud-Ouest va « mathématiquement augmenter leur nombre ». Par ailleurs, sans les chiffrer, l’Idele confirme les surcoûts subis par les naisseurs des zones réglementées contraints de garder des animaux (coût alimentaire, alourdissement et dévalorisation des animaux), dénoncés depuis plusieurs mois par la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA). En raison du prix très élevé des broutards, « les acheteurs privilégient les animaux moins lourds », moins gourmands en trésorerie par tête, explique l’Idele.

Agra

Le gouvernement a annoncé le 27 décembre la vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) de «plus de 50%» des 750.000 bovins concernés dans le Sud-Ouest de la France. «À la date du 28 décembre 2025, 53,6% du cheptel des dix départements du Sud-Ouest concernés est vacciné, soit 381 594 bovins vaccinés», a détaillé le ministère sur son site internet. En raison de la multiplication de cas dans le Sud-Ouest, le gouvernement a lancé une campagne de vaccination élargie dans dix départements pyrénéens. L’objectif : vacciner les 750 000 bovins de la zone à la mi-janvier. La maladie n’a quasiment pas progressé ces derniers jours, avec un unique nouveau foyer confirmé le 23 décembre en Haute-Garonne. Selon le dernier bilan du ministère, la France compte 115 foyers depuis l’arrivée de la maladie en France, fin juin. À l’occasion de leur rencontre avec le Premier ministre Sébastien Lecornu le 19 décembre, les Jeunes agriculteurs (JA) avaient demandé un durcissement des contrôles des mouvements d’animaux, en vain jusqu’à présent. Les ministres Annie Genevard (Agriculture) et Philippe Baptiste (Recherche) ont annoncé le 24 décembre « l’intensification de l’accompagnement par l’État » de la recherche sur la maladie, sans toutefois chiffrer d’enveloppe.

Agra

Selon un rapport de la Commission européenne publié le 22 décembre, l’excédent des échanges agroalimentaires de l’UE a fait un bond de 18 % de septembre à octobre pour atteindre 6,4 Md€. C’est, selon le communiqué de presse, l’excédent mensuel le plus élevé depuis plus d’un an, soit 19 % de plus qu’en octobre 2024. Il s’explique par un bond de 7 % des exportations par rapport à septembre, au niveau record de 20,7 Md€, face à une moindre progression des importations de 4 % à 15,4 Md€, les prix constituant le principal facteur de hausse. Ainsi, « la croissance des exportations a continué d’être principalement tirée par les prix élevés des produits transformés à base de cacao et du café », est-il commenté. Ces boissons, en cumul depuis le début de l’année, se situent à 27 % au-dessus de leur niveau de 2024. Le cumul des confiseries (+14 %) et celui des produits laitiers (+6 %) sont aussi plus élevés du fait des prix. Du côté des importations, le cumul des viandes bovines est 28 % au-dessus de celui de 2024, sous l’effet conjugué d’une hausse des volumes (+17 %) et des prix (+9 %).

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Dans un contexte d’inquiétudes nourries par l’épizootie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), le président du Salon de l’agriculture Jérôme Despey a fait paraître une tribune, le 20 décembre sur le site de La Tribune dimanche, dans laquelle il martèle que l’évènement «aura bien lieu». Et d’appuyer : «Le Salon ouvrira ses portes le 21 février prochain et les refermera le 1er mars. Quoi qu’il arrive». Insistant sur le rôle du Sia pour «créer du lien entre celles et ceux qui font l’agriculture et la société», M. Despey estime que «le Salon est nécessaire», «aujourd’hui plus que jamais». Concernant la présence de bovins au salon de la Porte de Versailles, «à ce stade, personne ne peut répondre de façon définitive», note le responsable. «Prétendre le contraire serait irresponsable». Le président du Sia souligne que «nous respecterons strictement les consignes sanitaires et vétérinaires. Sans exception». Par ailleurs, M. Despey indique que ses équipes travaillent sur «une opération de solidarité» avec les éleveurs. Ces derniers mois, les maladies animales ont perturbé le déroulement des deux principaux salons professionnels de l’élevage, le Space de Rennes et le Sommet de l’élevage de Cournon, réduisant le nombre d’animaux présents. Source Agra

