Mot-clé : Lait

Par eva dz

Lait : les industriels espèrent maintenir des tarifs «stables» pour 2025

«Si nous arrivons à une stabilisation de nos tarifs, ce sera une bonne chose», a expliqué le président-directeur général de la Fnil (laiteries privées) François-Xavier Huard, lors d’une conférence de presse du 24 septembre. «Pour l’instant, certains distributeurs nous parlent de baisse de 5%, mais on ne reviendra pas aux prix d’avant-Covid», a-t-il indiqué. «La demande en produits laitiers est forte et la tendance est à la baisse de la collecte. Il y a aussi le sujet du maintien du cheptel et du renouvellement des générations», poursuit-il, mettant en garde contre ceux qui voudraient «repartir dans une guerre des prix». «Au plus fort de l’inflation, certains produits laitiers ont augmenté de 15 à 20%», précise le p.-d.g. de la Fnil. Cette forte hausse des prix a occasionné des «arbitrages» entre les catégories de produits, mais «globalement pas de déconsommation», observe-t-il.

Concernant le contexte législatif, la Fnil appelle à la «stabilité». «Nous n’avons pas besoin d’une énième loi Egalim, mais plutôt de faire respecter les lois existantes. La question des centrales d’achat européennes n’est pas réglée», explique-t-il. Le 23 septembre, Aura Retail, l’alliance à l’achat d’Intermarché-Netto, Auchan et Casino, a annoncé rejoindre les centrales d’achat européennes Epic et Everest.

La rédaction


Par eva dz

Lait : Sodiaal lance sa plateforme «Transitions» pour financer la «durabilité»

Sodiaal (20% de la collecte de lait en France) lance la plateforme «Sodiaal Transitions» pour financer la «transition environnementale et sociale de la filière laitière», dont la décarbonation, a annoncé la coopérative laitière à l’occasion d’une conférence de presse, le 19 septembre au Space à Rennes. «Notre grande préoccupation est d’intégrer la durabilité dans notre chaîne de valeur. Notre première stratégie est tarifaire, lors des négociations commerciales avec nos clients. En second lieu, nous avons désormais un outil dédié», a expliqué le directeur des relations extérieures et du développement durable de Sodiaal, Frédéric Chausson. «Nos clients cherchent à agir sur la durabilité, mais ils ne savent pas comment faire. Nous leur apportons une solution», poursuit-il. La plateforme propose un ensemble de services (financement de diagnostics carbone, d’additifs, de méthaniseurs, de plantation de haies…) que les financeurs pourront valoriser dans leur empreinte carbone (scope 3, émissions indirectes). La coopérative pourra aller jusqu’à «allouer des litrages plus bas carbone que la moyenne de Sodiaal» (0,92kg équivalent CO2 /litre de lait) à ses clients, précise Frédéric Chausson.

Sodiaal espère signer «une dizaine de contrats» d’ici un an. L’initiative s’inscrit dans la continuité du lancement de la «prime durabilité», annoncée en février. Plus de 3000 éleveurs en ont bénéficié depuis avril (jusqu’à 5 euros/1000l).

La rédaction


Par eva dz

Lait : l’indicateur de prix de revient publié par le Cniel, en hausse de 14%

Les indicateurs de coût de production et de prix de revient portant sur l’année 2023, publiés récemment par le Cniel (interprofession laitière), sont en hausse. Pour une exploitation bovin lait de plaine en conventionnel, le coût de production s’élève en moyenne à 615€/1000l et son prix de revient à 485€/1000l soit une hausse de 14% par rapport à 2022. Pour les exploitations conventionnelles de montagne, ils sont de 762€/1000l et 571€/1000l (+12%). Concernant les exploitations en lait bio de plaine, ils sont de 787€/1000l et 554€/1000l (+7%) et, pour les exploitations bio de montagne, ils sont de 946€/1000l et 682€/1000l (+8%). Les éleveurs demandaient une mise à jour rapide de l’indicateur, calculé par l’Idele selon une méthode validée par le Cniel, avant les négociations entre les industriels et la grande distribution. «Il faut que les conditions générales de vente qui seront envoyées à partir du 1er novembre prennent en compte ce nouveau coût de production», a affirmé le président de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) Yohann Barbe, à l’occasion de la conférence de presse du syndicat au Space, le 18 septembre.

