National | Par La rédaction
Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !
La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l’élevage.

Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la Fédération nationale bovine et la Fédération nationale des producteurs de lait demandent à l’Etat et aux parlementaires d’agir. Parmi les sujets que les deux associations spécialisées mettent en avant eux : la demande d’un recours terrain opérationnel dans le cadre de l’assurance prairies et le relèvement des seuils applicables à la réglementation ICPE pour les bovins.
« Nous demandons maintenant à l’État et aux parlementaires de prendre leurs responsabilités et d’engager rapidement les mesures législatives et réglementaires permettant de conclure les promesses faites aux éleveurs depuis le Plan élevage », ont-elles relayé. « L’examen de la Proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ne semble pas être une priorité pour le gouvernement », déplorent-elles. « Cela illustre donc bien que le changement de logiciel n’est toujours pas une réalité ! ».
« Libérer le potentiel de production de l’élevage bovin français, qui est parmi les plus durables au monde, ne doit plus seulement être une priorité affichée, mais est bel et bien une urgence, avec obligation de résultat ! C’est en ce sens que nos réseaux se mobilisent ! », ont ajouté la FNB et la FNPL.
La mobilisation concernera aussi les indemnisations des pertes liées aux maladies FCO 3, 8 et MHE. Ces maladies ont aujourd’hui un impact évident sur la production, les difficultés pour les élevages touchés sont nombreuses et très concrètes. La FNB et la FNPL rappelle l’urgence de « continuer à apporter des réponses : l’indemnisation des veaux morts nés, des pertes indirectes, le manque de vaccins… Il nous faut une stratégie claire, car les maladies n’attendent pas pour amputer les troupeaux ». Appelant les pouvoirs publics à ne plus hésiter car « dans les fermes, les éleveuses et les éleveurs n’ont pas la possibilité de jouer la montre. Leur activité et la production française en dépendent ! ».
La rédaction