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Un décret du ministère de la santé, publié au Journal officiel (JO) le 24 décembre, met à jour la liste des composés per- et poly-fluoroalkylés (PFAS) à inclure dans le contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, lequel est organisé par les Agences régionales de santé. Le décret liste les 20 PFAS soumis à surveillance obligatoire dans l’eau du robinet à partir du 12 janvier 2026, conformément à la directive UE 2020/2184. Surtout, il ajoute la recherche de l’acide trifluoroacétique (TFA) dans le contrôle sanitaire à partir du 1er janvier 2027. Le TFA est un métabolite de pesticide souvent issu de la dégradation de l’herbicide flufénacet, mais qui peut aussi être d’origine industrielle. Début décembre, l’Anses avait quantifié la présence de RFA dans 92% des échantillons d’eau potable. Quelques semaines plus tôt, dans un avis présenté le 21 octobre, l’agence sanitaire avait recommandé d’intégrer le TFA dans la «surveillance pérenne» des eaux. Par ailleurs, le décret ajoute la recherche de l’acide 6 : 2 fluorotélomersulfonique (ou 6 : 2 FTSA) à partir du 1er janvier 2027. Toutefois, ce sulfonate de fluorotélomère n’aurait pas de lien avec les pesticides. D’après l’Anses, il est «essentiellement utilisé comme surfactant», mais il pourrait aussi «être un produit de dégradation de composés utilisés dans les mousses anti-incendie». Source Agra

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Les ministres Annie Genevard (agriculture) et Philippe Baptiste (recherche) ont annoncé le 24 décembre «l’intensification de l’accompagnement par l’État» de la recherche sur la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), sans toutefois chiffrer d’enveloppe. Quatre axes «peuvent être approfondis rapidement», selon un communiqué, et ont été évoqués lors d’une réunion le 22 décembre avec des chercheurs d’organismes publics (Cirad, Inrae, Anses, ENVT). Le premier porte la surveillance et la vaccination : l’exécutif compte renforcer les recherches en cours au Cirad et dans des «laboratoires privés» pour «aboutir au développement de nouveaux vaccins permettant de mieux tracer le développement de l’immunité dans le sang de l’animal». Les chercheurs sont aussi appelés à «fiabiliser des tests de détection de la maladie dans le sang des animaux», alors que les analyses sanguines actuelles ne détectent pas toujours la DNC. Le deuxième axe vise à «renforcer les activités de diagnostic du laboratoire national de référence» (LNR), rôle joué par le Cirad pour cette maladie. Les deux derniers axes de recherche portent sur les vecteurs de la DNC (taons et stomoxes) et sur la modélisation, sachant que «aucun modèle épidémio-économique n’existe pour la DNC dans le contexte d’Europe de l’Ouest». Source Agra

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Emmanuel Macron a reçu mardi 23 décembre à l’Élysée les syndicats agricoles pour parler de l’accord UE-Mercosur, auquel ils sont opposés, avec en toile de fond l’inquiétude autour de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) illustrée par des blocages routiers qui persistent sur le terrain. Selon l’AFP, les syndicats disent avoir par ailleurs rappelé au chef de l’État «l’extrême tension» et la «colère» du monde agricole et que des réponses étaient attendues «dès les premiers jours de janvier» sur le Mercosur, mais aussi sur les crises sanitaires, au premier rang desquelles la DNC et l’influenza aviaire. «Sur le traité du Mercosur, la position de la France est ferme», a affirmé de son côté le Premier ministre Sébastien Lecornu, après le rendez-vous des syndicats agricoles à l’Élysée. «Aucun accord ne sera accepté s’il fragilise nos filières ou impose une concurrence déloyale. Le texte a évolué, mais le compte n’y est toujours pas», a ajouté M. Lecornu, qui doit à nouveau rencontrer les syndicats agricoles le 5 janvier. Source Agra

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Après l’échec de la CMP sur le projet de loi de finances pour 2026 (PLF), le Parlement a adopté le 23 décembre la loi spéciale qui permet la continuité de l’action de l’État dans l’attente de l’adoption d’un budget pour 2026. Sébastien Lecornu a fixé l’objectif de doter la France d’un budget en janvier et d’un déficit public «réduit à moins de 5 % du PIB». Le Premier ministre a indiqué vouloir «tenter de faire converger – y compris pendant les fêtes – tous les groupes politiques» autour de cinq thèmes. Parmi eux se trouve, «en premier lieu, évidemment, l’agriculture», a-t-il souligné, car «l’ensemble des dispositifs d’aide aux secteurs agricole et viticole sont dans le budget». Les autres thèmes : le financement des collectivités locales, le logement, l’Outre-Mer et la jeunesse (investissements dans la recherche et la formation). Le locataire de Matignon a enfin esquissé le programme législatif du gouvernement pour 2026. Aucun texte spécifiquement agricole porté par le gouvernement n’est en vue. Le secteur n’est concerné, à la marge, que par deux chantiers : «l’adoption d’une stratégie énergétique claire et souveraine» (programmation pluriannuelle de l’énergie) et la création d’une «allocation sociale unique». Source Agra

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