Pour assurer la marche en avant du prix, la FNPL et, plus largement, la FNSEA proposent de mettre en place une date butoir pour les négociations entre les organisations de producteurs et les industriels.

La rédaction


Par eva dz

Egalim : les ex-députés Babault et Izard veulent présenter leur rapport au futur ministre

Les anciens députés Anne-Laure Babault et Alexis Izard ont finalisé leur rapport sur les lois Egalim commandé par l’ex-premier ministre Gabriel Attal et veulent le présenter au futur ministre de l’Agriculture, a indiqué Anne-Laure Babault (Modem), le 18 septembre au Space. L’ex-parlementaire a été invitée à intervenir lors d’une conférence de presse de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA). Le rapport contient «une trentaine de propositions», explique-t-elle. Avec une ligne directrice : «renforcer l’amont et simplifier la négociation en aval». Comme indiqué dans une note transmise en juin au gouvernement, la question de l’origine des produits y tient une place importante. Les auteurs proposent notamment «d’imposer à l’industriel de donner une visibilité sur la part de matière première française» contenue dans ses produits à son acheteur, précise Anne-Laure Babault. Selon elle, il est «évident qu’il faut mieux prendre en compte les coûts de production» de l’amont. Elle est également favorable à une date butoir dans les négociations entre les organisations de producteurs et les laiteries.

Missionnés par Gabriel Attal en février, Anne-Laure Babault et Alexis Izard n’avaient pas pu remettre leur rapport avant la tenue des législatives et la démission du gouvernement.

La rédaction


Par eva dz

FNO : en congrès, la FNO demande un «plan Marshall» pour relancer la production

Réunie en congrès à Troyes (Aube) le 13 septembre, en l’absence de Marc Fesneau, la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) a réclamé un «plan Marshall» pour relancer la production ovine. Le but : faire remonter, d’ici cinq ans, la production de viande d’agneau pour couvrir 55% de la consommation française, contre 47% aujourd’hui. Le syndicat compte aussi réduire les émissions de GES de 12% (en ligne avec le programme Life Green Sheep) et maintenir le taux d’auto-approvisionnement en lait de brebis.

Pour y parvenir, la FNO veut notamment renforcer la formation et le conseil, afin d’améliorer la productivité des élevages ou encore les conditions de travail. Ce qui passerait par un «pack d’accompagnement technique» co-construit avec les éleveurs, financé dans un premier temps par les pouvoirs publics, avant que les producteurs ne le reprennent à leur charge.

Côté conjoncture, la collecte de lait de brebis a reculé de 3% cette année (octobre-juin), à moins de 290 Ml. Quant à la production de viande ovine, elle a chuté de 5% en un an (janvier-juillet), à 45 000 téc. Bien qu’ils touchent des prix records pour leurs agneaux (9,18 €/kg en moyenne depuis début 2024), les producteurs ovins restent ceux qui gagnent le moins bien leur vie au sein de la ferme France (moins de 20 000 € de RCAI/ETP non salarié en 2022).

La rédaction


Par eva dz

Yaourts : General Mills vend ses activités nord-américaines à Lactalis et Sodiaal

Dans un communiqué paru le 12 septembre, l’américain General Mills (Häagen-Dazs) annonce qu’il vend ses activités de fabrication et de commercialisation de yaourts en Amérique du nord aux groupes français Sodiaal et Lactalis, pour un montant de 2,1 milliards de dollars (Md$). Une fois l’opération réalisée – à horizon 2025 selon les parties prenantes -, Sodiaal détiendrait les activités du Canada et Lactalis celle des États-Unis. L’activité concernée dégageait un chiffre de d’affaires de 1,5 Md$ en 2024, incluant l’exploitation de marques comme Yoplait et Liberté, ainsi que des usines aux États-Unis et au Canada. Fondateur de la marque Yoplait, vendue dans les années 2000 à un fonds d’investissement, Sodiaal avait déjà racheté en 2021 les marques Yoplait et Liberté au niveau mondial, ainsi que les activités de Yoplait en Europe.

