National | Par Didier Bouville

Mildiou : une découverte de l’Inrae pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements

Des chercheurs de l’Inrae, du CNRS et de l’université Paris-Saclay ont identifié, pour la première fois, le groupe de gènes impliqué dans la reproduction sexuée du mildiou de la vigne, annonce l’Inrae dans un communiqué le 17 août.

Les résultats de ces travaux sont parus le 14 août dans la revue Current biology. D’après le communiqué, cette «avancée majeure» pourrait «ouvrir une voie pour lutter contre le mildiou de la vigne par la perturbation de sa reproduction sexuée». Les scientifiques ont identifié l’emplacement des gènes déterminant le type sexuel du mildiou de la vigne. Ils ont aussi découvert qu’un des types sexuels est homozygote et l’autre hétérozygote, à la manière du système XY des mammifères.

A partir de ces résultats, les chercheurs espèrent «mettre au point un procédé permettant de perturber la phase sexuée» du cycle du mildiou, par exemple en «saturant le milieu avec les hormones spécifiques de la reconnaissance des types sexuels». Cette opération permettrait de «diminuer l’intensité des épidémies de l’année suivante». Pseudo-champignon de la division des Oomycètes, le mildiou est l’une des principales maladies de la vigne. Il s’attaque aussi à de nombreuses autres cultures (fruits et légumes, grandes cultures).

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