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L’Ademe, agence de la transition écologique, vient de publier un observatoire national des installations agrivoltaïques. Se présentant sous la forme d’une carte interactive, l’outil indique notamment leur localisation, année de mise en service, puissance installée, type de production agricole et de structure photovoltaïque. Toutes les régions métropolitaines sont équipées, avec en tête la Nouvelle-Aquitaine (53 installations), l’Occitanie (45), suivies à égalité de l’Auvergne-Rhône-Alpes (21), Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur, auxquelles s’ajoute entre autres La Réunion (10). L’observatoire recense 196 unités, dont 140 unités en exploitation, 18 en construction et 38 au stade de l’autorisation. Seules trois installations correspondent au décret du 8 avril 2024, l’écrasante majorité (puissance totale : 2,16 GW) ayant eu un feu vert avant les textes de la loi Aper. Parmi les productions agricoles concernées, les cultures spécialisées figurent en tête (93), au coude-à-coude avec l’élevage (86) ; les grandes cultures (16) sont loin derrière. Une plus vaste étude est « en cours », sur quelque 1 600 projets agrivoltaïques dans cinq régions, avait indiqué le 16 juin Rachel Baudry (Ademe) au colloque de France Agrivoltaïsme. « Quand on extrapole à l’échelle nationale, on pense qu’il y a aujourd’hui entre 2 000 et 3 000 projets dans les cartons », selon elle.

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Face à des approvisionnements en forte baisse, l’abattoir public de Limoges (Haute-Vienne) a cessé « l’abattage des espèces ovine et caprine » le 30 juin, d’après un courrier consulté par nos confrères Le Populaire du centre. L’outil avait déjà été amené à « diminuer le nombre de jours » d’ouverture, avant de « finir sur un abattage d’une quarantaine d’agneaux » tous les 15 jours, contre « 300 auparavant », retrace Bernard Thalamy, vice-président de Limoges Métropole en charge de l’abattoir, interrogé par France 3 Nouvelle-Aquitaine. L’abattoir, qui avait déjà arrêté son activité porcine en 2023, ne traitera plus que des bovins. Les éleveurs ovins usagers de l’abattoir – essentiellement en circuits courts – sont redirigés vers Bessines-sur-Gartempe et Bellac, au nord, ainsi que vers Lubersac (Corrèze), au sud. Avec 232 000 ovins en 2023 (dont 149 000 brebis allaitantes), la Haute-Vienne est le premier département français en ovins viande.

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Selon une étude publiée par le réseau coopératif Innoval (génétique), les éleveurs laitiers sont 75 % à déclarer se prélever moins de 2 000 €/mois (par UTH, unité de travail humain) dont 45 % moins de 1 500 €/mois. Cette enquête titrée Organiser le travail pour mieux en vivre, à laquelle ont pris part plus de 1720 répondants éleveurs bovins laitiers, allaitants et caprins (dont 50% spécialisés en bovins laitiers) début 2025, montre aussi que 25 % déclarent se prélever plus de 2 000 € dont 5 % plus de 3 000 €. Ceux ayant une autre activité d’élevage sur l’exploitation déclarent des revenus plus élevés tandis que les éleveurs allaitants sont plus représentés dans les prélèvements inférieurs à 1 500 €. La fluctuation des cours des produits et la hausse des charges sont identifiées comme les premiers facteurs d’incertitude pour 86 % des répondants. Les aléas apparaissent comme le second défi, notamment les aléas climatiques pour 57 % des répondants. « Ce chiffre a plus que doublé en deux ans (cité par 26 % des répondants en 2023), signe d’une prise de conscience forte de la part des éleveurs, en première ligne face au dérèglement climatique », commentent les auteurs.