Créée en 1965 par une coopérative de l’Isère, l’entreprise Yoplait avait été cédée, pour moitié, en 2002, au fonds d’investissement PAI. En 2011, le groupe General Mills avait déboursé 800 millions d’euros pour prendre le contrôle de Yoplait, rachetant les parts du fonds d’investissement et une partie de celles de Sodiaal.

La rédaction


Aveyron | National | Par eva dz

Prix du lait : aller plus loin pour intégrer les coûts de production

La filière lait de vache est dans une bonne dynamique : un prix du lait en hausse, une consommation qui se maintient bien, une demande plus porteuse que l’offre… Les signaux sont au vert pour le 2ème semestre, espère Claude Falip, co-responsable de la section bovins lait FDSEA. Ne reste plus qu’à intégrer les coûts de production à 100% dans le prix du lait ! Comment se porte la production…


Aveyron | Par La rédaction

IGP Pérail : près de 1 000 professionnels habilités

L’association de défense et de promotion du Pérail tenait son assemblée générale en juillet à Millau. © Association Pérail Constituée pour structurer toute la filière professionnelle autour du célèbre fromage au lait de brebis (le Pérail), l’association devrait selon toute vraisemblance voir décerner à son petit protégé l’Indication Géographique Protégée (IGP). La 1ère IGP pour un fromage 100% au lait de brebis. Reste encore à savoir quand l’annonce officielle aura…


Par eva dz

Produits laitiers : Danone augmente ses volumes de ventes au premier semestre

Le poids lourd français de l’agroalimentaire Danone a annoncé, le 31 juillet, que son chiffre d’affaires avait commencé au premier semestre à être tiré par une augmentation des volumes de ventes, et non plus uniquement par les hausses des prix de ses produits. Son chiffre d’affaires, hors cessions et impact des taux de change, est en hausse de 4%, à 13,7 milliards d’euros. En prenant en compte la fin des activités en Russie – précipitée par la guerre avec l’Ukraine -, la vente d’autres actifs et l’effet négatif de la conversion avec les monnaies chinoise, indonésienne ou turque, il s’affiche toutefois en repli de 2,9%, détaille un communiqué. Le bénéfice net du géant des yaourts et bouteilles d’eau augmente de 11,5%, à 1,2 milliard d’euros, et sa marge opérationnelle courante – indicateur de rentabilité scruté par les investisseurs – progresse légèrement (de 12,24% à 12,69%). «Cette croissance de qualité portée par les volumes permet d’investir dans les gammes performantes», comme les yaourts et compléments nutritionnels hyperprotéinés (HiPro, Fortimel), a souligné auprès de l’AFP une porte-parole du groupe, évoquant des «résultats qui nous rendent confiants pour l’avenir».

La rédaction


Par La rédaction

Lait : collecte en hausse au premier semestre, sauf pour le lait bio

La collecte laitière française serait en hausse de 1,4% sur le premier semestre, selon les estimations de l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa dernière note Tendances. D’après les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer, la collecte du mois de juin augmenterait de 2,6% par rapport à juin 2023. L’Idele relève cependant des dynamiques différentes selon les régions. Au mois de mai, la collecte a été «très dynamique» dans le Grand Est (+4,2%) et a résisté dans les Pays de la Loire (+1,7%). En revanche, la collecte décline fortement en Occitanie (-4,7%) et en Auvergne Rhône Alpes (-2,8%). L’Idele attribue la bonne orientation globale de la collecte à des «maïs ensilages très lactogènes» et un «recours plus soutenu aux aliments composés». D’après les données du Snia (fabricants), rapportées par l’Idele, les fabrications d’aliments pour vaches laitières étaient en forte hausse en avril (+9,8%/2023). «Le second semestre apparaît plus incertain» pour la collecte laitière, indique la publication. En effet, les conditions météorologiques au printemps ont certainement affecté la qualité des fourrages (prairies) et ont retardé les semis de maïs ensilage. En mai, la baisse annuelle de la collecte de lait bio atteint 5,2%, en lien avec «la réduction du nombre de livreurs mais surtout à une météo très défavorable».