National | Par Didier Bouville
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Si la FNSEA salue « les réponses structurelles importantes » annoncées par Manuel Valls le 17 février, notamment la baisse des charges sociales et le travail sur l’harmonisation des normes, elle n’oublie pas que « les agriculteurs français attendent aussi des réponses sur les prix de leurs produits », écrit-elle dans un communiqué diffusé le 18 février suite à son conseil d’administration.
La FNSEA entend maintenir la pression à trois niveaux : au niveau des négociations commerciales (qui prennent fin le 29 février) en organisant des rencontres locales entre producteurs, transformateurs et distributeurs, au niveau européen avec des demandes sur l’étiquetage de l’origine de la viande dans les produits transformés et sur l’indemnisation de l’embargo russe, et au niveau français.
Sur ce dernier point, l’organisation attend des responsables politiques des positions claires : alors que le Salon de l’agriculture doit ouvrir ses portes le 27 février, la FNSEA refuse ainsi qu’il « se transforme une nouvelle fois en concours de beauté politique ».
Un questionnaire va donc être envoyé aux différents partis politiques pour qu’ils précisent leurs positions sur l’avenir de l’agriculture française, demandant par exemple leur opinion vis-à-vis de l’étiquetage d’origine de la viande, leurs propositions en matière d’outils de gestion des risques, ou encore leurs solutions face à la prolifération des grands prédateurs, la remise en cause des projets d’irrigation, l’application impossible du compte pénibilité dans les TPE ou encore l’artificialisation des terres agricoles.
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