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« Faute de mises en place suffisantes » à l’automne dernier, « les abattages de veaux étaient en forte chute aux Pays-Bas en début d’année », rapporte l’Idele dans son bulletin Tendances du 23 juin. Au premier trimestre, la production du n°1 européen s’est effondrée de 19 % en têtes (à 293 000 veaux) et de 22 % en tonnages (à 43 000 téc). Outre la décapitalisation qui affecte toute l’UE, la Hollande a été particulièrement touchée par l’épidémie de FCO-3. Sans oublier les effets du plan gouvernemental de réduction de la production (rachat d’élevages), « avec environ 200 dossiers engagés pour le veau ». L’institut technique constate une situation « similaire chez les principaux producteurs » en UE, avec des baisses toutefois moins prononcées (-6 % en Italie, -7 % en Belgique, en têtes). En France, n°2 européen, les abattages des cinq premiers mois ont perdu 8 % en têtes et 7 % en téc en un an. Particularité française : alors que les cotations augmentent ou stagnent chez nos voisins, les cours hexagonaux « poursuivaient leur baisse saisonnière », probablement en raison de la relative résistance de la production et de la baisse de la consommation. Toutefois, « le veau français restait le mieux valorisé », note l’Idele (+73 ct€/kg de carcasse par rapport aux Pays-Bas).

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À l’occasion de la réunion de la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation (CCAN) le 3 juillet, l’Insee a publié ses chiffres consolidés pour l’année 2024, marquée par un dégonflement des charges, le reflux des prix agricoles, de mauvaises récoltes en céréales et viticulture, ainsi que des problèmes sanitaires en élevage de ruminants. L’Institut enregistre une baisse de 11,7 % en euros courants de l’équivalent agricole du PIB (valeur ajoutée brute au coût des facteurs), contre 5,4 % attendu en décembre selon la parution des comptes prévisionnels. Il s’agit du deuxième repli après celui de 4,8 % en 2023, qui font suite à une hausse de 12,3 % en 2022. Cette forte correction par rapport au prévisionnel est liée à une détente moins nette que prévu des charges. Les consommations intermédiaires sont en diminution de 4,7 %, grâce à la baisse des prix (-7,7 %), après une hausse massive deux années plus tôt (+20 %). C’est particulièrement vrai pour le prix des engrais et amendements (-30,9 %), qui permet aux volumes de remonter (+11 %). La contraction du «PIB agricole» s’explique par un double mouvement de retombée des prix (-3,8 %) et des volumes (-5,2 %). Ce sont surtout les productions végétales qui fléchissent (-15,7 %), par une chute à la fois des cours (-6,4 %) et des quantités (-10 %). Les productions de vin (-28,7 % en valeur) et de céréales (-26,3 %) sont particulièrement touchées. Source Agra

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Les préfètes de Savoie et de Haute-Savoie ont annoncé, le 2 juillet, la levée de l’obligation de pasteuriser le lait dans la zone réglementée autour du foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) détecté dans un élevage bovin le 29 juin. Un nouvel arrêté est paru le 2 juillet qui abroge l’ancien du 29 juin. Le nouveau texte ne contient plus l’article interdisant les mouvements de lait cru, une disposition qui avait été dénoncée par la FDSEA des Savoie, car elle pénalisait la production de fromages AOP. Alors que la DNC n’est pas transmissible à l’homme, «la littérature scientifique confirme que la pasteurisation n’est pas nécessaire pour le lait pour les produits à destination de la consommation» humaine, expliquent les pouvoirs publics. Le nouvel arrêté instaure également la possibilité d’une dérogation de déplacement des animaux pour abattage. Par ailleurs, «l’Union européenne dispose d’une banque vaccinale, que la France a décidé de solliciter pour réserver des doses», ont indiqué les autorités. Trois autres suspicions de la maladie sont en cours d’analyse : une dans l’Ain et deux en Savoie –  «deux situations sous observation dont une qui va faire l’objet d’une euthanasie», selon la préfète Vanina Nicoli. Source Agra

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En marge d’un déplacement à Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron), consacré aux 100 ans du fromage AOP, le 3 juillet, Emmanuel Macron a dit vouloir empêcher l’implantation du loup «là où il y a du pastoralisme». «On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres», a ajouté le chef de l’État. «Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage». Le statut de protection du prédateur vient d’être abaissé dans la Convention de Berne et dans la directive européenne Habitats, ouvrant la porte à une gestion plus souple. Un travail est en cours au sein du Groupe national loup pour explorer les conséquences de ce changement juridique dans le droit français. Selon l’AFP, le président de la République a jugé «vraisemblable qu’il faille une loi» pour parvenir à ses fins. «Il faut passer de la parole aux actes», a exhorté le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, réagissant dans un message envoyé à la presse. Et d’appeler à commencer par «lever la décision de restreindre l’envoi de la louveterie», dans un contexte de forte hausse des attaques et des prélèvements de loups début 2025. Source Agra

