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La 8e édition du Forum mondial de la robotique agricole World FIRA 2024 se déroule du 6 au 8 février, sur le campus de l’agrobiopôle à Auzeville-Tolosane, près de Toulouse. 2 500 participants et 70 exposants sont attendus.

En huit éditions, le World FIRA s’est imposé comme la référence mondiale des salons de robotique agricole. Chaque année, il attire des milliers de participants en dévoilant les dernières technologies du secteur. Et cette 8ème édition n’échappe pas à la règle. Cette année, le forum accueille 2?500 curieux venus de 60 pays, 1?000 agriculteurs, 70 exposants et 25 robots – prototypes ou déjà commercialisés – en démonstration en plein champ.

 

Un marché en pleine expansion

En France, la robotique agricole progresse d’année en année. En 2023, l’observatoire des usages numériques en agriculture a décompté près de 600 robots en activité dans la production végétale (contre 100 en 2018) répartis en 25 modèles. «Entre 2018 et 2023, la présence de la robotique agricole dans les champs a progressé de 80 %», détaille Marie-Flore Doutreleau.

Le secteur viticole est celui qui utilise le plus la robotique avec 280 robots pour le désherbage ou le travail du sol. Les robots agricoles développés pour la vigne ont d’ailleurs représenté la majorité des démonstrations en plein champ, avec 9 robots sur les 25 exposés.

Le maraîchage arrive en deuxième position avec 250 robots pour le désherbage, le semis ou le travail du sol, ce qui représente 42 % de part de marché. Les grandes cultures et le secteur céréalier sont légèrement plus en retrait, mais demeurent des marchés en fort développement.

Et la France n’est pas le seul pays à s’intéresser de plus en plus à la robotique, le marché mondial est en pleine expansion, et pourrait peser près de 40,1 milliards de dollars d’ici quatre ans, selon le site Researchandmarkets.com.

Mallory Bouron

Petit éolien : une voie nouvelle dans les énergies renouvelables

Déjà équipé de panneaux photovoltaïques, d’un chauffe-eau solaire et d’un chauffage par géothermie pour son habitation de Camjac (Aveyron), Robert Albouy s’est doté en avril 2012 d’une « petite éolienne » de 12 KW, haute de plus de 18 mètres. Ce jeune retraité agricole a souhaité ainsi « terminer la boucle » dans un domaine des énergies renouvelables qu’il pratique avec passion et compétence. L’électricité générée par le vent est pour l’auto-consommation et redistribuée…

CUMA Energie Innovation : presse à huile et autonomie énergétique

La presse à huile de la CUMA Départementale Energie Innovation existe en Aveyron depuis 2003. L’appareil mobile permet d’extraire l’huile de colza ou de tournesol avec un processus de pressage à froid. L’huile est utilisée comme bio-carburant pour les tracteurs. Le tourteau, résidu solide obtenu après extraction de l’huile des graines, alimente en partie les animaux. Claude Galibert, éleveur installé à Luc-La Primaube près de Rodez, est responsable de cette…

Affiche Sodexo : réaction de la FDSEA de l’Aveyron

La FNSEA a vivement réagi à une campagne de communication de l’entreprise de restauration collective Sodexo alertant les consommateurs sur l’impact de l’élevage intensif sur l’environnement, …et les inciter indirectement à manger un peu moins de viande. L’affiche a été retirée avec les excuses de Sodexo, suite à la réaction de la FNSEA. Dominique Fayel, président de la FDSEA de l’Aveyron et secrétaire général-adjoint de la Fédération Nationale Bovine, réagit…

BPREA : une formation en duo avec l’ADPSA

Les formations en alternance dispensées par l’ADPSA de l’Aveyron sur deux ans débouchent notamment sur un BPREA. Elles associent une partie de pratique en entreprise (exploitation agricole) et un enseignement théorique sous le contrôle d’une équipe pédagogique qualifiée. Reportage à Prades-de-Salars sur une exploitation ovins lait. Jean-Michel Gal a été durant deux ans le maître de stage de Marie Fabre, 21 ans, qui a l’ambition de s’installer comme agricultrice après…

Analyses laitières : visite guidée au LIAL

Le Laboratoire Interprofessionnel d’Analyses Laitières du Massif-Central (LIAL) d’Aurillac analyse près de 2 000 échantillons de lait cru chaque jour collectés chez 7 000 producteurs de dix départements. L’une de ses missions concerne les analyses de paiement du lait à la qualité qui hisse très haut les normes de qualité sanitaire laitière.Jean-Vincent Gauzentes, directeur, explique les principales étapes d’analyse des échantillons, comme la détermination des taux de matières grasse et…

CUMA de Villecomtal : pressage et enrubannage tout terrain !

Le service complet presse-enrubanneuse de la CUMA de Villecomtal créé en 2007, rassemble quarante adhérents sur une importante zone géographique marquée par un relief varié et accidenté. Nicolas Mouysset, jeune agriculteur installé à Rodelle, est responsable du service. Il explique le choix de la machine adapté au parcellaire, le coût du service et sa possible évolution dans l’avenir.

Gène culard : les travaux du GID Lacaune

De nouvelles méthodes de sélection basées sur la génomique sont mises en application dans le schéma Lacaune viande suivi par le GID Lacaune (Gènes Innovation Diffusion) basé à Roquefort. Son directeur, Didier Grasset, explique la finalité de la méthode. Elle vise à valoriser les carcasses ovines afin de mieux rentabiliser le travail des éleveurs grâce à l’introduction du gène culard développant les qualités bouchères de l’animal.

CUMA de Baraqueville : épandage et rampe à pendillard

La CUMA cantonale de Baraqueville est équipée d’une tonne à lisier dotée d’une rampe à pendillard permettant un épandage qualitatif, combinant efficacité et respect de l’environnement (réduction des odeurs). Philippe Rech, producteur bovins lait, porcs et veau d’Aveyon et du Ségala installé à Cabanès, résume l’objectif de ce service dont il a la responsabilité.

Orage de grêle sur des céréales du Ségala

L’épisode orageux qui s’est produit vendredi 4 mai 2012 en fin d’après-midi a notamment malmené des parcelles de céréales de la région du Ségala dans le département de l’Aveyron. Une parcelle d’orge de Maxime Rigal, producteur laitier à Manhac, a été touchée.Par ailleurs, le vignoble d’Estaing a lui aussi subi d’importants dégâts.Lire dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 10 mai 2012.

La désileuse de la CUMA de Biquefarre

Le service désileuse de la CUMA de Biquefarre rassemble huit adhérents et emploie un salarié à mi-temps. Il distribue rapidement et avec précision les rations alimentaires destinées aux animaux. Il contribue a diminuer de façon significative l’astreinte au travail. Son responsable Emmanuel Ginestet, producteur laitier à Goutrens, en explique le fonctionnement.