Mot-clé : Chine

National | Par La rédaction

Chine : la longue marche vers l’autosuffisance

Pour asseoir son hégémonie sur la scène internationale, la Chine vise l’autosuffisance alimentaire. L’accroissement des capacités de production des filières animales se fait dans la douleur. Des fermes géantes supplantent les petits producteurs de bovins et de porcs. Mais la conjoncture économique contrarie leur essor. De nombreuses sociétés laitières sont déficitaires. Sur de nombreux marchés agricoles, la Chine est le premier pays importateur au monde de commodités. L’an passé, elle…


Par eva dz

Viande porcine : Pékin ouvre une enquête antidumping sur les importations de l’UE

Le ministère chinois du Commerce a ouvert, le 17 juin, une enquête antidumping sur les importations de viande de porc et les sous-produits porcins originaires de l’UE. Ce communiqué intervient quelques jours après l’annonce de l’UE le 12 juin, d’imposer provisoirement, à compter du 4 juillet, des droits compensateurs sur les véhicules électriques à batterie en provenance de Chine.

Dans ce dossier, Pékin avait déjà menacé l’UE de contremesures sur certains secteurs ciblés – dont l’agriculture – si des sanctions étaient appliquées. Jean-Paul Bigard, président du groupe Bigard, avait d’ailleurs alerté de cette possibilité lors de son audition par la commission d’enquête sur la souveraineté alimentaire à l’Assemblée nationale le 30 mai. Concrètement, l’empire du Milieu précise que «cette enquête a été ouverte à la demande de l’industrie nationale» et que les autorités ont considéré que «la demande remplissait les conditions d’ouverture d’une enquête antidumping». Elle devrait durer un an, jusqu’au 17 juin 2025, avec une possibilité de prolongation de six mois dans des circonstances particulières, et concernera la période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023. L’enquête sur les dommages à l’industrie concernera, elle, la période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023.

La rédaction


Par eva dz

Nutrition animale : Bruxelles ouvre une procédure antidumping sur les importations chinoises de lysine

Dans un avis publié au Journal officiel de l’UE le 23 mai, la Commission européenne annonce l’ouverture d’une procédure antidumping concernant les importations de lysine, acide aminé utilisé comme complément alimentaire dans la nutrition animale, originaire de Chine. Bruxelles justifie l’ouverture de cette enquête en raison de l’existence de distorsions significatives affectant les prix, les coûts et des éléments provenant de l’industrie européenne mettant en évidence des pratiques anticoncurrentielles par des producteurs chinois. L’enquête portera sur la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023, et sera menée dans un délai d’un an ou au plus tard quatorze mois après la publication de l’avis. L’ouverture de cette procédure fait suite à une plainte déposée le 8 avril par Metabolic Explorer (MetEx), entreprise française qui est la seule dans l’UE à produire de la lysine sur son site d’Amiens. Metex est par ailleurs à la recherche d’un repreneur en raison de difficultés économiques imputées par la société au dumping exercé par les producteurs chinois.

La rédaction


Par La rédaction

Porc : les importations chinoises de viande porcine divisées par deux début 2024

Entre le ralentissement économique et la reprise de la production locale, les importations chinoises de viande de porc se sont effondrées de 53% sur un an au premier trimestre 2024 (à 250 000 t), selon le Bureau national des statistiques chinois. En revanche, les achats de coproduits, à 290 000 t sur la période, montrent «plutôt une stabilité», comme le note le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ), qui cite les chiffres des autorités chinoises dans son bulletin hebdomadaire du 29 avril. En 2023, l’Empire du milieu a absorbé environ 17% des exportations françaises de porc, soit moins de 120 000 t (viande et coproduits confondus), d’après le Marché du porc breton (MPB).


Par eva dz

Promotion agricole de l’UE : offensive diplomatique de Wojciechowski en Chine

Le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, se rend en Chine du 21 au 26 avril, accompagné d’une délégation composée d’environ 70 hauts représentants d’entreprises du secteur agroalimentaire de l’UE, issus principalement des boissons, des confiseries, des produits laitiers et du fromage, des fruits et légumes, de la viande et de l’huile d’olive. Pour la Commission européenne, l’objectif de ce voyage est de faciliter les exportations européennes de produits agricoles et de boissons vers la Chine et d’étendre leur présence sur ce marché, troisième marché d’exportation agroalimentaire de l’UE.

Parmi les participants français, figurent notamment Carambar, la Cooperl, la Fict (charcutiers industriels) ou encore Pernod Ricard. L’exécutif européen annonce que ce voyage se déroulera en deux temps, avec une première partie consacrée à des événements de représentation (du 22 au 24 avril), avant des rencontres diplomatiques avec les ministres chinois de l’Agriculture et du Commerce, le chef de l’administration générale des Douanes ou encore le commissaire de l’Agence nationale chinoise de la propriété intellectuelle.

La rédaction


National | Par Didier Bouville

Marchés agricoles : effets contradictoires du Coronavirus

«La crise sanitaire liée au coronavirus accentue les déséquilibres sur les marchés agricoles», selon Michel Portier, directeur général d’Agritel. Suite à la politique très volontariste de la Chine à reconstituer son cheptel décimé de 40 % par la peste porcine ces deux dernières années, les cours du porc se sont repliés en ce début d’année.Mais une nouvelle hausse des cours se profile. En effet, avec la propagation du coronavirus, les…


National | Par Didier Bouville

Porc : les exportations vers la Chine pourraient «atteindre les 150 000 tonnes»

Les exportations françaises de viande de porc à destination de la Chine devraient, «au rythme actuel», atteindre «les 150 000 tonnes cette année», indique Guillaume Roué, président de l’interprofession nationale porcine (Inaporc) dans un article du Figaro le 19 août.«Habituellement, nous exportons 100 000 à 110 000 tonnes de viande par an vers la Chine», ajoute-t-il également. Les exportations françaises de porc vers la Chine auraient «bondi de 20 %…