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Dans le cadre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État «fournit gratuitement» aux éleveurs, jusqu’au 31 décembre, près de 1,7 million de doses contre le sérotype 1 et 7 millions de doses contre le sérotype 8, d’après un arrêté paru au Journal officiel le 2 juillet. Une commande déjà annoncée en avril. Présente en Espagne, la FCO-1 n’a pas encore atteint la France ; les bovins et ovins pourront être vaccinés dans les départements pyrénéens pour «former un cordon sanitaire» et empêcher l’introduction de la maladie, selon le site internet du ministère de l’agriculture. Quant au vaccin contre la FCO-8, il vise à «protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024». Par ailleurs, l’arrêté publié le 2 juillet prévoit que l’État prenne en charge les analyses de «dépistage» de la FCO commandées par les préfets (en plus des tests de confirmation, déjà financés). Entre le 1er juin (date du début de la campagne 2025-2026) et le 26 juin, 5 foyers de FCO-3 et 30 foyers de FCO-8 ont été recensés en France. En 2024-2025, l’Hexagone a subi une épizootie d’ampleur (plus de 10 800 cas de FCO-3 et de 17 000 cas de FCO-8), marquée notamment par l’arrivée du sérotype 3. Source Agra

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La proposition de loi Entraves des sénateurs Duplomb et Menonville a passé sans encombre le cap du Sénat le 2 juillet, obtenant un large soutien avant un ultime vote prévu à l’Assemblée nationale mardi 8 juillet. Le texte, passé le 30 juin par une commission mixte paritaire (CMP) qui avait permis l’écriture d’un texte de compromis entre députés et sénateurs, a été adopté à 232 voix contre 103 à la chambre haute. Le sénateur écologiste Daniel Salmon a ainsi fustigé un vote qui permettra de «détruire notre environnement et notre santé, tout cela pour répondre aux exigences de profits de quelques-uns». La gauche a promis un recours au Conseil constitutionnel en cas d’adoption définitive. Le co-auteur du texte Franck Menonville (UDI, centre) a salué «un grand jour pour notre agriculture et nos agriculteurs», avec une loi qui «allège les contraintes qui les asphyxient au quotidien». Il reste donc une étape avant la fin du cheminement parlementaire de cette proposition de loi : le vote final de l’Assemblée nationale, prévu le 8 juillet. Même si l’hémicycle du Palais Bourbon réserve plus de surprises que la Haute assemblée, une nette majorité semble néanmoins se dégager sur ce texte commun, soutenu durant la CMP par les représentants de l’ensemble du bloc central et du Rassemblement national. Source Agra

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A l’approche de la présentation du texte de l’accord de libre-échange UE/Mercosur aux Etats membres, des organisations agricoles de diverses sensibilités ont signé, le 2 juillet, une déclaration conjointe appelant les colégislateurs européens (Conseil de l’UE et Parlement européen) à s’opposer au traité commercial. Pour le Copa-Cogeca, le CEJA, Via Campesina et EFFAT (travailleurs agricoles), l’accord, dans sa forme actuelle, engendrerait «des dommages irréversibles» aux secteurs agricoles vulnérables et «porterait gravement atteinte aux principes de souveraineté alimentaire». Elles ajoutent que les contingents tarifaires prévus pour les filières sensibles ne constituent pas une protection suffisante et que dans le contexte géopolitique complexe, le traité renforcerait les dépendances de l’UE en matière alimentaire. Elles rappellent, en outre, que les manifestations agricoles du début d’année 2024 «ont envoyé un message clair et sans équivoque» pour mettre fin aux négociations et que leur reprise (puis conclusion) constituait «un inquiétant mépris pour l’opposition publique et sectorielle largement répandue dans de nombreux États membres». Source Agra

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